KPMG,
1er cabinet d’audit, de conseil et d’expertise comptable en France, s’est
livré à l’analyse du numérique pour 2014, en interrogeant 138 maisons d’édition,
de novembre 2013 à janvier 2014.
Je vous invite à
lire l’étude complète et chiffrée, car elle est édifiante. Si vous aviez encore
des doutes sur l’avancée du numérique en France et sa complémentarité au
support papier, je pense qu’après cette lecture, vous serez sinon convaincu, au
moins, rassuré.
Je vous donne
quelques informations ci-après, extraites de cette analyse très complète et qui
vous donneront envie d’en savoir plus. Le rapport complet fait 44 pages !
■ 62,5 % des
éditeurs français ont une offre numérique.
■ L’offre
concerne en majorité la littérature, la jeunesse et le scolaire.
■ Les livres
numériques sont principalement des œuvres de moins de 5 ans.
■ Les nouveautés
sortent à la fois en numérique et en papier.
■ 25,7 % des
éditeurs ne font que du numérique.
■ Pour 74,7 %
des éditeurs, le prix du livre numérique est principalement une décote au prix
papier.
■ Quelle que
soit la taille de l’éditeur, les deux principaux distributeurs sont Amazon et
Apple.
■ Les moyens de
promotion du livre numérique sont les sites et blogs (22,9 %), les mailings
client (20,3 %) et les extraits en ligne (19,5 %).
■ 71,4 % des
éditeurs mettent en place un système anti-piratage, principalement les DRM pour
43,2 %.
■ Les formats du
numérique sont l’ePub (53,6 %) et le PDF (33,9 %).
■ Pour les
petits éditeurs, les ventes du numérique représentent entre 10 et 100 K€. Pour
un quart des grandes maisons, elles sont supérieures à 3 M€.
■ 57,2 % des
éditeurs n’ayant pas encore d’offre numérique prévoient d’en développer une.
■ Pour 97 % des
éditeurs, le C.A. numérique s’ajoute au C.A. papier et ils ne sont que 2,9 % à
penser qu’il le cannibalise.
■ Les éditeurs
ont globalement généré un niveau de C.A. suffisant, capable de compenser les
dépenses engagées pour l’investissement dans le numérique.
■ Concernant les
freins au développement de l’offre numérique, alors que les éditeurs
exclusivement papier redoutent la perte de contrôle du marché et les
difficultés juridiques, la première crainte des éditeurs numériques est plutôt
le prix.
■ 56,5 % des
éditeurs numériques et 43,8 % des éditeurs papier pensent que le marché du
livre numérique atteindra 15 à 30 % à l’horizon 2020.
Et s’il ne
fallait retenir qu’un détail de cet audit très fouillé ?
Je suis ravi de
constater que seulement 3 % des éditeurs en sont encore à penser que le
numérique cannibalise le papier. Les mentalités changent et évoluent dans le
bon sens pour la bonne cause. Car finalement, celui qui sortira vainqueur de
toute cette métamorphose du monde de l’édition, c’est vous, amis lecteurs !
■ Analyse
complète KPMG : http://www.kpmg.com/FR/fr/IssuesAndInsights/ArticlesPublications/Documents/Barometre-2014-KPMG-Offre-de-livres-numeriques-en-France.pdf
Bonne journée !
Amitiés
littéraires.
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