J’en ai parlé dans mon précédent
article, mais je n’avais fait que survoler le sujet. Si vous écrivez des romans
noirs, l’appel à textes lancé par les Éditions du 38 est une aubaine à saisir
des deux mains. Par conséquent et pour une fois, ce billet s’adresse aux auteurs.
C’est parti !
■ Petit préambule
Je tiens à préciser que je rédige ce billet en soutien
à ma maison d’édition principale, que je le fais librement, sans contrainte ni
promesse ni contrepartie d’aucune sorte. C’est en toute indépendance que je
vous parlerai plus loin de mon expérience et de mes six années de collaboration.
Quant à mon objectivité et ma sincérité, elles ne peuvent être mises en doute,
car si j’y suis, c’est que je m’y sens bien, sinon, je serais parti depuis
longtemps. Ceux qui me connaissent le savent, je ne mâche pas mes mots et je ne
m’exprime jamais pour faire plaisir.
Dont acte ! À bon entendeur.
■ L’appel à textes spécial Polars & Thrillers
Quand une maison d’édition lance ce genre d’opération,
c’est tout simplement pour étoffer son écurie existante et diversifier l’offre
de son catalogue. Les Éditions du 38 vont très bien et proposent déjà une offre
pléthorique répartie en plusieurs collections, que ce soit pour le polar, la
SFFF, les classiques, etc.
Pour en prendre connaissance, je vous invite à suivre
le lien ci-dessous. Vous trouverez toutes les informations utiles.
■ Appel à textes : https://www.editionsdu38.com/appel-à-textes/
Pour vous inciter à franchir ce premier pas et
soumettre votre manuscrit, je vais vous parler de mon expérience personnelle dans
cette maison d’édition et pourquoi j’y suis très bien.
■ Ma présentation d’auteur, pour mieux me situer
J’écris à titre professionnel depuis 2011, avec un
lancement réel en 2012. Comme tout le monde, j’ai connu les échecs successifs,
les pièges, les loupés, les portes claquées aux nez et autres flops de notre
métier. Malgré tout, je n’ai jamais cédé aux (fausses) sirènes de l’auto-édition.
J’ai eu la volonté de continuer et croyez bien que je
me suis battu pour en arriver là. Les travers du monde éditorial, je les
connais par cœur. J’ai aussi eu ma dose d’escrocs, de pseudo éditeurs…
Par contre, à mes débuts, j’ai eu la chance
d’apprendre mon métier avec de vraies éditrices dans de grandes maisons (HQN,
Groupe Hachette, HarperCollins…). Et ma plus grande chance a été de croiser
la route des Éditions du 38. C’est là que mon destin d’auteur a basculé. Pour
être précis, le 29 avril 2016, Anita Berchenko, directrice des Éditions du 38,
m’envoyait mon premier contrat d’édition. Le tout premier d’une longue série.
■ Qui est vraiment Anita Berchenko ?
C’est la fondatrice de la maison d’édition et, par
conséquent, sa directrice générale. Au-delà de ce titre, elle est surtout la
principale éditrice et croyez-moi, elle a un flair absolu pour détecter le bon
projet et le bon auteur. C’est une véritable éditrice, avec des qualités
professionnelles irréfutables, une rigueur de chaque instant et une volonté de
fer pour garder le cap et mener sa société là où elle le veut. Mais pas à
n’importe quel prix !
Je pourrai aussi vous parler de ses qualités humaines,
de sa gentillesse, de ses conseils, cependant je préfère vous parler de son très
gros point fort : le respect de l’auteur et de son travail. Et ça, si vous
écrivez, vous devez savoir que ça ne court pas les rues.
Interlocutrice privilégiée de tous les auteurs maison,
elle a droit de vie ou de mort sur votre projet. Si elle refuse votre
manuscrit, inutile de hurler avec la meute, elle a ses raisons et vous les
expliquera calmement. Si elle l’accepte, alors elle le portera avec force et
conviction à sa publication et même au-delà.
■ C’est quoi les Éditions du 38 ?
C’est une structure moyenne, avec un beau catalogue et
une écurie bien remplie. C’est surtout un nom devenu synonyme de sérieux et de
professionnalisme dans le microcosme éditorial, avec une excellente réputation.
Je peux en parler, car j’y suis depuis de nombreuses années et je la vois
grandir, année après année, lentement mais sûrement.
Les deux points forts du 38 ? Son éditrice que je
vous ai déjà présentée et l’infographiste maison qui signe nos premières de
couvertures parmi les plus belles du marché. Non, je ne fais pas de zèle, pas
de vaines flatteries non plus, c’est tout simplement une vérité indéniable.
Regardez donc les pages de ce blog et examinez mes livres. Alors ? Vrai ou
faux ? Et quand on sait que la couverture, c’est la toute première
accroche du lecteur, vous comprenez que c’est une chance pour les auteurs du 38.
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Une partie de l'équipe et des auteurs
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■ Les points forts d’une collaboration avec le 38 ?
Ils sont nombreux et je ne parlerai que de mon
expérience.
► Le respect du travail de l’auteur. Après l’editing,
on ne modifie pas votre texte dans votre dos.
► Le respect du planning éditorial. Si Anita vous
donne une date de sortie, votre livre sera publié ce jour-là. Pas un
autre !
► Les libres échanges entre auteur et éditrice
permettant des dialogues ouverts et constructifs. Anita donne de bons conseils
et si elle vous dit que tel passage ne colle pas, vous pouvez vous fier à son avis
et revoir votre copie.
► Le 38, c’est toute une équipe qui travaille dans
l’ombre. L’assistante de direction, l’infographiste, la correctrice, les
directeurs de collection… un staff de professionnels à l’image de la
directrice. Bienveillance et professionnalisme, ça pourrait être leur devise.
► Un détail dont on a toujours du mal à parler et qui
est pourtant, ô combien primordial ! Au 38, vous n’aurez jamais à réclamer
votre arrêt des comptes ainsi que le versement de vos droits d’auteur. J’en
vois qui sourient déjà et comme je les comprends ! J’ai connu ce problème
et il n’y a rien de plus désagréable que de réclamer son dû. Avec cette maison
d’édition, vous n’aurez jamais ce problème et ça, c’est un confort de l’esprit
qui n’a pas de prix.
■ C’est bien joli tout ça, mais il y a forcément
une contrepartie, non ?
Absolument ! Et ça tient en une phrase.
Les Éditions du 38 recherchent des auteurs, qu’ils
soient confirmés ou en devenir, mais uniquement des hommes et des femmes ayant
la ferme intention de s’investir avec sérieux, rigueur et un même état d’esprit.
Autrement dit,
Si pour vous l’écriture est un passe-temps comme un autre, si votre roman fait
deux pages et demie, s’il vous a fallu dix ans pour écrire le premier chapitre,
si vous pensez que votre texte est la septième merveille, qu’il mérite le
Goncourt et que vous refusez de le retoucher… alors passez votre chemin ! Au
38, vous irez au devant d’une grande désillusion.
A contrario, si vous avez un manuscrit solide, bien
écrit, si votre tête fourmille de projets, si vous faites preuve d’humilité
comme de bonne volonté, et enfin, si vous avez envie d’entamer une collaboration
sur le long terme, avec une maison sérieuse, alors vous serez le ou la
bienvenu(e).
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Le 38 en salon
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■ Mes conseils pour bien répondre à cet appel à
textes
Maintenant que vous êtes averti, que vous savez où
vous allez mettre les pieds, je vous donne quelques bons conseils à suivre si vous
tentez l’aventure. Plus haut, je vous ai indiqué le lien pour prendre
connaissance de l’AT. Lisez-le plusieurs fois ! Imprégnez-vous de la
demande qui a été formulée, car mine de rien, à ce stade, vous avez déjà les
bonnes pistes à suivre.
Maintenant, voici quelques tuyaux et si ça va sans le
dire, ça ira encore mieux en le disant !
► Respectez impérativement toutes les directives
techniques.
► Visitez la page de la collection 38 rue du Polar.
Lisez les titres, les quatrième de couverture, imprégnez-vous de l’ambiance
générale et demandez-vous si votre projet colle à la ligne éditoriale. Ce sera
votre premier indicateur.
► Soignez votre écriture, faites-vous relire par des
proches avant l’envoi, relisez-vous plusieurs fois, n’hésitez pas à reprendre
les passages qui ne vous semblent pas suffisamment fluides.
► Soignez l’orthographe, la grammaire. Prenez le temps
de traquer vos doublons.
► Si votre roman est le lanceur d’une série, mettez en
plus le synopsis de l’épisode suivant, vous prendrez des points en prouvant que
vous êtes capable de produire la suite. Précisez aussi votre temps approximatif
pour fournir le prochain texte.
► Ne racontez pas n’importe quoi dans votre biblio ou
votre bio. Tout est vérifié. Faites preuve d’humilité, de motivation et de
sérieux.
► Si votre projet existe depuis des lustres et s’il a déjà
été refusé par d’autres maisons, c’est qu’il y a un problème dans votre texte.
Inutile de le renvoyer au 38 sans l’avoir repris et complètement réécrit.
► Si vous êtes auteur confirmé, vous devez aussi
maîtriser votre communication et en attester. En bas de votre bio, n’hésitez
pas à ajouter toutes les adresses de vos réseaux sociaux, votre site officiel,
etc. Un auteur qui ne communique pas, n’avance pas. Arrêtez de penser que la
maison d’édition doit tout faire pour vous.
► Soignez votre titre ! Mine de rien, c’est un
point important.
► Idem, soignez votre synopsis qui accompagnera votre
projet. Pourquoi ? Pour deux raisons essentielles. La première, c’est que
ce résumé va servir à l’éditrice pour jauger votre scénario. La seconde ? Compte
tenu de la difficulté à rédiger un synopsis, ce sera votre capacité à présenter
votre scénario intégral qui sera estimé. Prenez du temps pour l’écrire !
► Enfin, n’hésitez pas à contacter d’autres auteurs,
posez des questions, il n’y a pas de honte à ne pas savoir, il y en a lorsque
vous pensez tout savoir.
■ Les Éditions du 38
Une dernière piste pour bien appréhender l’esprit du
38 ? Suivez-les sur les réseaux sociaux, lisez les articles, regardez qui
publie quoi, examinez les premières de couverture…
► Site officiel :
https://www.editionsdu38.com/
► Page
Facebook : https://www.facebook.com/editionsdu38
► Twitter :
https://twitter.com/Editionsdu38
► Instgram :
https://www.instagram.com/editionsdu38/
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■ Conclusion
J’espère que ce billet vous aura donné envie de
rejoindre cette maison et son équipe. De plus, vous devriez avoir une meilleure
approche de ce que vous avez à faire pour répondre à cet appel à textes. Sur ce
blog, à la page conseils, vous trouverez d’autres tuyaux sur le métier d’auteur,
la technique d’écriture, alors n’hésitez pas à la visiter.
Et maintenant, à vous de jouer. Feu ! Vous avez
jusqu’au 31 août pour envoyer le bon projet.
Bonne chance !
Belle journée à toute et tous !
Amitiés littéraires.