Allez, un petit
billet d’humeur pour changer un peu. Loin de moi l’idée de dire du mal des
administrateurs de blogs littéraires ! Bien que... pour certains, j’y
reviendrai plus loin. Je pense nécessaire d’expliquer une fois pour toute le
modus operandi qui réunit éditeurs, blogs littéraires et auteurs, le triumvirat
sacré qui se met à votre service, chers amis lecteurs !
Suite à une
empoignade musclée avec une administratrice sur laquelle je ne dirai rien ou
pas grand-chose, je vais planter le décor et expliquer pourquoi sur mon site,
il y a des rubriques consacrées aux blogs littéraires. Cela me donnera aussi l’occasion
de répondre à certains « collègues » auteur(e)s qui n’hésitent pas à
me critiquer.
■ Qu’est-ce qu’un blog littéraire ?
C’est un blog,
généralement tenu par une lectrice compulsive et qui aime donner son avis sur
ses lectures, via des chroniques. J’utilise lectrice, car pour la plupart de
ces sites, il s’agit bien d’une lectrice et non d’un lecteur. Cela se passe
généralement très bien et l’on peut discerner plusieurs modes de
fonctionnement.
Certains blogs
commentent des livres qu’ils se procurent par leurs propres moyens, d’autres
utilisent le système des fameux SP ou Service Presse. Pour mieux comprendre, un
SP est l’envoi du livre par l’éditeur ou l’auteur, à charge pour la blogueuse
de rédiger en retour, une chronique sur sa lecture. Ne pensez surtout pas qu’une
chronique par le biais d’un SP induit automatiquement un commentaire élogieux ou
une note élevée. Et c’est bien sur ce point que l’on fait la différence entre
les blogs sérieux et les autres.
La chronique
résultante est ensuite publiée sur internet et n’importe qui peut en prendre
connaissance afin de se faire une idée sur tel ou tel ouvrage.
■ Les chroniques sont-elles vraiment utiles ?
Si vous êtes un
jeune auteur et encore inconnu, ce sera un passage obligé pour que l’on parle
de vos livres car n’espérez pas décrocher une interview de l’Express ou du
Monde littéraire dès la publication de votre premier titre ! Il faut se
frotter à la blogosphère et proposer votre livre pour qu’il soit lu et qu’ensuite,
une chronique en signale l’existence avec ses points forts et ses défauts, si
toutefois, il y en a.
■ Qu’est-ce qu’une bonne chronique ?
Il n’en existe
qu’une ! La chronique qui, compte tenu de la subjectivité logique d’une
lecture, demeure absolument constructive et impartiale. Qu’elle soit bonne ou
moins bonne, elle doit traiter du contenu de votre récit, de son fond et non de
sa forme. Il est toujours très facile de descendre un livre en flammes, en
parlant de sa couverture, de fautes oubliées, de longueurs et que sais-je
encore ! Mais cela n’a rien à faire dans le débat. Et cette impartialité
doit régner y compris lorsqu’il s’agit d’un SP, cela va de soi.
Enfin, pour
terminer ce chapitre, la bonne chronique atteste au minimum de la lecture complète
de votre livre. Ne riez pas, ça existe.
■ Pourquoi avoir créer deux rubriques sur ce
blog ?
Pour commencer,
j’ai créé deux rubriques bien distinctes.
- 1°) Avis des lecteurs - Cette section recense exclusivement les chroniques
concernant mes romans, avec les premières lignes du commentaire et le lien pour
lire la suite.
- 2°) Blogs littéraires - Celle-ci
recense tous les commentaires de lecture qui ont été écrits sur tous mes titres
- romans, nouvelles ou recueils poétiques
- tous sont listés ici mais uniquement avec le lien.
Pourquoi avoir
fait cette récapitulation des commentaires ? Eh bien, je trouve normal de
dire merci et d’avoir un minimum de correction. Quand un blog littéraire prend
le temps de vous lire et de rédiger une chronique, il est normal de témoigner
un peu de politesse.
Enfin, dans la
seconde rubrique, vous trouverez des blogs que je qualifie de référence car ils
restent objectifs en toutes circonstances et conservent le respect comme ligne
de conduite générale.
■ Est-ce que toutes les chroniques me
concernant sont listées sur ce blog ?
Au risque de
vous surprendre, oui, sauf oubli bien involontaire de ma part.
Bien entendu, j’ai
volontairement écarté les commentaires insultants ou grossièrement rédigés, les
pseudo chroniques émanant de gens qui n’ont jamais lu une seule ligne de mes
écrits, les excès de jalousie, les tordus, les anonymes qui vomissent leur
fiel, etc.
Je n’ai recensé
que les chroniques constructives, bonnes et moins bonnes. Il suffit de les lire
pour constater que certain(e)s ne m’ont pas loupé. Un exemple ? Après
avoir fait une grossière erreur historique dans l’un de mes récits, Thomas
Galley l’a remarquée et l’a glissée dans sa chronique, mais avec élégance et
respect. Il figure donc bien dans les rubriques de ce blog et son site, que je
trouve excellent par ailleurs, se trouve mis en avant dans la colonne de
gauche.
■ De quel respect parle-t-on ?
Tout simplement
de celui qui devrait être la pierre d’angle de la relation entre une blogueuse
et un auteur. Si la première peut ne pas aimer votre livre, elle est en droit
de le dire, tant que cela reste dans les limites de la bienséance et que cela
soit exprimé avec respect pour le travail de l’auteur. De même, à charge pour l’auteur
de la remercier pour sa lecture et le temps consacré à rédiger sa chronique. N’est-ce
pas un minimum ?
Pour ma part, j’ai
fait le choix supplémentaire de leur consacrer deux pages de mon blog afin que
mes nouveaux lecteurs puissent me découvrir et lire ce que l’on dit de moi d’une
part mais aussi pour que ces chroniques ne tombent pas dans les oubliettes. Si
vous êtes auteur et que vous lisez ces lignes, combien de fois avez-vous
remercié une blogueuse pour son commentaire de lecture ? Telle est la question
qui dérange justement certains auteurs...
Cette relation respectueuse
sera positive pour tout le monde et chacun en sortira grandi, du moins, tel est
le fond de ma pensée.
■ Pourquoi toutes ces explications ?
Pour répondre
publiquement à certaines attaques, à des commentaires peu sympathiques relevés
ici et là, argumentant sur ma soit disante hypocrisie ainsi que la partialité
de certaines blogueuses. À certains de mes estimés confrères et consoeurs qui
jugent mon attitude, ma façon de faire, je leurs dis simplement qu’ils
apprennent à me connaître et ils comprendront que je ne fonctionne pas ainsi. Un
auteur a besoin de communiquer et de faire parler de lui. Eux préfèrent communiquer
en se moquant du travail des autres et surtout en ne faisant jamais rien...
Chacun a le droit de voir midi à sa porte.
Enfin, pour
revenir au début de cet article, j’ai rédigé ce billet car j’ai été verbalement
agressé par une blogueuse. Je n’en dirai pas plus mais il est évident que
lorsque quelqu’un me crache dessus et surtout, conspue mes écrits, je ne l’oublie
pas et il faut bien s’attendre à une réaction éventuelle de ma part, un jour ou
l’autre et à la hauteur du compliment
d’origine.
■ Conclusion
J’aimerais
simplement que les jeunes auteurs se rappellent de l’interdépendance existante
entre blogs littéraires et auteurs. Les uns ne pourraient exister sans les autres
et si tout simplement le respect pouvait devenir la base de cette relation,
alors je n’aurais pas écrit ce billet pour rien.
Pour ma part, j’ai
fait le choix de mettre en avant certains blogs avec qui j’entretiens de bonnes
relations, teintées de courtoisie et de respect. Les autres, je les inscris sur
une blacklist personnelle, car je préfère mettre en avant le positif.
Bien entendu, ma
liste n’est pas exhaustive ! Je suis persuadé qu’il en existe beaucoup sur
la toile, des plus sérieux et faisant un travail remarquable. Je ne les connais
pas tous car cela reste une affaire de rencontre et d’opportunité.
Et pour parodier
le titre de ce billet, ne prenez pas les blogueuses pour des courtisanes, elles sauraient vous le
faire payer, n’en doutez pas une seconde ! Derrière un livre ou aux
commandes d’un blog littéraire, il y a toujours un homme, une femme, avec sa
personnalité, ses goûts, ses qualités et ses défauts.
Et sa propre
sensibilité. Que vous soyez auteur ou blogueuse, ne l’oubliez pas.
Au passage et
pour terminer sur une note sympathique, un grand merci aux blogs et à leurs
administratrices avec qui j’ai le plaisir de travailler régulièrement.
Excellente
journée !
Amitiés
littéraires.