dimanche 30 mars 2014

Un an d'érotisme avec Harlequin - HQN !



Eh oui, comme le temps passe vite entre gens de bonne compagnie. Un an déjà que j’ai entamé cette collaboration avec Harlequin – HQN dont je ne peux que me réjouir ! Mars 2013, je faisais partie des premiers auteurs publiés par cette grande maison...


Alors pour fêter dignement cet anniversaire, j’ai pensé faire un petit flash back sur les nouvelles érotiques éditées chez HQN depuis un an. Bien entendu, vous retrouverez toutes les infos utiles sur ce blog ainsi que sur la page Facebook réservée à chaque titre. De même, en fin d’article, vous trouverez le lien vers ma page auteur chez l’éditeur où tous ces titres sont rassemblés avec la possibilité de les acheter directement.


À la maison close
Paris, 1805. Quand, de retour du front, Pierre de Hautefeuille fait la connaissance de la jeune fille à qui ses parents ont prévu de le marier, il a le sentiment de tomber dans un champ de bataille où il ne maîtrise plus rien. Car cette fille d’un général lui fait aussitôt des avances extrêmement poussées, qui l’excitent autant qu’elles l’embarrassent : sa promise a bien trop d’expérience, pour lui qui n’en a aucune… Aussi se confie-t-il, désespéré, à son cousin qui décide de le conduire dans une maison très spéciale, où de charmantes jeunes femmes se chargeront de son éducation...

À la maison close II – La revanche de Clémence
Depuis que Pierre de Hautefeuille lui a infligé le plus humiliant des camouflets en lui préférant une catin, Clémence de Sambrières attend son heure. Son but ? Se venger de ce prétentieux qui a cru pouvoir mépriser ses charmes et repousser ses avances. Son plan ? Se faire des alliés parmi les hommes les plus influents de l’Empire pour l’aider à faire ramper Pierre à ses pieds. Son arme ? Une imagination débridée et un goût immodéré pour les choses du sexe…

Libres échanges
En invitant Kathy et Théo à passer une soirée chez eux, Patricia et Olivier espèrent que leur intuition ne les a pas trompés, et que leurs amis auront envie de partager bien plus qu’une coupe de champagne avec eux... Mais comment savoir ? Car peut-être Kathy et Théo fantasment-ils sur l’échangisme, sans avoir réellement envie de passer à l’acte ?
Heureusement, leurs doutes vont être balayés dès les premières minutes. Car la réalité dépasse toutes leurs espérances. De très loin...

Marie-Gabrielle
Printemps 1916. En arrivant dans sa maison de campagne où elle compte bien se changer les idées, Marie-Gabrielle a la mauvaise surprise de constater que la toiture s’est à moitié écroulée. Des travaux s’imposent d’urgence, mais à qui s’adresser, avec cette guerre qui a envoyé tous les hommes valides au front ? Heureusement, découvre-t-elle avec soulagement, il reste encore au moins un représentant du sexe fort au village, en la personne du jeune Adrien, qui ne doit qu’à son âge de n’avoir pas encore été mobilisé. Un jeune homme qui, note-t-elle dès leur première rencontre, lui semble particulièrement vigoureux. Aussi décide-t-elle de l’embaucher sur-le-champ, ravie d’avoir trouvé quelqu'un pour l’aider. Ravie, surtout, à l’idée que ce jeune homme si viril pourrait lui rendre bien d’autres services...

La double surprise
Lorsque Matteo lui annonce que, pour ses trente ans, il va lui offrir une surprise dont elle se souviendra toute sa vie, Julie est folle de joie. Depuis le temps qu'elle partage sa vie, elle sait que les surprises de Matteo sont toujours plus ou moins érotiques, et elle adore ça.
Elle est pourtant loin, cette fois, d'imaginer ce que l'homme de sa vie a concocté pour elle...


Série Les défis d’Angie – 14 épisodes (ou compilation en un seul recueil)
(Pour les résumés et liens de chaque épisode, merci de vous rendre sur les rubriques concernées ou sur la page Facebook).
Parce que le sort en a décidé ainsi, Angie se retrouve soumise à Kylian pendant trois semaines. Le temps de relever 14 défis, toujours plus inattendus, toujours plus excitants...


Série La revanche d’Angie – 14 épisodes
(Pour les résumés et liens de chaque épisode, merci de vous rendre sur les rubriques concernées ou sur la page Facebook).
Si, pendant trois semaines, Angie a dû se plier à tous les désirs de Kylian et relever quatorze défis tous plus troublants les uns que les autres, c’est maintenant à son tour de dicter les règles du jeu, et d’imposer ses volontés – toutes ses volontés – à Kylian. Un petit jeu qui s’annonce encore plus excitant que le précédent...


Si les fessées m’étaient contées – Recueil de 8 nouvelles
Qu’elle soit caresse ou meurtrissure, la fessée cristallise tous les fantasmes autour d’un voluptueux châtiment, promesse de plaisir pour celui qui la dispense… mais aussi pour celui qui la reçoit. Découvrez-la dans toute sa richesse à travers huit nouvelles qui rendent hommage à cette piquante friandise érotique...

Eh oui, les amis ! Cela fait un joli nombre de publications avec cet éditeur et j’en suis d’autant plus ravi que chacune de ces nouvelles a trouvé son public avec succès. Une mention particulière pour les deux séries sur notre couple sulfureux, Angie et Kylian, que vous avez été des milliers à apprécier. Merci à vous, chères lectrices et chers lecteurs !

Loin d’être un bilan, ce billet voulait fêter l’érotisme et cette première année dignement. Vous savez que je n’ai pas publié que dans ce domaine littéraire avec Harlequin – HQN et j’en parlerai une autre fois.
Cette année à venir sera encore riche de belles histoires, comme j’aime en écrire et comme vous aimez en découvrir. Si je ne m’éloigne pas de l’érotisme, je poursuis l’aventure en écrivant dans bien d’autres domaines avec cette maison d’édition.
Et puis, cette année, je ne pouvais pas la passer sous silence et encore moins un petit email anodin, reçu il y a longtemps. C’était le 5 décembre 2012 et il a failli me provoquer une crise cardiaque !

« Monsieur,
Vous nous avez adressé, mi septembre, un manuscrit intitulé Désirs si chairs. Les nouvelles qui le composent présentent d’indéniables qualités, et me semblent, pour la plupart d’entre elles, tout à fait correspondre au genre de textes que je recherche... [...] »

Non, je n’ai pas oublié et comment le pourrai-je ?! Pour moi, c’était le début de cette fantastique aventure !

Merci, Karine...

Site Harlequin – HQN : http://www.harlequin-hqn.fr/
Page auteur Harlequin – HQN : http://www.harlequin-hqn.fr/auteur/milo-vaceri-gilles


Bon dimanche à tous !
Amitiés littéraires.

vendredi 28 mars 2014

Je t'attendrai ou l'amour plus fort que tout !



La nouvelle, Je t’attendrai, a été publiée en février, chez Harlequin – HQN, en même temps que les quatre autres textes, tous dans des genres différents.


Cette histoire qui conserve un pied dans les horreurs de la Shoah, l’autre dans un univers fantastique implanté dans notre réalité quotidienne, est l’une de mes préférées. D’une part pour son côté historique, bien entendu, mais surtout parce que j’y évoque des notions qui me sont chères, comme le mystère, l’intrigue qui plonge le héros devant l’incompréhensible, l’amour avec ses doutes et ses convictions...
Je t’attendrai est un joli message que je vous invite à découvrir et à déguster. Ce récit est, sans nul doute, un miroir symbolique qui vous plongera dans une profonde et durable réflexion après en avoir achevé la lecture. Pour les uns, elle sera teintée de regrets, pour d’autres ce sera certainement une prise de conscience et enfin, je l’espère pour la majorité d’entre vous, l’ébauche d’une réponse à une question existentielle... L’amour est-il plus fort que tout ?
Je t’attendrai est la réponse du rêveur impénitent que je suis !


Résumé
Tous les mois, il l’attend à la même place.
Tous les mois depuis 60 ans, depuis ce jour funeste où les soldats allemands l’ont séparé de la femme dont il venait de tomber profondément amoureux. Son premier cadeau, ultime souvenir de cette rencontre, est devenu son trésor : la promesse de retrouvailles, d’un rendez-vous perpétuel, griffonnée à la hâte sur une étoile en tissu jaune. Stephan ne désespère pas : un jour, il le sait, il retrouvera Malka...

Informations utiles
32 Pages
Prix 0,99 €

Bonne journée !
Amitiés littéraires.

La vidéo du salon avec Onirik !



Le vendredi 21 mars, lorsque j’étais présent au Salon du livre de Paris, j’ai eu la grande joie de rencontrer Valérie, la rédactrice en chef d’Onirik, le site culturel que vous connaissez tous.

Valérie, rédactrice en chef ONIRIK, avec l'auteur

Sur Onirik, vous trouverez des retours de lecture, un agenda de toute la culture soigneusement tenu, de quoi passer vos soirées devant le petit écran ou encore tout ce qui se passe au cinéma. Bref, un must à ne pas manquer et à inscrire dans vos favoris !
Valérie m’a donc questionné sur la relation auteur / éditeur dans le contexte numérique, un vaste sujet à explorer, principalement pour les jeunes auteurs, mais pas seulement. La relation auteur / éditeur ne représente pas un schéma spécifique au support numérique, mais bien celui de toute relation humaine. J’en suis complètement convaincu et depuis longtemps.
De même, le travail de l’auteur ne se résume pas à écrire, puis à corriger avant de trouver un aboutissement dans la signature d’un contrat. Bien sûr que non ! Et c’est certainement là que cette relation avec l’éditeur trouve toute sa force et son entière définition, dans l’accompagnement, les échanges, les conseils mais aussi dans les directives, les deadlines imposées à respecter, les commandes...
Avec Harlequin – HQN en général et mes éditrices en particulier, comme avec tous mes autres éditeurs, j’entretiens une relation saine, franche et ouverte, et tout cela ne repose que sur une seule pierre d’angle, essentielle et réciproque, la confiance.
Et la confiance est une notion qui ne se définit ni en papier, ni en numérique.
Elle est.
Point.

Les Éditions Harlequin – HQN en ont fait une vidéo dont je vous donne le lien YouTube ci-après.
Vidéo interview Onirik : https://www.youtube.com/watch?v=QzJXx7CjbSM
Site Onirik : http://www.onirik.net/
Site Harlequin – HQN : http://www.harlequin-hqn.fr/

Excellente journée à tous !
Amitiés littéraires.

jeudi 27 mars 2014

Auto-édition, compte d'auteur et compte d'éditeur !



Hier soir, je discutais avec un ami sur le vaste sujet de l’édition et je me rends compte que cette partie de notre métier échappe encore à beaucoup d’entre vous. Reprenons un peu l’ordre des choses...


L’auto-édition
Vous ferez tout de A à Z, de l’écriture à la vente de votre ouvrage, en passant par la correction et l’impression. Si vous passez par un intermédiaire, vous devrez assumer toutes les dépenses, serez titulaire de l’ISBN (International Standard Book Number – la carte d’identité de votre livre) ainsi que de tous les droits inhérents. Vous devenez votre propre éditeur, même en passant par un prestataire de services.
L’édition à compte d’auteur (appelée aussi participative)
Vous passez par une société tierce qui se charge de tout, mais à vos frais pleins et entiers ou partiels. Vous ne pouvez pas bénéficier d’un contrat d’édition, mais d’un contrat de prestation de services, ce qui est tout à fait différent. Comme l’auto-édition, vous devrez vous charger de la diffusion, de la publicité, etc. de votre ouvrage.
L’édition à compte d’éditeur
C’est le seul contrat d’édition qui peut juridiquement porter un tel nom. Vous proposez un manuscrit, si l’éditeur l’accepte, il le publie, le diffuse, à ses frais pleins et entiers. Vous n’avez pas un centime à débourser et comme vous lui cédez vos droits de propriété intellectuelle, vous ne percevrez que des droits d’auteur.

Après ce préambule, vous avez bien compris que dans ces modes de publication, il y a des avantages, des inconvénients et des pièges grossiers à éviter. Je reviens sur des notions de cadre légal, précédemment indiquées sur ce blog, à commencer par les différents acteurs du monde de l’édition.

Rappel sur la chaîne de l’édition
Vous avez écrit un manuscrit, voyons comment il pourra arriver entre les mains de vos lecteurs. Entre parenthèses, la part rétributive pour chacun, exprimée en pourcentage du prix hors taxes.
♦ L’auteur écrit un texte (8 %)
♦ L’éditeur reçoit les manuscrits et choisit de les éditer ou non (15 %)
♦ L’imprimeur gère toute la fabrication du livre (18 %)
♦ Le diffuseur démarche les librairies, les plates-formes institutionnelles (13 %)
♦ Le distributeur assume les tâches logistiques comme la livraison (11 %)
♦ Le libraire, enfin, vend les livres qu’il conseille au lecteur (35 %)
Cela s’entend pour l’édition à compte d’éditeur et dans cette hypothèse, l’auteur ne traite qu’avec l’éditeur, le seul juridiquement habilité à superviser le reste de la liste.
Nota : Dans le cadre du numérique, certaines étapes sont de facto écartées et l’auteur perçoit des droits qui s’échelonnent entre 15 et 30 %.

Contrat d’édition papier ou numérique ?
Un contrat d’édition, dûment écrit, établit la cession d’une œuvre écrite par un auteur, à un éditeur qui a accepté de la publier et de la diffuser. C’est le cadre juridique du Code de la Propriété Intellectuelle (C.P.I.).
Certains affirment que le contrat d’édition numérique n’existe pas. Eh bien, c’est vrai, au même titre que le contrat d’édition papier n’existe pas non plus. Le papier et le numérique ne sont que des médias, autrement dit, des moyens de diffuser l’œuvre et non le but du contrat en lui-même. Ce lien contractuel établit toutes les modalités de cette entente, négociée de gré à gré, incluant les précisions nécessaires quant au(x) support(s) retenu(s).

Contrat à compte d’auteur (plein ou participatif) – L 132-2 & 132-3 du C.P.I
Le prestataire de services vous présente un devis et si vous êtes d’accord, vous payez tout ou partie des frais inhérents à la publication, puis à la diffusion de votre œuvre. C’est à vous de voir ce que vous souhaitez et si vous avez les moyens de le faire.
Pour conclure, le contrat à compte d’auteur est un contrat commercial et n’a jamais été un contrat d’édition.
Rappel Art. L 121-1 Code du Commerce : Sont commerçants ceux qui exercent des actes de commerce et en font leur profession habituelle.

Contrat d’édition à compte d’éditeur (papier et/ou numérique) – L 132-1 du C.P.I.
Reportez-vous au lien en fin d’article, vous trouverez toutes les mentions légales que doit comporter un véritable contrat d’édition en version commentée et très claire, même pour un néophyte. Pour le résumer, c’est très simple, vous n’avez rien à payer. Le reste rejoint l’argumentation juridique et décline les droits et obligations des deux parties.

Quelques notions juridiques essentielles
Les œuvres de l’esprit sont protégées par les dispositions contenues dans le Code de la Propriété Intellectuelle (CPI). Pour être protégée, une œuvre doit remplir deux conditions cumulatives.
Être originale
Une œuvre est généralement considérée comme originale lorsqu’elle représente l’expression de l’effort intellectuel de l’auteur qui l’a réalisée et/ou lorsqu’elle porte l’empreinte personnelle de celui-ci.
Être mise en forme
La création doit avoir atteint une certaine concrétisation, sans nécessairement qu’elle soit achevée. Par exemple, les idées, les concepts ne sont pas protégeables.
La protection légale par le droit d’auteur
Est conférée à l’auteur du seul fait de la création d’une œuvre de l’esprit et n’est pas subordonnée à l’accomplissement de formalités ou de dépôt. Toutes les œuvres créées sont soumises de facto au droit d’auteur et donc toute exploitation d’une œuvre nécessite l’obtention d’une autorisation de la part de son auteur.
Nota : Je passe rapidement sur la protection de l’œuvre en elle-même, sur la déclaration d’antériorité, etc. (cf. rubrique Conseils de ce blog).

Le statut social et fiscal de l’auteur en fonction de son mode d’édition
Distinguons tout de même deux genres d’auteur bien distincts.
♦ Si vous publiez un seul livre dans toute votre vie, ne vous mettez pas martel en tête, cette activité n’aura que peu d’incidence, même dans l’auto-édition ou à compte d’auteur. Vous ne courez aucun risque sauf à avoir écrit un best-seller !
♦ Par contre, si les ventes de vos livres sont conséquentes, attention à ce que vous faites et réfléchissez bien à votre mode d’édition !
L’auteur publié à compte d’éditeur
Vous ne percevez que des droits d’auteur sur vos œuvres. Si ces droits annuels s’élèvent à 900 fois le Smic horaire (8487 € en 2013), vous devrez cotiser à l’AGESSA, la Sécurité Sociale des auteurs. Fiscalement, vous êtes sensiblement dans la même case qu’un salarié lambda.
L’auteur auto-édité ou publié à compte d’auteur
Vous ne percevez pas de droits d’auteur et vous avez une activité d’édition, autrement dit commerciale et si votre but est bien de vendre vos œuvres, vous devrez impérativement avoir un statut de personne morale pour effectuer ces dites actions, à commencer par le plus évident, facturer vos livres à un libraire ! Nom propre, auto-entrepreneur, SARL, EURL... Seul un expert-comptable saura vous renseigner au mieux de vos intérêts.

Conclusion
Faites toujours très attention à ce que vous faites et ce que vous signez.
Seul un éditeur, travaillant à compte d’éditeur, est légalement habilité à vous verser des droits d’auteur. Méfiez-vous dès que votre « éditeur » vous demande une participation, des frais de réalisation de maquette ou encore, vous présente un devis pour la conception de la couverture, etc. Un auteur ne doit jamais rien payer et le véritable éditeur doit estimer la viabilité de votre projet, c’est ce que l’on appelle le risque éditorial et c’est aussi ce qui explique la rareté de ce type de contrat d’édition.
N’hésitez pas à prendre des conseils auprès de gens compétents qui maîtrisent la propriété intellectuelle, le système de l’édition et les droits, tant sociaux que fiscaux. Compte tenu de la complexité et des subtilités de l’édition, vous avez bien compris qu’il faut garder les yeux ouverts pour ne pas tomber dans des pièges souvent bien dissimulés et  transformer ainsi votre joli rêve en cauchemar !

Syndicat National de l’Édition : http://www.sne.fr/
Syndicat National des Auteurs et Compositeurs : http://www.snac.fr/
Société des Gens De Lettres : http://www.sgdl.org/

Très belle journée à tous !
Amitiés littéraires.