vendredi 24 avril 2020

Comment j'écris ? Une technique comme une autre...


On me pose souvent le même genre de question. Comment j’écris ? Quelle est ma technique ? Est-ce que j’ai un procédé particulier qui me permet d’aller plus vite ? Eh bien, je me décide à y répondre et je vais certainement vous décevoir. J’ai ma façon de faire, certes, mais il n’est pas garanti que ça fonctionne pour vous. Je vais donc vous décrire les phases successives de la création d’un roman. C’est parti !

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1 - L’idée
Ne me demandez pas pourquoi ni comment, mais j’ai toujours une dizaine de scénarios en tête pour écrire un roman. Polar, thriller ou historique, je ne manque pas d’idées. La base est d’abord un échange avec mon éditrice. Eh oui, je ne suis pas le seul auteur du 38 et il y a un planning éditorial à respecter. Je propose donc un roman, un thème et après le feu vert de l’éditrice, je commence à creuser mon sujet. C’est ma phase fantôme… je suis régulièrement absent, je ne réponds pas quand on me parle… parce que mes deux neurones rescapés sont entrés en surrégime et dans ma tête, ça fuse dans tous les sens. Comme je le dis souvent, je suis en train de construire mon intrigue avec toutes les fausses pistes, les personnages, les scènes principales ou secondaires. Avant, je les écrivais et aujourd’hui, le décor se plante tout seul dans ma tête.

2 - Les recherches
J’ai beau avoir un peu de culture générale, je vérifie tout ou presque. Les lieux, les accessoires, les dates, les lois, les interactions de ma fiction avec la vie réelle… tout y passe ! C’est un moment qui peut durer aussi longtemps que l’écriture. Je prends énormément de notes pour ne rien oublier. Éviter les erreurs structurelles est aussi important que l’orthographe et une première marque de respect à l’égard du lecteur.

3 - Création des personnages
Instant crucial ! J’y passe aussi beaucoup de temps, car tout est important. L’origine des personnages, leur nom, leur prénom, l’âge, leur physique, les signes particuliers, leurs actions à venir, leur interdépendance avec l’intrigue, etc. Que ce soit un principal ou un secondaire, je le traite de la même manière, avec sérieux et précision. Je pense aussi aux détails psychologiques. Bref, un gros, un très gros travail !

4 - Articulation de l’intrigue
Dernière phase où je vais travailler le plus souvent avec quelques pages blanches et un stylo. Je jette mon idée sur le papier en la schématisant, avec des bulles, des flèches, des hiéroglyphes que je suis seul à comprendre. Pour faire simple, le roman tient sur une seule page. Concrétiser l’histoire me permet de prévoir l’architecture du texte, les bases de chaque chapitre et je réfléchis à ce stade-là au page-turning. Autrement dit, comment « piéger » le lecteur et l’obliger à lire le chapitre suivant. Dans un thriller, c’est impératif !

5 - Présentation du synopsis
Je collabore avec mon éditrice, je n’impose jamais mes projets ! Par conséquent, je lui envoie le synopsis pour qu’elle me valide la trame générale. Le synopsis, c’est deux pages Word maxi et tout le roman est décrit, de A à Z, y compris le dénouement.

6 - L’écriture
Vous allez rire, mais c’est le plus simple pour moi et ce qui va le plus vite. Si ! Si ! Juré. D’ailleurs ça va tellement vite, que ça me coûte un clavier neuf tous les six mois environ…
Donc, le synopsis est validé par l’éditrice et j’entame la phase écriture. Là, je m’enferme dans ma citadelle et plus rien ne rentre ou ne sort. Comme dit ma femme, c’est le moment où elle vit avec un fantôme à la maison. Et la comparaison est parfaite.
J’écris donc chapitre par chapitre. J’entame le prologue, je le rédige et je le saisis sur Word. Dans ma tête, tout est déjà organisé, rangé, les rôles distribués, les actions prévues et ainsi de suite. Je tape vite et il faut que « j’accouche » du texte rapidement. C’est presque vital !

7 - Corrections
Le prologue (ou le chapitre x) est terminé, je le sauvegarde. J’applique maintenant mes corrections chapitre par chapitre et non à la fin du roman. Je reprends donc mon texte et je procède ainsi :
— 1ère relecture pour traquer les incohérences, les fautes de typographie, analyser la fluidité du texte. Ça doit me plaire.
— 2e relecture pour tester la facilité de compréhension. Je déteste les mots compliqués qui provoquent souvent des ruptures de registre et qui obligent le lecteur à aller chercher un dictionnaire. Là, je glisse mes notes de bas de page pour une compréhension encore plus aisée.
— Je passe mon texte à la moulinette Cordial NEO, mon logiciel de correction. Première passe pour l’orthographe, la grammaire et la syntaxe.
— Deuxième passe Cordial NEO pour les doublons. J’ouvre mon dico des synonymes et j’y passe du temps. C’est important pour la fluidité et la « musique » du texte.
— Dernière relecture pour vérifier l’ensemble. Déjà à ce stade, ça doit coller.
— Je sauvegarde le chapitre et j’attaque le suivant.
Les phases 6 et 7 sont donc répétées autant de fois qu’il y aura de chapitres.

8 - L’assemblage
J’ai mis le point final à l’épilogue, les corrections sont terminées. Je reprends tous les chapitres et je les réunis dans un seul fichier Word qui portera le titre du roman. Quand l’assemblage est fait, je procède à une dernière relecture. Je ne dois pas trouver de fautes, d’incohérences, de problèmes. Quand ça me convient, j’envoie le projet à mon éditrice et en même temps, je donne une copie à ma femme qui est toujours ma première lectrice. Son avis est prépondérant pour moi, autant que celui de mon éditrice. Elle lit aussi vite que j’écris et je guette toujours son avis final avec appréhension.

9 - Travail éditorial ou Editing
Anita Berchenko, la directrice des Éditions du 38, a reçu mon projet et travaille dessus. À son tour, elle va traquer les fautes, les incohérences, tout vérifier et me faire des suggestions sur le texte, apporter des corrections. Son travail consiste principalement à vérifier que le roman sera publiable. Toutes ses modifications sont faites avec le suivi de modifications Word et des commentaires en marge. Quand c’est fini, elle me renvoie le texte.

10 - Editing de l’auteur
Je reprends le projet et je valide ou refuse les modifications demandées par l’éditrice. L’avantage de travailler avec quelqu’un en qui j’ai confiance et dont je connais le professionnalisme, c’est que je peux accepter ses idées les yeux fermés. Quand c’est terminé, je relis une fois le roman et le renvoie pour la publication. De son côté, l’éditrice va l’envoyer à la correctrice afin de traquer les fautes ultimes. Eh oui, même à ce stade, même après le travail de deux personnes, il y en a encore ! À ce moment, l’éditrice et moi, nous travaillons sur la 4e de couverture. En même temps, l’infographiste nous a envoyé les projets de 1ère de couverture sur laquelle je donne mon avis. J’adore ça et au 38 on a la grande chance d’avoir une vraie créatrice, très douée, capable de faire coller une couverture au texte. Et croyez-moi, même dans les grandes maisons, ce n’est pas une évidence, loin s’en faut !

11 - Travail de teasing
Avant la sortie du livre, j’en parle à mes lecteurs et pour cela je crée mes visuels pour attirer l’attention au mieux, je produis des extraits, je publie régulièrement des infos via mon blog et mes comptes de réseaux sociaux. Il faut susciter l’envie !

12 - Lancement du livre
Cette partie ne concerne que l’éditrice et le diffuseur. C’est ainsi que le titre apparaît sur toutes les plates-formes et les librairies, en même temps.

13 - Promotion du titre
C’est aussi le rôle de l’auteur d’annoncer la sortie. Donc, j’en parle, je donne un effet maximum à l’annonce d’une sortie et j’y mets beaucoup de moyens personnels, à commencer par le temps que j’y consacre. On travaille de concert avec l’éditrice et ont fait tout pour que le titre soit remarqué par les lecteurs habituels ainsi que par les autres qu’il faut encore convaincre de « m’essayer » !

14 - Relances régulières
Avec le temps, vous verrez que je reviens souvent sur tel ou tel ouvrage, je refais un billet pour en parler, j’explique les motivations d’origine, la genèse ou j’organise des instants « questions - réponses » dans le groupe de lecteurs… Bref, quel que soit le titre, je reviendrai dessus pour en discuter avec mes lecteurs. C’est aussi un travail qui prend du temps. Mais quand on veut réussir dans l’écriture, il n’y a pas de secrets : il faut s’investir corps et âme.

■ ■ ■

Conclusion
Voilà, vus en savez un peu plus sur moi et ma méthode d’écriture. Comme quoi, ça n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît ! Écrire est un vrai métier, trop souvent galvaudé par quelques énergumènes qui pensent tout savoir et qu’il suffit de s’asseoir devant un ordinateur pour pondre le prochain best-seller. Je vous garantis que c’est du travail et qu’il y a des techniques à apprendre et à maîtriser pour signer un roman digne de ce nom.
Pour conclure, je vous donne deux dernières infos. La première, c’est le timing. En moyenne, j’écris un roman en six à huit semaines, toutes les phases comprises. Si ça vous paraît court, sachez aussi que mes journées font 12 à 14 heures, en moyenne, sans week-end ni vacances. Eh oui, je le disais plus haut, il faut savoir ce que l’on veut !
La seconde, c’est une vérité toute simple. C’est ma méthode et elle peut vous plaire ou vous déplaire, peu importe. Je ne prétends pas détenir toutes les vérités en affirmant que c’est comme ça qu’on réussit. Non ! Ce modus operandi me convient parfaitement et c’est ainsi que je me sens à l’aise pour travailler. Ce ne sera pas forcément vrai pour vous et vous aurez votre propre façon de faire. C’est important. Avec ce billet, je souhaitais simplement répondre à des lecteurs qui me posent souvent la question. Rien de plus !

Excellente journée !
Amitiés littéraires.

mardi 21 avril 2020

Le logiciel de correction orthographique Cordial NEO... validé !


Le titre est déjà suffisamment explicite, mais je vais vous en dire plus, bien entendu. Si vous visitez ce blog, vous savez que je suis auteur et, par conséquent, je passe beaucoup de temps à écrire, encore plus à corriger, car c’est tout simplement l’essence de mon métier. Pour en savoir plus sur le logiciel de correction, Cordial NEO, suivez le guide !


À quoi ça sert ? Il y a déjà le correcteur dans Word !
Si vous êtes auteur et si vous faites confiance au correcteur de Word, vous courez au suicide littéraire ! C’est une bonne base, certes, mais largement insuffisante pour une utilisation professionnelle. Il faut impérativement s’adjoindre les services d’un logiciel spécialisé. À vrai dire, ce n’est même pas un conseil, c’est juste du bon sens.

Pourquoi acheter un logiciel ? C’est le travail de l’éditeur et du service de correction.
Là, avec une telle affirmation, on arrive au niveau du kamikaze ! Imaginons que ce soit votre premier roman et vous l’envoyez au service des manuscrits d’une maison d’édition. À votre avis, que va-t-il se passer si votre projet est truffé de fautes et de doublons ? Idem, vous avez l’habitude de collaborer avec une maison d’édition qui publie tous vos ouvrages. Ne pensez-vous pas qu’un minimum de respect soit nécessaire, ne serait-ce qu’en envoyant un texte propre à l’éditeur ? Bien sûr, votre projet sera revu, amélioré et corrigé par l’éditeur, mais plus la base sera exempte de fautes, plus tout le monde y gagnera en temps et en énergie. En conclusion, un correcteur orthographique et grammatical est un impératif incontournable pour un auteur.

Les acteurs du marché
Ils sont nombreux et l’offre est abondante. Faites une interrogation sur Google et vous allez voir que les sociétés installées sur ce créneau bien précis sont légions. Il y en a au moins deux que vous connaissez : la référence canadienne, Antidote et Le Robert. Quand j’ai commencé à écrire, je me suis intéressé à la question et j’ai fait des comparatifs. Je passe sous silence les offres gratuites qui sont largement inférieures en qualité et en détection des fautes. Allons, cessez de rêver ! Un service gratuit est obligatoirement limité.
À la fin, je n’avais gardé que Cordial et Antidote. J’ai porté mon choix sur Cordial Pro à l’époque pour plusieurs bonnes raisons. Déjà, « faire comme tout le monde » ne m’a jamais satisfait. Ensuite, en dehors des aspects techniques et de l’efficacité générale du programme, j’avais bien noté que c’était une société française, Synapse, qui était éditrice du logiciel.  Vous verrez plus loin que ce petit détail a de l’importance et qu’il a confirmé la justesse de mon choix, pas plus tard que ce lundi 14 avril.

En vrac, que trouve-t-on dans Cordial NEO, la dernière version du correcteur ?
Eh bien, c’est simple. Le logiciel s’intègre parfaitement dans Word, se fait oublier pendant que je travaille et quand je lance une session de corrections, je trouve tout ce dont j’ai besoin en plusieurs phases. Après mes relectures, j’ouvre Cordial afin de corriger l’orthographe, la grammaire et enfin, je traque les doublons. C’est simple, intuitif et ergonomique. J’ai à disposition des dictionnaires de synonymes, d’anthonymes, etc. Ainsi, quand j’envoie mon texte à l’éditrice, elle ne s’arrache — pas trop ! — les cheveux en me corrigeant. Sans rentrer dans les détails, voici brièvement ce que comporte le programme :

LA CORRECTION

- Correction de haute précision en français
- Correction grammaticale en français
- Correction typographique personnalisable
- Gestion du vocabulaire issu de la francophonie
- Autopersonnalisation de la correction

LES AIDES À LA RÉDACTION

- Dictionnaire de définitions, de noms communs et de noms propres
- Dictionnaires thématiques et professionnels
- Dictionnaire des synonymes et antonymes
- Dictionnaire d’abréviations et de sigles
- Dictionnaire de difficultés de la langue française
- Dictionnaire Littré (référence du XIXe siècle)
- Dictionnaire de codes postaux (10 pays européens)
- Repérage des doublons
- Outil de conjugaison

LES ANALYSES LINGUISTIQUES

- Analyse syntaxique
- Analyse des mots-clefs
- Analyse des concepts clefs
- Comparaison de votre texte avec 5 000 ouvrages
- Statistiques : syntaxe, lexique, style

Alors, Antidote ou Cordial NEO ?
En 2013, quand j’ai acheté mon premier logiciel, j’avais fait une étude poussée du marché, essayé les différents programmes et pris ma décision finale comme je l’ai expliqué plus haut. D’instinct, j’ai préféré Cordial et je ne me suis pas trompé. De fait et grâce à une exéprience de sept ans d’utilisation intensive et quotidienne, je recommande Cordial, les yeux fermés. En lisant le chapitre suivant, vous aussi, vous en serez convaincu.

Je viens de mettre à jour Cordial et j’ai eu un problème !
C’est tout simple. J’avais Cordial Pro et je souhaitais passer à Cordial NEO afin de bénéficier de certaines avancées techniques qui m’intéressaient réellement. Seulement voilà, il y a les mystères de l’informatique et on n’y peut rien. Il y a eu un couac, mais avant de vous l’expliquer, revenons un peu en arrière.
En choisissant Synapse et Cordial, j’avais aussi réfléchi mon achat en privilégiant un petit détail qui change tout : Synapse est une société française et… ils sont facilement joignables ! En partant de ce constat qui va peser lourd pour la suite, je vous raconte ce qui s’est passé.
Vendredi 17, j’achète la mise à jour du logiciel, je l’installe, mais je n’en avais pas l’utilité immédiate. Dimanche 19, je commence une phase de corrections après avoir paramétré mon programme. Je me rends compte que c’est trop lent et qu’il fait planter Word. J’envoie un e-mail vers 17 h 00. Lundi matin, 10 h 00, je reçois un accusé par e-mail et à 14 h, j’ai un technicien au téléphone. Il prend le contrôle de mon ordinateur à distance et à 14 h 30, le problème n’est plus qu’un mauvais souvenir, Cordial NEO fonctionne parfaitement.
Voilà comment ça se passe quand on est face à une société sérieuse, avec un vrai service client doublé d’une assistance hors pair. Vous avez quelqu’un au téléphone et ça va très vite. Moins de douze heures après la survenance de l’incident, tout est réglé. Ai-je besoin de vous rappeler que nous sommes en plein confinement ? Au passage, merci à Nicolas, le technicien fort sympathique qui est intervenu et qui a trouvé la solution très rapidement.

Conclusion
Eh bien, je suis un client satisfait et je resterai fidèle à Cordial. Il ne me reste plus qu’à vous donner leurs coordonnées et à vous de voir ce que vous souhaitez faire. Faites bien votre choix et ne vous fiez pas trop aux grandes promesses des uns et des autres. N’oubliez pas ! Pour vous vendre son produit, une société a toujours des arguments et des propositions alléchantes. Pour ma part, je préfère voir ce qui se passe après l’achat et, avec Cordial, c’est tout vu ! C’est quand le problème survient que vous pouvez juger de l’efficacité d’une assistance.
Une dernière précision, cet article est rédigé de manière impartiale, en remerciement pour l’intervention de ce lundi. Je ne suis pas lié à la société, je ne suis pas actionnaire ou intéressé aux ventes et ils ne m’ont pas rémunéré. J’ai acheté mon logiciel ainsi que les mises à jour, comme n’importe qui. Cet article est un conseil qui s’adresse aux auteurs ainsi qu’aux personnes qui écrivent régulièrement et, en aucun cas, une publicité. Ceux qui me connaissent le savent. Si je rédige un billet pour présenter un produit inhérent à mon métier, c’est toujours le fruit de mon expérience personnelle et ça reste toujours objectif. Mon seul but est de donner des bons conseils à ceux qui démarrent dans la profession. Point.


SYNAPSE
Société éditrice du logiciel Cordial NEO.
■ Adresse
Synapse Développement
7 boulevard de la gare
Immeuble Quai de l’étoile
31500 Toulouse
E-mail
Site internet

Bonnes corrections et très belle journée !
Amitiés littéraires.