Après
quatre années passées dans l’écriture et la publication à compte d’éditeur,
après avoir essuyé les critiques insultantes des premiers temps, affronté
certains lobbyings sur Amazon et compris le système, je pense pouvoir parler
aujourd’hui des réseaux sociaux littéraires. Pourquoi avoir mis Babelio à part ?
Eh bien, pour le comprendre, lisez l’article qui suit.
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Les réseaux sociaux littéraires
Ils
sont nombreux et de qualité bien différente. Babelio, Booknode, Goodreads, etc.
ces noms ne vous sont pas inconnus et chacun d’entre vous y trouve son compte, en
fonction de ses goûts, de l’attrait spécifique de telle ou telle plate-forme ou
de ce qu’il vient y faire.
À
l’origine, le but de ces sites est de partager une passion commune, les livres
et leur lecture, et de pouvoir y écrire ses commentaires. On vient y chercher
des avis, lire des citations extraites des ouvrages, se faire une idée sur un
auteur et ainsi de suite. Le but est louable et comme toute auberge espagnole,
on y trouve un peu ce que l’on y apporte. Malheureusement, la route qui mène à
l’enfer est pavée de bonnes (mauvaises ?)
intentions.
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Le problème de l’anonymat
Comme
partout ailleurs, l’accès à ces sites se fait sous couvert d’un pseudonyme, ce
qui arrange bien les affaires de certains. C’est regrettable, car si la plupart
vient effectivement parler de livres avec d’autres passionnés, ce n’est pas le
cas de tout le monde. Peut-être qu’un jour, on comprendra que les sites de critique,
quels qu’ils soient d’ailleurs, devraient être soumis à l’obligation de l’identité
et ainsi, avant de dire n’importe quoi, les plaisantins réfléchiraient à deux
fois. On a le droit de rêver...
■ Les problèmes de certains réseaux sociaux
littéraires
On
oubliera vite les copinages, les lobbyings, les refoulés et autres déçus de l’aventure
littéraire pour rentrer un peu plus dans la technique. Je ne citerai pas le
site, mais l’un d’eux vous propose de juger un livre selon dix critères précis
dont la pédagogie et l’humour. Étant auteur de polars, de thrillers ou encore de
récits érotiques, je ne me sens pas trop concerné par cet aspect des choses. D’ailleurs,
les visiteurs de bonne foi n’y mettent aucune note tandis que d’autres ne se
gênent pas. Vous mettriez quelle note en humour à un thriller ésotérique, vous ?
Eh bien, voilà le moyen simple et discret de descendre un titre en flammes. Je
dis ça, je dis rien, bien entendu...
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Conclusion
Je
le disais en préambule, en quatre années, j’ai eu l’occasion d’observer les
agissements, les modus operandi des visiteurs ou des administrateurs de ces
réseaux sociaux. Cela m’a souvent laissé un goût amer et je ne vais pas lancer
de polémique sur le sujet. Au lieu d’évoquer le mauvais, voire le très mauvais,
je préfère mettre en avant ce qui est bien meilleur et vous parler de l’un d’eux,
celui qui a retenu mon attention, mais dans le bon sens cette fois.
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Babelio et sa communauté
Le
site Babelio a fait peau neuve il y a peu de temps et la charte graphique est
agréable, simple, ergonomique et très fonctionnelle. Au-delà de l’attrait
plaisant d’une page aérée et lisible, vous n’avez pas 36.000 entrées, on ne
vous demande pas d’évaluer la pédagogie d’un livre érotique et surtout, la
communauté, peut-être moins nombreuse, me semble plus efficace, neutre et
impartiale. Comme vous le savez, je préfère la qualité à la quantité.
Le
système est identique comme partout ailleurs, vous pouvez créer votre profil ou
interagir directement depuis Facebook, laisser votre avis, ajouter de nouveaux
livres, prendre connaissance des retours d’autres passionnés, etc.
De
plus, vous pourrez participer à des jeux, des quiz, des concours, tenter de
gagner des livres, mais personnellement, ce qui m’a le plus intéressé, ce sont
les lettres d’informations envoyées par e-mail et très régulières. J’ai souvent
lu des anecdotes, découvert des titres et pris connaissance de renseignements
qui m’intéressaient en tant qu’auteur.
Enfin,
l’équipe des administrateur ne se cache pas, contrairement à d’autres et ils
répondent quand vous leur écrivez. Si ! Si ! J’ai fait le test. Ce sont
les seuls à répondre...
Pour
conclure sur le sérieux de ce site, je termine en vous précisant que les partenaires
de Babelio sont l’émission de télévision, Un livre un jour, le Ministère de la
Culture, le Centre National du Livre et Actualitte.com. Le décor est planté, c’est
du sérieux.
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En conclusion sur Babelio
Eh
bien, j’ai tranché et décidé d’en parler, tout simplement parce que je les
considère comme le meilleur réseau social littéraire. Par conséquent, si vous
me lisez, n’hésitez pas à me suivre sur Babelio. Pour cela, en colonne de
gauche, vous trouverez le lien direct qui vous mènera sur ma page auteur chez
eux. Je sais que dans cette communauté, la grande majorité des blogueuses qui
me suit fidèlement depuis mes débuts s’y trouve et me chronique aussi sur cette
plate-forme. Merci à toutes ! Enfin, pour découvrir d’autres auteurs, lire
des commentaires objectifs, ce sera l’endroit adéquat. Bonne visite !
Une
dernière précision. Je ne suis lié à Babelio d’aucune manière et à quelque
titre que ce soit. J’ai partagé avec vous le fruit de mes investigations, de
mes déceptions et de mes rares moments de plaisir dès que l’on aborde le sujet
des réseaux sociaux littéraires. J’ai fait un choix personnel, rien ne vous
oblige à le suivre.
Excellente
journée,
Amitiés
littéraires.