Aujourd’hui, je
vous propose de découvrir Stéphane Desienne, un auteur de Science-Fiction qui a
signé plusieurs best-sellers. Aujourd’hui édité par les Éditions du 38, il
vient de sortir son dernier roman, Jachère. Vous en saurez plus sur cet ouvrage
ainsi que sur l’homme et son œuvre. Bonne lecture !
■
I - VOUS
■ Parlez-nous de vous. Qui êtes-vous, quel
est votre premier métier, votre parcours, votre lieu de vie, etc ?
Mon premier métier est ingénieur de recherche au CEA, dans les Sciences
du Vivant. Je travaille depuis une vingtaine d’années sur des programmes
d’infrastructures nationales orientées biologie. Mon deuxième métier est
dealer. SF, pulp, zombies, robots sexuels… Je peux tout vous fournir. Je suis
originaire de Metz, en Lorraine que j’ai quittée pour venir travailler « à la
capitale ». Que j’ai quittée après une décennie de bons et loyaux services, à
la naissance de mon premier enfant. Nous nous sommes installés sur les bords de
la Loire, à Orléans. L’eau est chaude, les cieux cléments et la vie y est douce
et agréable depuis le départ des Anglais.
■ Quelles sont vos passions en dehors de
l’écriture ?
J’aime beaucoup les arts visuels, en particulier, même si je la pratique
beaucoup moins, la photographie. J’ai appris à faire des tirages noir et blanc en
labo sur papier, puis est arrivé le numérique… Cela dit, j’ai toujours
l’appareil photo sous la main, près à dégainer.
Autres centres d’intérêts : l’aérospatiale et l’astronautique,
l’espace, la technologie de manière globale, puisque ça demeure la base
théorique de mon activité d’auteur de science-fiction. Enfin, la pratique
régulière du sport parce qu’elle est essentielle à mon équilibre et que c’est
souvent à la salle que percolent les idées. C’est dingue ce que l’on peut avoir
comme idée sur un tapis de course.
■
II - VOTRE ACTIVITÉ D’AUTEUR
■ Depuis combien de temps écrivez-vous ?
J’ai commencé à écrire après le lycée, avec l’envie de raconter quelque
chose de plus ou moins original. Ça n’a jamais dépassé le stade du premier jet
(très) éparpillé, confus et mal ficelé. Puis j’ai arrêté, accaparé par les
obligations professionnelles. Au milieu des années 2000, l’idée d’écrire un
roman de SF a refait surface et a recommencé à me titiller. J’ai commencé à
fréquenter des forums d’écriture puis je me suis ensuite dit que je pourrais
peut-être écrire dans l’optique d’être publié. Que je pourrais essayer en tout cas.
■ Quel est votre genre littéraire de
prédilection ? Envisagez-vous d’en essayer d’autres ?
Les séries et romans de science-fiction. Le thriller, le pulp et
l’horreur, les mauvais genres de manière générale. Plutôt que d’aller vers
d’autres genres, j’envisage plutôt « d’importer » d’autres genres
dans la SF. Dans Jachère, j’ai importé un peu de fantasy par exemple. Un projet
sur lequel je travaille importe du péplum dans une base SF (Alors non, ce ne
sera pas Maciste contre les zombies, quoique je connais des gens qui seraient
preneurs…).
■ Combien de temps consacrez-vous à
l’écriture dans la journée ? Des moments privilégiés ?
Je m’y consacre le matin quand les pensées sont lisses, limpides, lorsque
le quotidien n’a pas encore remué la vase ou imposé son rythme en faisant
irruption à tout bout de champ. Ça dure le temps d’un millier de mots, plus ou
moins. L’important, c’est que ce soit un moment clair, stable, comme lorsqu’on
nage de bon matin dans une eau cristalline où l’on peut apercevoir le fond.
■ Avez-vous une méthode particulière pour
écrire un livre ? Avez-vous des ficelles, des trucs, des manies, des
objets fétiches, etc ?
Je n’ai pas de méthode à proprement parler. Je peux dérouler un projet
d’un seul trait, sans plan, ni ébauche comme c’est arrivé sur Voyager : 3
semaines de ma tête au premier jet. C’est rare, mais ça arrive. Ou passer par
des plans, des versions, y travailler sur plusieurs années, comme Jachère… La
série est un format plus exigeant qui requiert plus de mise en place et un
minimum de planification, donc je ne l’écris pas comme j’écris un roman.
Pas de gri-gri, ni de manie ni de rituels vaudou… Je commence toujours
par le café et quand je clos une séance d’écriture, je ne termine pas la phrase
que je suis en train d’écrire : je la laisse en l’état. Ça facilite mon
démarrage.
■ Que préférez-vous dans votre activité
d’auteur ? Avant, pendant, après l’écriture ? D’autres moments ?
Quand je signe un contrat ! Cet instant clé où je sais que le texte
sera transmis au public, ça concrétise un aboutissement. Également, au moment
de l’écriture du premier jet quand j’entre en épiphanie avec le texte que tout
vient se caler et s’assembler, même ce qui n’était pas prévu et qui finalement
tombe à pic C’est la « cascade » : tout coule de source et que
rien ne vient perturber le flux.
■ Envisagez-vous l’écriture comme une
activité professionnelle à temps plein ?
Non. D’abord, j’aime mon premier métier. Ensuite, vu la situation de
l’édition en général, des auteurs et des autrices en particulier, je ne tiens
pas à m’embarquer dans une situation précaire et sans visibilité.
■ Dans votre bibliographie, quel livre
préférez-vous et pourquoi ?
Voyager, parce que c’est mon premier texte véritablement spatial. Parce
que j’ai écrit le premier tome comme une fusée. En trois semaines, c’était
plié. Parce que je n’avais pas prévu une suite (et beaucoup de lecteurs et
lectrices en souhaitaient une). Du coup, deux autres volumes ont suivi. Parce
que c’est de la SF paritaire avec des rôles féminins principaux, pas forcément
des femmes « badass » ou « provocatrices » mais des
héroïnes qui agissent avec intelligence, ruse et sincérité dans des situations
très compliquées pour elles. Parce que ce texte revient de loin, après la
disparition de Numériklivres et alors qu’il avait déjà eu une première vie
commerciale importante, la reprise par les éditions du 38 n’allait pas
forcément de soi. Le fait qu’il y ait deux autres volumes a sans doute fait
pencher la balance.
Enfin, c’est un texte qui a inspiré ceux à venir.
■ Racontez-nous l’aventure de votre première publication
et comment s’est-elle passée ?
Ça a été une surprise, et une aventure.
Je travaillais sur un texte un peu barré en me disant que ce ne sera pas
publiable, ou alors en numérique avec un peu de chance, j’aurais aussi misé sur
l’auto-publication. Pensez donc, des aliens, des zombies, des humains… et le
format : une série. Écrite par un inconnu sorti de nulle part ? Sur
le papier, c’était compliqué. Voire mort.
J’avais présenté avec quelques extraits de ce projet récréatif sur un
célèbre forum d’écriture où il a attiré l’attention du directeur de collection
d’une maison d’édition aujourd’hui disparue : Walrus. Ils étaient à la
recherche de textes SFFF originaux avec des accents pulps. J’ai donc reçu un
message disant : ce genre de texte nous intéresse, pourrait-on en discuter ?
J’ai envoyé un résumé de l’affaire en quelques lignes avec un état
d’avancement. Rapidement, ils ont voulu estimer le travail déjà réalisé : volume,
qualité de l’écrit, corrections à envisager… J’ai transmis le premier jet de
l’épisode 1, puis celui de l’épisode 2, assortis d’un synopsis détaillé. Ils ont
alors proposé de leur réserver la série, d’avancer dessus, avant de concrétiser
la collaboration par un contrat, une étape qui est intervenue plus tard.
J’ai ainsi eu l’immense chance que mon premier éditeur soit venu frapper
à ma porte. La série a par ailleurs rencontré un beau succès et Walrus a été un
moment essentiel et jouissif de mon parcours d’auteur. D’une certaine manière,
on peut dire que je suis né au Walrus Institute.
■ Avez-vous des projets en cours, à plus ou
moins long terme ?
Comme tous mes camarades, j’ai des carcasses de romans et de textes
entamés un peu partout dans l’atelier. Toujours plusieurs fers au feu à divers
stades d’avancement du premier jet à la proposition éditoriale. Il y a de quoi occuper
les quelques années à venir entre les suites et les nouveaux textes en cours
d’écriture.
Quelques projets sont dans le parcours éditorial (à 6 mois – 1 an) et j’ai
des projets en cycle plus longs (certains sont déjà réservés). Ces textes ont
besoin de mûrir et n’arriveront pas avant un an ou deux. Sauf exception, et
Voyager en était une.
Pour ce qui est de plus avancé : Zoulag, les 4 épisodes seront rassemblés
dans un volume unique, la très attendue saison 2 d’Exil, la future trilogie
Nine. Et les habitués de la cellule 68 sur Tipeee, avec qui je partage des
secrets de fabrication, savent qu’il y a d’autres morceaux sur le grill
■ Quels sont vos auteurs préférés et quel est
le dernier livre que vous avez acheté avant de répondre à cette
interview ?
Dernier livre acheté en version epub, Guillermo del Toro, La forme de
l’eau.
Dernier achat papier, Celia Flaux, Le cirque interdit (version dédicacée
par l’autrice en salon).
Je suis fan de l’œuvre de Peter F. Hamilton, auteur de science-fiction
anglais (l’étoile de Pandore, L’abîme au-delà des rêves, La grande route du
Nord, etc…). C’est à mon sens un génial créateur d’univers SF. Je relis
toujours avec plaisir mes classiques Arthur C. Clarke, Dan Simmons (Hypérion)
et Loïs McMaster Bujold (la saga Vorkosigan).
■
III - VOTRE ACTUALITÉ D’AUTEUR
■
Quel est votre prochain titre à paraître ? Son genre ? Chez quel
éditeur et quand sera-t-il publié ?
Toxic Saison 3 chez Géphyre, programmée pour l’automne 2020. Six épisodes
d’horreur, de SF, d’aliens, de zombies avides de chair humaine, de virus, de
vengeance, de botanique (oui, oui) et bien sûr : de fin du monde. Je
travaille en ce moment les ultimes milliers de mots. C’est la clôture d’une
saga entamée en 2012 (Le calendrier maya, tout ça…) et ça va faire me faire
bizarre de mettre le mot fin, de quitter ces personnages qui m’auront
accompagné durant toutes ces années.
■ Pouvez-vous nous
parler de sa genèse, de ce qui vous a donné l’idée de l’écrire, la phase
d’écriture, les difficultés rencontrées, vos recherches, etc ?
Sa genèse remonte à la fin de la saison 2 avec ce cliffhanger du dernier
épisode qui a laissé plein de lecteurs et lectrices sur le carreau. Comme j’ai
essuyé des menaces, il fallait absolument écrire la suite. La fermeture maison
d’édition Walrus a rallongé les délais, le temps que Gephyre, avec qui j’étais
déjà en discussion pour la version papier, reprenne le tout et réorganise le
calendrier de publication.
La difficulté de cette saison III consiste à embarquer les lecteurs et
les lectrices dans de nouvelles directions, jalonnées de surprises, de veiller
à ce que le soufflée ne retombe pas, de faire atterrir tout le monde sur une
conclusion à la fois forte, surprenante et apaisée (enfin, quand je dis ça, ce
n’est pas à prendre au pied de la lettre façon bisounours. Les aliens et les
zombies restent des morfales dans l’âme). L’écriture d’une saison de Toxic c’est
aussi un processus de longue haleine, avec 30 000 mots par épisode – 6 au
total – c’est l’équivalent en volume de 3 romans. Je ménage ma monture en
alternant les phases de repos, les phases légères et les phases d’attaque. Les
phases d’attaque sont énergivores. Le but est de rester « captif » du
projet, d’en ressentir la vitalité et de gérer les moments de démotivation.
■ Auriez-vous un
scoop, un secret, une histoire ou une exclusivité à révéler sur ce livre ?
Peu avant que ce projet naisse, je m’étais juré que je n’écrirai pas
d’histoires de zombies, que c’était un thème éculé, usé jusqu’à la corde, qu’en
admettant que l’envie me prenne ce serait éventuellement pour le fun parce que
je ne trouverai jamais un éditeur pour publier ce genre de folie.
Ne jamais dire fontaine… Et j’ai finalement plongé dans la fontaine, les
pieds joints.
À l’origine, la série ne s’appelait pas Toxic, ce nom a été suggéré plus
tard par l’éditeur. Au départ, elle s’intitulait : L’humanité sur un
plateau.
Éditeur qui m’a également dit : tu dois te résoudre à tuer un
personnage important, c’est comme ça que ça marche dans les séries. Il nous
faut un nom et pas issu du petit personnel que les auteurs réservent
spécialement pour ça. Un personnage important… J’ai effectivement donné un nom.
Et sa tête a été coupée.
■
IV - VOTRE PORTRAIT CHINOIS EN 10
QUESTIONS
Si vous étiez...
■ Un animal ? Le coyote
■ Une couleur ? indigo
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Le titre d’un film ? Contact
■
Une devise ? Il n’y a jamais
de problème, que des solutions
■
Un(e) acteur(trice) ? Jodie
Foster
■
Un personnage historique ? Neil
Armstrong
■
Un paysage naturel ? Le Grand
Canyon
■
Un héros de littérature ou de BD ? Yoko
Tsuno
■
Une chanson ? Space cowboys
■
Une œuvre d’art ? Un trompe
l’œil
■
V - VOTRE BIBLIOGRAPHIE
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Séries
- Exil Saison 2, à venir, éditions du
38
- Zoulag, courant 2020, éditions du 38.
- Toxic Saison 3,
automne 2020, Gephyre éditions.
- Anneaux, Mirabelles et Macchabées,
Saison 2, printemps 2020, éditions Nutty
Sheep.
- Toxic Saison 2,
septembre 2019, Gephyre éditions.
- Exil Saison 1,
novembre 2018, éditions du 38.
- Toxic Saison 1,
septembre 2018, Gephyre éditions.
- Anneaux, Mirabelles et Macchabées,
Saison 1, 2018, éditions Nutty Sheep.
Romans
- Jachère,
avril 2020, éditions du 38.
- Les Dividendes de l’Apocalypse,
Décembre 2019, éditions du 38.
- Voyager III-Andromède,
juin 2019, éditions du 38.
- Voyager II-Confins,
mai 2019, éditions du 38.
- Voyager I-Jonctions,
mai 2019, éditions du 38.
- Roses Mécaniques,
janvier 2019, éditions du 38.
- Radius - Livre III - Père Stan,
janvier 2019, ouvrage collectif.
- ★
Zoulag, Filière sibérienne, 2017, éditions Walrus.
- ★
Zoulag, le syndrome finlandais, 2015, éditions Walrus.
Nouvelles
- Monaztère,
édition spéciale Tipeee, décembre 2019.
- Hérésie Minérale,
édition spéciale Tipeee, août 2019.
- La Guerre du Pulp,
in « Walrus Institute Stage 3 : Pulp Wars », Janvier 2018.
- Le Skrüne,
in « Walrus Institute Stage 2 : Monsters ! », Février 2015.
- En immersion avec Bella Rush,
Ray’s day, aout 2014.
- Voulez-vous devenir écrivain ? in
« Walrus Institute Stage 1 : L’anthologie interdite », Décembre
2013.
- Faces Cachées,
AOC n°28 chez Présence d’esprit, mars 2013.
- Dealer d’iceberg,
2ème place au concours ENSTA Paris Tech 2012, chez Presses de l’ENSTA,
octobre 2012.
Micro-séries
- Back-Up,
micro-série sur Mastodon, juin 2017.
- 3000 pieds,
Twitter-Fiction, mai - octobre 2013.
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VI - VOTRE TRIBUNE D’EXPRESSION LIBRE
Jachère est le
petit dernier sorti du chaudron.
Pour faire le lien
avec l’actualité, ce roman de science-fiction est l’histoire d’un confinement
de cinq millions d’années. C’est également un projet de longue haleine, neuf
ans. Alors, entendons-nous bien, je n'ai pas bossé tous les jours sur ce texte
pendant neuf ans. Je m'en suis éloigné, je suis revenu dessus, j'ai corrigé,
réécrit, chamboulé le récit, je suis revenu encore sur l’ouvrage jusqu'aux
corrections éditoriales où les deux tiers ont été réécrits.
Pour les lecteurs
et lectrices qui auraient lu « Spin » de Robert Charles Wilson où la Terre
est enfermée dans une bulle de temps ralenti (alors qu’à l’extérieur l’Univers
continue à évoluer), la Jachère est le phénomène inverse. La Terre se retrouve
dans une bulle de temps accéléré.
Avec tout ce que cela
peut amener comme situations sur l’évolution de la planète, de la faune, de la
flore, des continents…
L’idée de la
jachère, c’est de permettre à la terre de se reposer, de se régénérer, de se
remettre des décennies d’exploitation industrielle intensive par l’homme. La
pratique ancestrale et raisonnable et raisonnée, acceptée par les populations,
mais… le Diable se cache toujours dans les détails. Et l’horreur n’est jamais
très loin.
JACHÈRE
■ Résumé
La Terre, malade,
polluée, a été mise en jachère pour mille ans et interdite d’accès sous peine
de mort. L’humanité a été déplacée vers d’autres mondes grâce à la technologie
des Connecteurs Quantiques de Blue Horizon. Quatre cent soixante-cinq ans après
la Grande Évacuation, Marcus infiltre un équipage de contrebandiers avec un
objectif : se rendre sur Terre. Car la Jachère couve un terrible secret :
emprisonné dans une bulle de temps accélérée, le berceau de l’espèce humaine a
vieilli de cinq millions d’années. Faune, flore, continents, l’ancien monde
présente un visage différent.
Pour Marcus, les
ennuis ne font alors que commencer : il doit retrouver un post-humain au destin
extraordinaire et connu sous le nom de guérisseur. Il doit aussi percer le
secret de la Jachère...
■
V - LE MOYEN DE VOUS SUIVRE ET DE
VOUS CONTACTER
■
■ ■
J’espère que vous
avez passé un bon moment avec Stéphane et que vous n’avez plus qu’une
envie : visiter son univers en vous évadant vers des horizons inconnus et
fantastiques. À toute fin utile, je vous donne simplement le lien chez
l’éditeur. Vous trouverez ainsi ses œuvres, en numérique ou broché :
Si vous préférez essayer
avant d’acheter, les Éditions du 38 vous proposent une série de
nouvelles gratuites et Stéphane a joué le jeu comme beaucoup d’autres. Vous
pourrez ainsi découvrir son talent sans bourse délier et je gage qu’ensuite,
vous vous précipiterez sur ses romans. Voici sa nouvelle, Dealer d’iceberg :
Bonnes lectures et
excellente fin de journée !
Amitiés
littéraires.