Mes
lecteurs fidèles ont déjà compris de quoi il s’agissait et si vous me suivez depuis
mes débuts, le titre a dû vous interpeler. La
Dame de Crozon sera disponible le 15
janvier dans sa version numérique et quelques jours plus tard en broché,
aux Éditions du 38. En attendant, je
vous raconte tout sur ce roman qui a vu le jour en 2013 et que je viens de
réécrire. Si vous voulez tout savoir, suivez le guide !
■
La Dame de Crozon, la genèse !
À
l’origine, ce roman historique s’intitulait Maelys de Crozon - La malédiction. J’ai pu récupérer les droits
auprès du premier éditeur (qu’il en soit
encore une fois remercié) et je les ai confiés à mon éditrice principale, Anita Berchenko, la directrice du 38.
Mais avant de le ressortir, je me suis attelé à une tâche ô combien difficile
et ingrate ! La réécriture dont je vous parle au chapitre suivant.
Ce
récit, je l’avais en tête depuis longtemps. En effet, dès mes débuts, je voulais
écrire des polars et des historiques, car je suis passionné par les intrigues
policières comme par l’Histoire. Le Moyen Âge est une époque qui m’a toujours
attiré, avec les Croisades, les mystères des Templiers, les grandes découvertes
et je vous en passe… De plus, le XIIe siècle a été la période des
bâtisseurs, des guildes de métiers et je souhaitais autant évoquer la confrérie
des Maçons qui élevaient des cathédrales que les savants qui ont exploré les
universités du Proche-Orient en voyageant vers la Terre Sainte pour rapporter
dans leurs bagages des sciences qui deviendraient les piliers de notre société.
Je désirais raconter les problèmes de vassalité, la dureté de la vie, les
maladies, la famine, tous ces troubles qui ont parsemé ces âges sombres et
farouches. Il me fallait des mystères, des secrets, une malédiction, une
prophétie, sans oublier que seul le Duché de Bretagne pouvait abriter un tel
récit, car c’est sur cette terre de légendes qu’œuvraient les Druides, bien
obligés de cohabiter avec l’Église et ses représentants trop souvent hermétiques
à une spiritualité différente. Je voulais raconter une grande histoire d’amour,
de belles amitiés autant que décrire le carnage des batailles, expliquer le
feutrage de la laine ou l’apport des foires ainsi que les translations des
reliques…
En
résumé, j’avais un grand projet et vous retrouverez tout ce que je viens d’énumérer
- et plus encore ! - dans La
Dame de Crozon qui sera, bien entendu, un… « gros pavé » ! Pour
faire court, vous assisterez à la naissance d’une ville grâce aux moyens disponibles
à cette époque, à travers un récit qui vous fera chavirer le cœur et vivre des
émotions fortes. Du moins, je l’espère ! Enfin, vous découvrirez des
personnages réels et des détails géographiques ou historiques ayant un rapport
avec l’Histoire de la ville de Crozon, dans le Finistère. J’ai pris quelques
libertés avec tout cela, mais n’oubliez pas qu’il s’agit d’un roman, même s’il
repose sur de grandes vérités, des personnes ou des faits ayant existé à cette
époque.
■
La réécriture
Je
le disais précédemment, en récupérant ce livre, je savais ce qui m’attendait. Relire
le texte dans son intégralité, faire l’inventaire des erreurs, des
incohérences, des faiblesses de l’écriture et tout reprendre de fond en comble,
en m’offrant au passage quelques
changements - et pas des moindres !
- ainsi que beaucoup d’améliorations en ajoutant des scènes. Bref, un travail de
titan ! Eh oui, comprenez bien ce que je souhaite vous expliquer. Entre
2013 et 2018, cinq longues années se sont écoulées ! Entendez par là que j’ai
dû apprendre mon métier, j’ai progressé, écrit (environ 80 nouvelles et 21 romans)… et c’est ainsi que j’ai pu voir
mes erreurs de débutant. Le travail qui en a découlé était à la hauteur du manque
abyssal de technique d’écriture. J’ai donc TOUT réécrit, de A à Z, modifié quelque
peu l’intrigue, ajouté de nombreux passages et même la fin a été entièrement revue.
Autrement dit, La Dame de Crozon peut être considéré comme une nouveauté, un inédit
et si toutefois vous avez lu la première version, je vous engage à lire la
nouvelle. Vous avez ma parole, vous ne reconnaîtrez pas l’histoire ! Pour conclure
sur ce chapitre de la réécriture et afin de mieux comprendre, je vous donne des
chiffres assez significatifs :
-
Version 2013 : 105.762 mots - 613.804
SEC (Signes Espaces Comprises)
-
Version 2019 : 161.542 mots - 937.448
SEC
Vous
trouverez ci-dessous la première de couverture et le résumé. Je vous donnerai les
informations techniques d’ici quelques jours ainsi que les liens utiles dans un
autre billet à paraître. Encore un peu de patience !
■
LA DAME DE CROZON
■
Résumé
22 décembre 1169
À
7 ans, Maelys Hautefort assiste au massacre de sa famille par le comte Maden de
Lornan. Elle échappe de justesse à la mort. Dernière héritière de sang, elle
devient baronne de Crozon.
Novembre 1188
La
haine du comte poursuit Maelys et les attaques se succèdent, laissant la
baronnie exsangue, condamnant les habitants à la famine. De Lornan réclame
l’impôt de vassalité, espérant en finir. Un inconnu, le duc Cédric de
Mougins-Granfeu, évite cependant la disgrâce à Maelys en payant sa dette. Il
revient de Terre Sainte avec de mystérieux compagnons et demande l’asile sur
les terres de la baronne.
Au
centre d’une étrange prophétie, soutenue par des druides et la confrérie des
bâtisseurs, Maelys veut protéger ses gens, mais la tâche s’avère difficile, car
les sabotages et les meurtres freinent l’essor de Crozon. L’amour va
bouleverser la vie et les convictions de la jeune femme.
En
attendant, la mort rôde dans le fief de Crozon…
Très
belle journée !
Amitiés
littéraires.
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