samedi 31 décembre 2022

Un rapide bilan 2022 et surtout, ma vision de 2023 !

 

Il était temps de rédiger un petit billet pour bien enterrer cette année maudite et ouvrir les bras en grand à celle qui pointe le bout du nez. Je vous rassure, le bilan sera vite fait. J’ai beaucoup plus à dire sur 2023. Allez, c’est parti !

 


Le bilan 2022 ou les conséquences d’une Annus Horribilis !

Vous l’imaginez facilement, je vais avoir peu de choses à dire sur mon bilan littéraire. Et pour cause. Comment dire ça simplement et sans m’étaler ? Eh bien, j’ai failli mourir d’un infarctus et perdre la vue dans la foulée… ouais, pas très drôle tout ça, mais ceci expliquant cela, mon activité professionnelle a été réduite à un niveau se situant entre rien et pas grand-chose. Je vous rassure, je m’en suis sorti et même s’il y aura quelques rares séquelles, je reviens avec d’autant plus de détermination et la rage d’écrire.

Au moins, cette année m’a permis de constater un point important. J’ai des lectrices et des lecteurs en or massif ! Je ne compte plus les messages de soutien, les petits mots entre deux, les témoignages faits avec beaucoup de gentillesse. Vous êtes franchement adorables et je ne l’oublierai pas. Bien sûr, j’ai aussi attendu des messages, des « amis », des présences… qui ne se sont jamais manifestés. Cela dit, cette déception ne peut effacer mes grandes joies.

En tout cas, bien soutenu, j’ai remonté la pente et tout est prêt pour attaquer une année qui devrait marquer au mieux mon retour littéraire.

 

Ma vision de 2023 et mes projets

Je vous le dis tout de suite, mon rythme de publication va changer. En effet, je dois penser à ma santé et je vais revoir mes priorités, car pour être clair, je n’ai pas le choix. Dorénavant, vous devrez patienter un peu plus entre deux titres. Là encore, je vous rassure, je me connais et je sais que je ne peux pas rester sans écrire. Ça implique donc quelques semaines, quelques mois tout au plus, pour voir paraître le titre suivant, mais certainement pas des années, non plus.

Je vais avoir un entretien avec mon éditrice afin de mettre à plat tous mes projets et les faire coïncider avec ma nouvelle vie comme avec le planning éditorial. Quoi qu’il en soit, mon projet professionnel se limite aujourd’hui à un Gerfaut par an et un thriller one shot. Deux bouquins par année, c’est déjà beaucoup ! À cela pourrait s’ajouter un projet qui est encore confidentiel et sur lequel je ne vous dirai rien (comme quoi, même après un infarctus, je reste un auteur sadique ! rires).

Je vais cesser l’écriture des romans historiques pour me consacrer uniquement au roman noir. C’est mon genre de prédilection, celui que j’ai toujours préféré et pour lequel j’ai beaucoup de projets en tête. Dans la même veine, je pense arrêter aussi la série des enquêtes parallèles. Je vous en reparlerai le moment venu.

Idem, l’an prochain, je vais essayer de faire plus de salons et de rendez-vous dédicaces afin d’aller à votre rencontre. Alors, rien de sûr et tout étant lié à de nombreux facteurs difficiles à prévoir, je préfère ne pas trop m’avancer. Suivez ce blog pour être tenu informé.

Vous l’avez compris, 2023 sera l’année de mon retour et je compte bien faire de cette année celle de l’aboutissement et de la concrétisation de bon nombre de projets, confidentiels ou pas. De fait, ce sera ma revanche sur 2022 et ces 8 mois de traversée du désert. Une traversée qui a été, somme toute, très bénéfique, car j’ai pu engranger de nouvelles idées de romans, mais ça n’en demeure pas moins un terrible cauchemar dans lequel je suis resté englué trop longtemps.

 

Mes remerciements

En tout premier lieu, merci à ma femme, Caroline, qui est restée à mes côtés pendant tous ces mois terribles et m’a offert un soutien indéfectible et protecteur. Merci à ma famille, mes tantes, et à mes ami(e)s les plus proches, toujours présents. On ne réalise pas toujours le bonheur que peut causer un simple SMS ou un appel de quelques minutes… Merci à Anita, mon éditrice, qui a été toujours là, à prendre de mes nouvelles, ainsi qu’à sa famille et aux collègues du 38. Merci à mes lectrices et mes lecteurs pour leur extrême gentillesse.

 

Mes souhaits pour vous

Que vous soyez un de mes lecteurs ou simplement de passage sur ce blog, je vous adresse mes meilleurs vœux de Santé, de Bonheur et de Prospérité. Que 2023 comble tous vos rêves et réalise vos espoirs, même les plus fous et les plus secrets.

 

 

Belle dernière journée de 2022 à toute et tous !

Amitiés littéraires.

vendredi 18 novembre 2022

De retour, avec des bonnes nouvelles !

Depuis début mai, ce blog est resté silencieux et pour cause. Il est temps de se remettre au travail, même si tout n’est pas encore rentré dans l’ordre comme je le souhaite. J’ai beaucoup de choses à vous dire, alors c’est parti !



La santé est un bien précieux ! Maintenant, je le sais.

Côté cœur, tout va bien. Je suis très bien suivi et, hormis la prise de poids à cause de l’arrêt du tabac, rien à signaler. Pourvu que ça dure !

Pour mes yeux, c’est un bilan plus que mitigé. Après les IRM, les opérations, le suivi et tout le Saint Frusquin, je ne suis pas encore sorti d’affaire. Le 16 décembre prochain, je saurai si je dois encore subir d’autres interventions en 2023.

Par conséquent, je ne suis pas encore tout à fait opérationnel pour écrire et il est clair que plus rien ne sera comme avant. Je devrai adopter un autre rythme de travail une autre façon de vivre aussi et ça ne sera pas simple de concilier le tout. Mais j’y arriverai ! Marche ou crève, soldat, c’est la dure loi de la vie.

Bien ! Après ces galères, on passe aux bonnes nouvelles ?

 


Le salon SANG POUR SANG POLAR de Franqueville-Saint-Pierre

C’est un des meilleurs salons de ma région, d’autant plus qu’il est spécialisé en roman noir et vous n’y trouverez que des auteurs du genre. C’est tout simplement génial ! L’organisation est tirée au cordeau, le lieu est chaleureux et la disposition des tables offre un cadre relativement intimiste. Ajoutez que c’est la librairie Colbert qui gère les stocks comme les ventes et vous comprenez que c’est LE salon qu’il faut visiter pour tous les amateurs de polars et de thrillers !

Page Facebook : https://www.facebook.com/sangpoursangpolarfsp76520/

 


EX TENEBRIS est finaliste du prix !

Vous imaginez bien qu’après une telle annus horribilis pour ma santé, une telle nouvelle m’a fait énormément de bien et beaucoup touché ! Alors, oui, j’espère gagner ce prix, mais en toute sincérité, être finaliste est déjà un grand bonheur pour moi. Il ne me reste plus qu’à faire preuve de patience jusqu’à dimanche midi ou le gagnant sera annoncé par l’organisation.

 

Ce blog a dix ans… déjà !

Eh oui ! Le 17 novembre 2012, je lançais ce site pour accompagner mes premiers pas dans l’écriture professionnelle. 10 ans et pratiquement 1 million de pages vues. Alors pour cet anniversaire important pour moi, je remercie celles et ceux qui me suivent depuis mes débuts ! Sans vous, je n’y serai jamais arrivé et comme le chemin est encore long, merci de bien vouloir poursuivre cette belle aventure à mes côtés. En effet, j’ai encore beaucoup à apprendre, des progrès à faire, une multitude de romans à écrire, et cela ne pourra se faire qu’avec vous tous.

 

Et demain ?

Je le disais plus haut, bien des choses vont changer, à commencer par mon rythme de publications. Et ça, les amis, tout comme moi, il faudra vous y faire ! Je serai moins présent sur les réseaux pour des raisons évidentes et, pour l’aspect professionnel de mon futur planning, je privilégierai le temps d’écriture à tout le reste.

Cela étant dit, 2023 sear tout de même une année charnière et si je me montre aussi affirmatif, ce n’est pas sans raison. Il est encore trop tôt pour en parler, mais vous devriez avoir de belles surprises l’an prochain, je vous le dis !

Idem, je vais initier des chantiers importants avec, entre autres, la refonte de ce blog qui mérite un bon lifting après tant d’années de bons et loyaux services.

 

 

Venez nombreux à Franqueville-Saint-Pierre ! Je vous y attendrai ce dimanche.

Belle journée à toute et tous !

Amitiés littéraires.

samedi 7 mai 2022

Ça n'arrive pas qu'aux autres... la preuve !

J’espère très sincèrement que ce billet sera le premier et le dernier du genre ! Ce qui suit n’est pas une fiction, mais bien pour moi, le partage des 72 heures les plus angoissantes de ces dernières années.

 



La douleur ouvre le champ des possibles. Les pires, bien entendu.

Dans la nuit de dimanche à lundi, bien installé devant un documentaire intéressant, j’ai ressenti une pression sourde au niveau du cœur. C’est parti aussi vite que c’était venu et je n’y ai prêté aucune attention. Mais c’est revenu. Et c’est resté. Puis la gêne s’est faite lancinante, suffisamment agaçante pour m’empêcher de dormir. Sensation étrange et instinctive que quelque chose ne va pas. À l’aube, je sentais que j’étais en danger, sans oser me l’avouer. Et quelques heures plus tard, c’est Madame qui a appelé le 15.

 


Les pompiers m’on offert le transport !

Le médecin du 15 a vite traduit ce qui m’arrivait et il m’a envoyé une ambulance. C’est donc un VSAV qui s’est déplacé, avec trois pompiers, aussi sympathiques qu’efficaces. Bon, on passe sur le relevé des constantes qui était catastrophique. Ils m’ont embarqué pour Charles Nicolle, le CHU de Rouen, dans un trajet très rapide pour l’urgence vitale, mais avec une bonne humeur très apaisante. J’ai une énorme pensée pour ces hommes qui mettent si souvent leur vie en jeu pour sauver leur prochain. Quelle que soit votre caserne, Maromme, Deville ou Canteleu, je vous salue bien bas, Messieurs, avec un profond respect et vous adresse mes remerciements les plus chaleureux.

 


Au CHU, ça a commencé par les urgences !

Escorté par les pompiers, tout s’est bien passé et mon admission a été rapide. Déjà à ce stade, j’ai pu apprécier la disponibilité de tous les soignants qui se mettent en quatre, malgré des situations souvent urgentes à gérer et des familles traumatisées qu’il faut rassurer. Alors, oui, je me suis retrouvé pendant des heures sur un brancard dans le couloir. Oui, mais j’ai été bien suivi, j’ai fait pas mal d’examens, des radios, et pas un quart d’heure sans qu’une infirmière, un interne ou un médecin ne passe me voir pour prendre de mes nouvelles et surtout, vérifier mes constantes. Au cours de l’après-midi, la sanction est tombée : je souffrais soit d’une embolie pulmonaire, soit d’un infarctus. Par conséquent, je me suis retrouvé en Cardiologie, soins intensifs.

 


Service Cardiologie - soins intensifs

Alors, dans la région, tout le monde le sait. La Cardio du CHU est un service de pointe, ultra-moderne, très réputé, y compris à l’extérieur de nos frontières. Ici, il y a même eu des premières mondiales sur la désynchronisation cardiaque. Donc, ce service, c’est du sérieux ! En fin de journée, le doute était vite levé. J’avais fait un infarctus du myocarde et dès mardi, donc le lendemain, je passais au bloc pour subir une coronarographie et la pose d’un stent. Bref, ils m’ont soigné et tout s’est très bien passé. Merci pour la technique de pointe !

 


Au-delà des techniques modernes d’investigation et de soin, quid de l’humain ?

En cardiologie, on est en droit de s’attendre à de l’urgence en toute chose et à des soins dispensés sur du matériel high-tech. Je viens de vous le dire, tout ça, c’est déjà de l’acquis pour ce service. Mais à quoi servirait ces belles technologies sans l’humain ?

À Rouen, ils m’ont remis sur pied en 72 heures, mais sans oublier la bienveillance des rapports humains. J’ai vraiment été dorloté, chouchouté et traité de la meilleure des manières, sans pour autant négliger l’aspect médical de ma pathologie. Croyez-moi, c’est très rassurant quand on répond à toutes vos questions pour expliquer ce vous arrive.

L’infarctus du myocarde, rien que le nom évoque des fins tragiques et ça fait très peur ! Oui, je peux dire que le couperet est passé très près cette fois. Cependant, dans ce service, j’ai été très bien soigné et vraiment entouré par des femmes et des hommes qui ont su rester humains en plus de leurs nombreuses qualités professionnelles. Agents de service, aides-soignantes, infirmières, internes, médecins, chirurgiens… je n’ai pas su mémoriser tous vos prénoms, mais sachez que je ne vous oublierai jamais. Oui, parce qu’en plus de m’avoir sauvé, vous m’avez ouvert la porte sur une autre vie.

 


Quelles conséquences pour l’auteur que je suis ?

Cette triste aventure a failli me coûter la vie et, forcément, ça va impacter mon avenir d’homme comme celui d’écrivain.

C’est étrange, mais ce n’est pas la première fois que je vois la mort en face. Pourtant, cet infarctus a tout bouleversé dans ma tête et fait voler en éclats bien des principes et de nombreuses vérités que je pensais indéboulonnables.

Aussi, je profite de ce billet pour vous annoncer, chères lectrices et chers lecteurs, que je vais considérablement lever le pied et ralentir mon rythme de production. Non, je ne vais pas arrêter d’écrire, pas de panique ! Je veux juste me consacrer un peu plus aux miens et à ma vie, prendre du recul, souffler un peu et le moment venu, entamer une nouvelle vie professionnelle, sans y sacrifier ma santé et toutes mes libertés.

Vous l’avez compris, cet infarctus m’a rappelé que nous ne sommes pas éternels et que la vie, un jour ou l’autre, ça finit toujours mal… mais le plus tard possible, c’est tout ce que je demande.

 


Encore quelques remerciements

Ma profonde gratitude va tout d’abord à Caroline, ma femme, qui a été présente d’un bout à l’autre de cet épisode de vie, ô combien angoissant. Un grand merci à ma famille, mes beaux-parents et ma petite belle-sœur, à mes tantes et surtout, à Mélanie, ma fille. Un autre remerciement à mon éditrice, Anita, qui m’aide pendant cette passe difficile. D’autres mercis aux amis proches comme aux plus lointains, qui se sont manifestés, sans faire de bruit, mais avec une gentillesse qui m’a fait beaucoup de bien. Quelques mots, un SMS, un appel, un mail… pas grand-chose, en réalité, mais ces petites attentions trouvent un écho démesuré chez celui qui est fauché par la maladie. Enfin, mes derniers remerciements iront à mes lectrices et mes lecteurs qui m’ont témoigné leur sympathie via le groupe ou par message privé.

 

Maintenant, vous êtes prévenu, je suis en mode convalescence et repos pour le mois à venir ! Merci de votre compréhension et de votre patience.

 

Belle journée et bon week-end à toute et tous !

Amitiés littéraires.

 

Nota Bene : J’imagine que vous serez nombreux à m’écrire en prenant connaissance de ce billet. Ne soyez pas vexé, mais je ne répondrai pas. car il est hors de question que je pesse des heures devant le clavier. Je vous prie de bien vouloir m’en excuser par avance. Merci.

mercredi 6 avril 2022

L'appel à textes spécial Polar des Éditions du 38, une opportunité à saisir !

J’en ai parlé dans mon précédent article, mais je n’avais fait que survoler le sujet. Si vous écrivez des romans noirs, l’appel à textes lancé par les Éditions du 38 est une aubaine à saisir des deux mains. Par conséquent et pour une fois, ce billet s’adresse aux auteurs. C’est parti !

 


Petit préambule

Je tiens à préciser que je rédige ce billet en soutien à ma maison d’édition principale, que je le fais librement, sans contrainte ni promesse ni contrepartie d’aucune sorte. C’est en toute indépendance que je vous parlerai plus loin de mon expérience et de mes six années de collaboration. Quant à mon objectivité et ma sincérité, elles ne peuvent être mises en doute, car si j’y suis, c’est que je m’y sens bien, sinon, je serais parti depuis longtemps. Ceux qui me connaissent le savent, je ne mâche pas mes mots et je ne m’exprime jamais pour faire plaisir.

Dont acte ! À bon entendeur.

 

L’appel à textes spécial Polars & Thrillers

Quand une maison d’édition lance ce genre d’opération, c’est tout simplement pour étoffer son écurie existante et diversifier l’offre de son catalogue. Les Éditions du 38 vont très bien et proposent déjà une offre pléthorique répartie en plusieurs collections, que ce soit pour le polar, la SFFF, les classiques, etc.

Pour en prendre connaissance, je vous invite à suivre le lien ci-dessous. Vous trouverez toutes les informations utiles.

 

Appel à textes : https://www.editionsdu38.com/appel-à-textes/

 

Pour vous inciter à franchir ce premier pas et soumettre votre manuscrit, je vais vous parler de mon expérience personnelle dans cette maison d’édition et pourquoi j’y suis très bien.

 

Ma présentation d’auteur, pour mieux me situer

J’écris à titre professionnel depuis 2011, avec un lancement réel en 2012. Comme tout le monde, j’ai connu les échecs successifs, les pièges, les loupés, les portes claquées aux nez et autres flops de notre métier. Malgré tout, je n’ai jamais cédé aux (fausses) sirènes de l’auto-édition.

J’ai eu la volonté de continuer et croyez bien que je me suis battu pour en arriver là. Les travers du monde éditorial, je les connais par cœur. J’ai aussi eu ma dose d’escrocs, de pseudo éditeurs…

Par contre, à mes débuts, j’ai eu la chance d’apprendre mon métier avec de vraies éditrices dans de grandes maisons (HQN, Groupe Hachette, HarperCollins…). Et ma plus grande chance a été de croiser la route des Éditions du 38. C’est là que mon destin d’auteur a basculé. Pour être précis, le 29 avril 2016, Anita Berchenko, directrice des Éditions du 38, m’envoyait mon premier contrat d’édition. Le tout premier d’une longue série.

 

 

Qui est vraiment Anita Berchenko ?

C’est la fondatrice de la maison d’édition et, par conséquent, sa directrice générale. Au-delà de ce titre, elle est surtout la principale éditrice et croyez-moi, elle a un flair absolu pour détecter le bon projet et le bon auteur. C’est une véritable éditrice, avec des qualités professionnelles irréfutables, une rigueur de chaque instant et une volonté de fer pour garder le cap et mener sa société là où elle le veut. Mais pas à n’importe quel prix !

Je pourrai aussi vous parler de ses qualités humaines, de sa gentillesse, de ses conseils, cependant je préfère vous parler de son très gros point fort : le respect de l’auteur et de son travail. Et ça, si vous écrivez, vous devez savoir que ça ne court pas les rues.

Interlocutrice privilégiée de tous les auteurs maison, elle a droit de vie ou de mort sur votre projet. Si elle refuse votre manuscrit, inutile de hurler avec la meute, elle a ses raisons et vous les expliquera calmement. Si elle l’accepte, alors elle le portera avec force et conviction à sa publication et même au-delà.

 

C’est quoi les Éditions du 38 ?

C’est une structure moyenne, avec un beau catalogue et une écurie bien remplie. C’est surtout un nom devenu synonyme de sérieux et de professionnalisme dans le microcosme éditorial, avec une excellente réputation. Je peux en parler, car j’y suis depuis de nombreuses années et je la vois grandir, année après année, lentement mais sûrement.

Les deux points forts du 38 ? Son éditrice que je vous ai déjà présentée et l’infographiste maison qui signe nos premières de couvertures parmi les plus belles du marché. Non, je ne fais pas de zèle, pas de vaines flatteries non plus, c’est tout simplement une vérité indéniable. Regardez donc les pages de ce blog et examinez mes livres. Alors ? Vrai ou faux ? Et quand on sait que la couverture, c’est la toute première accroche du lecteur, vous comprenez que c’est une chance pour les auteurs du 38.

 

Une partie de l'équipe et des auteurs

Les points forts d’une collaboration avec le 38 ?

Ils sont nombreux et je ne parlerai que de mon expérience.

► Le respect du travail de l’auteur. Après l’editing, on ne modifie pas votre texte dans votre dos.

► Le respect du planning éditorial. Si Anita vous donne une date de sortie, votre livre sera publié ce jour-là. Pas un autre !

► Les libres échanges entre auteur et éditrice permettant des dialogues ouverts et constructifs. Anita donne de bons conseils et si elle vous dit que tel passage ne colle pas, vous pouvez vous fier à son avis et revoir votre copie.

► Le 38, c’est toute une équipe qui travaille dans l’ombre. L’assistante de direction, l’infographiste, la correctrice, les directeurs de collection… un staff de professionnels à l’image de la directrice. Bienveillance et professionnalisme, ça pourrait être leur devise.

► Un détail dont on a toujours du mal à parler et qui est pourtant, ô combien primordial ! Au 38, vous n’aurez jamais à réclamer votre arrêt des comptes ainsi que le versement de vos droits d’auteur. J’en vois qui sourient déjà et comme je les comprends ! J’ai connu ce problème et il n’y a rien de plus désagréable que de réclamer son dû. Avec cette maison d’édition, vous n’aurez jamais ce problème et ça, c’est un confort de l’esprit qui n’a pas de prix.

 

C’est bien joli tout ça, mais il y a forcément une contrepartie, non ?

Absolument ! Et ça tient en une phrase.

Les Éditions du 38 recherchent des auteurs, qu’ils soient confirmés ou en devenir, mais uniquement des hommes et des femmes ayant la ferme intention de s’investir avec sérieux, rigueur et un même état d’esprit.

 Autrement dit, Si pour vous l’écriture est un passe-temps comme un autre, si votre roman fait deux pages et demie, s’il vous a fallu dix ans pour écrire le premier chapitre, si vous pensez que votre texte est la septième merveille, qu’il mérite le Goncourt et que vous refusez de le retoucher… alors passez votre chemin ! Au 38, vous irez au devant d’une grande désillusion.

A contrario, si vous avez un manuscrit solide, bien écrit, si votre tête fourmille de projets, si vous faites preuve d’humilité comme de bonne volonté, et enfin, si vous avez envie d’entamer une collaboration sur le long terme, avec une maison sérieuse, alors vous serez le ou la bienvenu(e).

 

Le 38 en salon

Mes conseils pour bien répondre à cet appel à textes

Maintenant que vous êtes averti, que vous savez où vous allez mettre les pieds, je vous donne quelques bons conseils à suivre si vous tentez l’aventure. Plus haut, je vous ai indiqué le lien pour prendre connaissance de l’AT. Lisez-le plusieurs fois ! Imprégnez-vous de la demande qui a été formulée, car mine de rien, à ce stade, vous avez déjà les bonnes pistes à suivre.

Maintenant, voici quelques tuyaux et si ça va sans le dire, ça ira encore mieux en le disant !

 

► Respectez impérativement toutes les directives techniques.

► Visitez la page de la collection 38 rue du Polar. Lisez les titres, les quatrième de couverture, imprégnez-vous de l’ambiance générale et demandez-vous si votre projet colle à la ligne éditoriale. Ce sera votre premier indicateur.

► Soignez votre écriture, faites-vous relire par des proches avant l’envoi, relisez-vous plusieurs fois, n’hésitez pas à reprendre les passages qui ne vous semblent pas suffisamment fluides.

► Soignez l’orthographe, la grammaire. Prenez le temps de traquer vos doublons.

► Si votre roman est le lanceur d’une série, mettez en plus le synopsis de l’épisode suivant, vous prendrez des points en prouvant que vous êtes capable de produire la suite. Précisez aussi votre temps approximatif pour fournir le prochain texte.

► Ne racontez pas n’importe quoi dans votre biblio ou votre bio. Tout est vérifié. Faites preuve d’humilité, de motivation et de sérieux.

► Si votre projet existe depuis des lustres et s’il a déjà été refusé par d’autres maisons, c’est qu’il y a un problème dans votre texte. Inutile de le renvoyer au 38 sans l’avoir repris et complètement réécrit.

► Si vous êtes auteur confirmé, vous devez aussi maîtriser votre communication et en attester. En bas de votre bio, n’hésitez pas à ajouter toutes les adresses de vos réseaux sociaux, votre site officiel, etc. Un auteur qui ne communique pas, n’avance pas. Arrêtez de penser que la maison d’édition doit tout faire pour vous.

► Soignez votre titre ! Mine de rien, c’est un point important.

► Idem, soignez votre synopsis qui accompagnera votre projet. Pourquoi ? Pour deux raisons essentielles. La première, c’est que ce résumé va servir à l’éditrice pour jauger votre scénario. La seconde ? Compte tenu de la difficulté à rédiger un synopsis, ce sera votre capacité à présenter votre scénario intégral qui sera estimé. Prenez du temps pour l’écrire !

► Enfin, n’hésitez pas à contacter d’autres auteurs, posez des questions, il n’y a pas de honte à ne pas savoir, il y en a lorsque vous pensez tout savoir.

 


Les Éditions du 38

Une dernière piste pour bien appréhender l’esprit du 38 ? Suivez-les sur les réseaux sociaux, lisez les articles, regardez qui publie quoi, examinez les premières de couverture…

 Site officiel : https://www.editionsdu38.com/

 Page Facebook : https://www.facebook.com/editionsdu38

 Twitter : https://twitter.com/Editionsdu38

 Instgram : https://www.instagram.com/editionsdu38/

 

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Conclusion

J’espère que ce billet vous aura donné envie de rejoindre cette maison et son équipe. De plus, vous devriez avoir une meilleure approche de ce que vous avez à faire pour répondre à cet appel à textes. Sur ce blog, à la page conseils, vous trouverez d’autres tuyaux sur le métier d’auteur, la technique d’écriture, alors n’hésitez pas à la visiter.

Et maintenant, à vous de jouer. Feu ! Vous avez jusqu’au 31 août pour envoyer le bon projet.

Bonne chance !

 

 

Belle journée à toute et tous !

Amitiés littéraires.