dimanche 29 avril 2018

Les larmes de Satan, réécriture terminée !


Vous l’avez peut-être lu ou pas, mais je vous préviens tout de suite, ce roman a été complètement réécrit et on peut d’ores et déjà parler d’une réelle nouveauté. Ce travail m’a tenu en haleine pendant de longues semaines et je vous raconte les grandes lignes de sa réfection totale ci-après. Bonne lecture !

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Les larmes de Satan - Avant
C’était déjà un pavé qui représentait des heures de lecture et que vous aviez été nombreux à apprécier, à commenter de manière élogieuse et dont les émotions suscitées avaient ébranlé plus d’un lecteur. Petit message personnel à l’attention de celles et ceux qui l’avaient lu, vous pourrez le relire sans problème. Je vous explique plus loin pourquoi.

La réécriture
Au total, j’ai investi six longues semaines de réécriture et plus de 550 heures de recherches, de concentration, d’écriture, de corrections... Il y a eu plusieurs phases et j’ai commencé par corriger des incohérences. Un exemple ? Eh bien, certaines rues ne portaient pas le même nom pendant la Seconde Guerre mondiale. Idem pour les départements de la ceinture parisienne. Le livre reposant sur l’Histoire, je devais à mes lecteurs une crédibilité complète, jusqu’au moindre détail, comme les chiffres, les lieux, les dates.
J’en parlerai plus loin pour l’aspect technique, mais pour faire simple, j’ai repris le scénario d’origine et côté volume, j’ai ajouté l’équivalent d’un roman supplémentaire. C’est donc le plus long récit que j’ai rédigé et pour faire la comparaison, Les larmes de Satan représente à peu près deux fois Les moissons perdues, mon roman sur la Première Guerre mondiale.
J’ai donc décomposé le récit et traité chapitre par chapitre. Pour vous donner une idée, j’ai calculé qu’un chapitre de l’ancienne version en représentait 2,19 pour la nouvelle, ce qui rendra la lecture plus fluide avec un rythme plus soutenu et percutant.
Ensuite, j’ai travaillé sur deux axes principaux, l’écriture en elle-même et le rendu émotionnel, que ce soit pour les scènes d’action ou les autres, plus dramatiques. Entre le développement et l’affinage de l’existant, le récit a plus de consistance, d’épaisseur et la tension est réellement supérieure à l’ancien. En résumé, il n’y a pas de repos, aucune longueur et le page turning est amplifié, bien entendu.

Et côté plus technique ?
C’est un chapitre qui parlera certainement plus aux auteurs. Cependant, même si vous n’y connaissez pas grand-chose, ça vous donnera un aperçu de la transformation.
AV = Ancienne Version
NV = Nouvelle Version
D = Différence AV / NV
SEC = Signes Espaces Comprises

— AV : 495 pages Word - NV : 617 pages Word - D = + 122 pages Word
— AV : 247.278 mots - NV : 321.872 mots - D = + 74.594 mots
— AV : 1.428.515 SEC - NV : 1.862.953 SEC - D = + 434.438 SEC

Globalement, le récit a augmenté de 30 %, ce qui devrait donner un livre numérique de 1.000 pages environ !

Les larmes de Satan - Après
Eh bien, je commence par la bonne nouvelle. Les larmes de Satan sera édité en numérique et papier ! Vous pourrez remercier les Éditions du 38 ! Deuxième scoop, je sais que vous en êtes friand, la sortie papier se fera en 3 volumes, de 350 à 400 pages chacun. Désolé, les maquettes ne sont pas finalisées au moment où j’écris ces lignes, je ne peux donc rien vous dire de très précis comme le prix, par exemple, mais une chose demeure certaine, avec l’éditrice, nous veillerons à les publier à des dates rapprochées. Il n’y aura pas trop d’attente entre chaque opus. Promis !
Autre point, la première de couverture sera revue par notre infographiste maison. La nouvelle est vraiment magnifique et avant de vous révéler les trois couvertures, une par tome, il faudra patienter un peu ! Le premier devrait sortir en juin 2018. Ne le loupez pas !

Et sinon, Les Larmes de Satan, ça parle de quoi ?
Vous allez découvrir Antoine Boulan, le personnage principal de cette longue saga, de sa naissance en 1917 jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale, en 1944, quand les tribunaux d’épuration ont commencé à œuvrer. Bien entendu, si la plupart des personnages sont fictifs, tout le récit repose sur des réalités historiques.
Antoine est un bébé abandonné et il va passer les premières années de sa vie aux Enfants Trouvés. Il y trouvera sa mère adoptive et va grandir dans la violence. Plus tard, il devient l'un des petits malfrats qui ont peuplé Pigalle, avant-guerre. Puis il sera condamné et entrera presque par hasard dans la Résistance. Vous le verrez évoluer pour devenir un illustre combattant, parfois contre lui-même, en quête d’une rédemption qui le poussera aux pires extrémités, les plus folles et les plus courageuses. De Paris au bagne de Saint-Laurent-du-Maroni, des plages de Dunkerque en repassant par Paris pour se retrouver dans le Loiret et finir en Pologne, à Auschwitz Birkenau, vous allez suivre pas-à-pas le destin d’un orphelin à qui la vie n’a fait aucun cadeau. Vous allez vibrer, avoir peur, vous ressentirez les drames comme si vous y étiez et vos larmes couleront... Je l’ai voulu ainsi et croyez-moi, les plus fortes émotions seront au rendez-vous.

Conclusion
On m’a souvent posé la question... Finalement, qu’est-ce que c’est exactement, les larmes de Satan. Eh bien, j’y réponds maintenant. Quand on survit dans les pires situations, au milieu d’une guerre barbare et cruelle, parfois, du fond de l’enfer, Satan pleure aussi devant les atrocités que seul le genre humain est capable de produire...
Cela vous donnera le ton du livre.

Bonne fin de week-end.
Amitiés littéraires.