Un titre
générique pour vos dernières questions sur mon activité et auxquelles je
réponds ci-après. Cette fois, l’essentiel de celles-ci concerne la technique d’écriture
et provient de jeunes auteurs. Je partage bien entendu et avec beaucoup de
plaisir ma courte expérience. Vous trouverez à la fin quelques réponses sur des
généralités et le programme 2014.
► Combien de temps passez-vous à l’écriture
de vos nouvelles ou de vos romans ?
L’écriture est
évidemment mon sujet préféré. J’ai la chance de ne pas manquer d’idées et encore
plus de savoir saisir mes textes relativement vite sur un clavier. En moyenne,
j’écris une nouvelle en une journée et un roman en deux à trois semaines. Si
cela peut surprendre, je fais un petit rappel sur mes journées qui cumulent, en
moyenne, une quinzaine d’heures de présence, sans week-end ni vacances, avec
parfois, des élans nocturnes incontrôlables ! Et je ne parle que de l’écriture,
pas des corrections ni de l’entretien du blog ni du reste...
► Est-ce que vous vous relisez ?
Oui, bien sûr. J’écris
un chapitre, le relis une première fois et y apporte quelques corrections à la
volée avant de le sauvegarder puis de passer au suivant.
► Comment faites-vous vos corrections ?
Je fais une
première correction générale avec un logiciel spécialisé puis je m’attelle à
plusieurs passes différentes. Je commence par traquer le principal, l’orthographe,
la grammaire, la syntaxe et ainsi de suite. J’en fais une autre sur les
répétitions et le style de langage. Une autre sur les dialogues où je m’évertue
à rendre les échanges entre les personnages le plus crédible possible. Ensuite,
vient le tour des incises et, le plus horrible à mes yeux, les concordances de
temps (rires) où je m’arrache
régulièrement les cheveux.
Ensuite, j’envoie
à l’éditeur qui me fait part de ses commentaires, conseils et directives. Dès
que j’ai le retour, je les mets en application, scrupuleusement, avant de lui
retourner la version définitive, en respectant toujours les délais imposés,
bien entendu.
► Acceptez-vous les conseils et corrections
dictés par vos éditeurs ?
Je le dis et le
répète souvent, je suis un auteur au tout début du chemin. Je travaille avec
plusieurs éditeurs et j’écoute chacun d’eux, je mets en pratique leurs conseils
et surtout j’apprends en me remettant en cause constamment.
Si un auteur
sait raconter une histoire, y mettre du suspense ou de quoi faire rêver son
lecteur, l’éditeur sait parfaitement de son côté comment passer cette émotion
au lecteur avec toute la technique linguistique adéquate qui s’impose ! Et
croyez-moi, cela représente des heures de travail, avec parfois la réécriture
complète d’un texte, mais cela reste enrichissant et constructif car nécessaire
pour contenter son lectorat et utile pour l’auteur en plein apprentissage. Nier
cette évidence, c’est rejoindre le bataillon des amateurs qui publient
rarement, voire jamais.
L’écriture est
une école d’humilité dans laquelle il est difficile d’entrer et où il ne faut
pas hésiter à jeter ses a priori ainsi qu’à oublier ce que l’on a toujours tenu
pour bien acquis.
► Comment avez-vous fait pour être édité
autant de fois en 2013 ?
Tout d’abord,
cela n’a rien à voir avec la chance et c’est principalement la somme de
beaucoup de travail avec les heureuses rencontres et les bons éditeurs.
Ensuite,
plusieurs choses demeurent primordiales. Les éditeurs cherchent des auteurs
capables de leur proposer des histoires régulièrement. C’est un premier point.
Après, ils apprécient que leurs auteurs se remettent en question et suivent
leurs conseils sans camper sur des positions du style « mon texte est le meilleur... Pas besoin de
corriger... J’ai toujours raison... ».
Bref, si vous
avez de bonnes idées et si vous êtes capable de travailler énormément, en
écoutant vos éditeurs, vous aurez toutes les chances de voir vos écrits se
faire publier.
► 2014 sera la même année que 2013 ?
Pourrais-je en savoir plus sur vos prochaines publications ?
J’espère simplement
que 2014 sera une meilleure cuvée que 2013 ! Quoi qu’il en soit, je fais
profil bas, je continue à apprendre, j’affine mon style et je suis bien décidé
à produire encore beaucoup de textes. Il y aura de l’érotisme, du thriller, du
polar et du fantastique, sous forme de nouvelles et de romans, c’est promis. Mais
pas seulement... Il y aura une belle opération en février 2014 et nous en
reparlerons, le moment venu.
► Quand pourrons-nous trouver vos titres édités
papier en numérique et vice versa ?
Très bonne
question. L’édition est en pleine effervescence en France et beaucoup de maison
d’édition sont en train de prendre le virage. Maintenant, sur ce marché fluctuant
et ô combien risqué, les éditeurs ne prennent pas de paris inconsidérés, d’autant
plus avec un auteur peu ou pas connu. Même pour les grands noms de la
littérature, il y a souvent eu de grands flops retentissants et des échecs
cuisants.
De mon côté, j’ai
fait le choix de ne pas souscrire au compte d’auteur et je dépends donc des
décisions stratégiques de mes éditeurs. Cela s’inscrit dans une logique absolue
que je respecte complètement.
Si un jour j’atteins
une certaine notoriété, j’espère que mes textes seront publiés dans les deux
formats. Maintenant, gardez à l’esprit que ce genre d’opération, le lancement
simultané en papier et numérique d’un roman, représente un investissement très
lourd.
Pour conclure,
avec les prix des liseuses rendus abordables en 2013, vous pouvez facilement
rejoindre les 500.000 autres acheteurs de tablettes (statistiques officielles des ventes pour cette année) et ainsi me
lire comme bon vous semble !
► Petit rappel
pour les jeunes auteurs, découvrez la page Conseils
de ce blog.
■ Rubrique Conseils : http://www.milovaceri.com/p/conseils.html
Excellente journée
à tous,
Amitiés
littéraires.
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