tag:blogger.com,1999:blog-8002927596925937345.post7295820965410247686..comments2024-03-25T12:02:39.967+01:00Comments on Gilles MILO-VACÉRI: Auteur populaire, roman de gare et paralittérature !Gilles Milo-Vacérihttp://www.blogger.com/profile/00941207884284025819noreply@blogger.comBlogger7125tag:blogger.com,1999:blog-8002927596925937345.post-40191843352417878112014-03-01T12:08:34.504+01:002014-03-01T12:08:34.504+01:00Je reconnais que la manière cavalière de cette cyb...Je reconnais que la manière cavalière de cette cybercanetteuse est malséante.<br />Votre réponse interloque toutefois.<br /><br />Savez-vous aujourd'hui que souvent, lorsqu'on fait œuvre de Littérature, 99,9 % des éditeurs nous retournent nos textes en nous signifiant : "texte d'une rare intelligence et d'une qualité littéraire remarquable ; malheureusement, celui-ci ne rentre pas dans notre ligne éditoriale". Traduire : "Vous n'aurez pas un public suffisant pour rentabiliser l'investissement".<br /><br />Trouvez-vous normal cet écartement de toute publication ? Un auteur doit-il forcément écrire pour les masses ? pour le profit ? (quand on lutte à titre individuel pour une société post-capitaliste, vous comprenez le problème)<br /><br />Savez-vous aussi que ces écrivains ambitieux reçoivent également l'opprobre, de la même manière que vous l'avez reçu, de ces mêmes masses se proclamant "juge du bon goût contemporain" en déclarant "trop complexes, précieuses, abstruses..." leurs œuvres ? <br />Elles le sont effectivement, mais pour des lecteurs qui "ne veulent pas se prendre la tête" et qui se caractérisent souvent, et je suis le premier à le regretter, par une immaîtrise de la langue française.<br /><br />Aujourd'hui, les marchands ont tellement étendu leur emprise sur la production culturelle qu'en tant que lecteur, j'ai fui à peu près toute production contemporaine, n'ayant pas le temps et l'énergie de trier le bon grain de l'ivraie. J'ai essayé un temps, mais l'on revient toujours aux mêmes auteurs (et pas les Houellebeck, Nothomb et Cie). J'attendrai donc que les universitaires l'opèrent à ma place. Cette défection m'aura au moins imposé de me plonger dans les littératures des siècles passées, et de me découvrir une passion pour les textes des XIV-XVIe siècles, mais n'est-elle pas regrettable ? Dans notre monde où les lecteurs s'évanouissent, est-il censé d'écarter de fait certains lecteurs des productions contemporaines ? Je constate que le marché actuel pose question, c'est tout.<br /><br />Bref, je comprends l'aigreur d'un certain nombre de passionnés de Belles Lettres qui peuvent se douloir de ne pouvoir lire ou écrire leur contemporanéïté, comme ils leur siéent, pour d'uniques motifs mercantiles et d'abaissement capitaliste, motifs formidables qui standardisent les productions et les goûts des lecteurs par acculturation.<br /><br />Ceci oblige, encontre votre propre conception de l'écriture, à opter pour la maxime de Nabokov : « Il faut à mon avis écrire pour plaire à un seul lecteur : soi-même. »<br /><br />LAFEUILLE Thomasnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8002927596925937345.post-54214576136142571362014-01-11T10:21:39.466+01:002014-01-11T10:21:39.466+01:00Bonjour Chris et merci pour votre commentaire. Eff...Bonjour Chris et merci pour votre commentaire. Effectivement, ne pas plaire à tout le monde est une évidence de fait et de droit. Maintenant, le respect d'autrui devrait relever de la même évidence. Ce qui est très loin de la réalité quotidienne vécue par tous les auteurs publiés.<br />Pour ma part, se mettre à la place de mes lecteurs n'est pas nécessairement mon leitmotiv. J'écris des histoires dans un style simple, facile à comprendre par monsieur tout le monde et qui ne tend que vers un seul objectif : faire rêver les lecteurs pour qu'ils puissent prendre du plaisir et oublier leur routine ou leurs ennuis.<br />Ce but, relativement simple et populaire, me semble suffisamment louable pour espérer un minimum de respect ou au moins l'indifférence de ceux qui ne me lisent pas. De temps en temps, un recentrage des débats s'avère nécessaire et même si je peux avoir le coup de croc très incisif, voire dévastateur, j'applique à moi-même ce que j'attends de ces blogueurs en mal de sensation : le respect et un minimum de correction.<br />Encore merci pour votre passage et vos mots.Gilles Milo-Vacérihttps://www.blogger.com/profile/00941207884284025819noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8002927596925937345.post-45221382200967988972014-01-10T19:38:30.616+01:002014-01-10T19:38:30.616+01:00Au fil des mots, j'ai éprouvé un réel plaisir ...Au fil des mots, j'ai éprouvé un réel plaisir à lire ce droit de réponse à la pointe bien aiguisée, qui, très sincèrement, je l'avoue, m'a bien amusé. A partir du moment où l'on a choisi la façon de choisir le style de ses écrits pour en faire profiter au mieux ses lecteurs, il est vrai que le fait de se mettre à la place de ceux-ci est plutôt honorable de la part de l'écrivain.<br /><br />L'important est de se sentir bien dans ses baskets ou ses chaussettes, ce qui ne doit pas être le cas de cette blogueuse en question.<br /><br />Mais une fois de plus, ne constatons-nous pas que l'on ne peut pas plaire à tout le monde ??<br /><br />ChrisAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8002927596925937345.post-90554442505218827852014-01-08T15:34:44.475+01:002014-01-08T15:34:44.475+01:00Bonjour Samba, c'est un plaisir de vous accuei...Bonjour Samba, c'est un plaisir de vous accueillir ici ! Je pense que vous êtes suffisamment bien placée pour comprendre les tenants et aboutissants de ce genre de critique. Merci pour votre soutien et votre passage... Bien amicalement.Gilles Milo-Vacérihttps://www.blogger.com/profile/00941207884284025819noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8002927596925937345.post-71129155769008111702014-01-08T15:28:50.472+01:002014-01-08T15:28:50.472+01:00Mon dieu, que ses blogueuses éclairées sont pénib...Mon dieu, que ses blogueuses éclairées sont pénibles et si elles oubliaient un peu leurs petits univers étriqués qui ne tournent qu'avec les mêmes moutons. Que l'on apprécie pas un genre c'est acceptable mais pourquoi dans ce cas descendre un livre où un auteur? je ne voie qu'une seule raison valable, la jalousie de celle qui n'a jamais réussie à se faire publier.<br />Amicalement SambaAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8002927596925937345.post-77811385576001362252014-01-08T13:01:22.933+01:002014-01-08T13:01:22.933+01:00Merci Marie... Fort joliment dit et d'une prof...Merci Marie... Fort joliment dit et d'une profonde vérité !Gilles Milo-Vacérihttps://www.blogger.com/profile/00941207884284025819noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-8002927596925937345.post-12358188527856589052014-01-08T12:56:53.325+01:002014-01-08T12:56:53.325+01:00Une réponse dont le fond a le mérite d'être cl...Une réponse dont le fond a le mérite d'être clair et dont la forme, n'en déplaise à certains esprits chagrins, est, de mon point de vue, parfaitement bien écrite !<br /><br />Littérature, paralittérature ?... Permets que j'en sourie !<br /><br />Leur but ultime n'est-il pas avant tout de toucher le lecteur au plus profond de lui-même ? d'éveiller son intérêt, de lui permettre, au fil des pages de l'histoire racontée, un moment d'évasion, de rêve, de plaisir et de joie, d'étonnement, de prise de conscience ou même de révolte parfois?<br /><br />Que les belles âmes se rassurent ! ( et celle à laquelle tu t'adresses ici plus particulièrement ! ) <br />Si les " Grands " auteurs, publiés ( c'est un minimum déjà ! ) et reconnus de tous, nous apportent souvent ce sentiment de pure délectation inhérent à toute oeuvre réussie, les écrivains " de l'ombre " nous l'offrent également.<br /><br />Que ta plume continue donc à nous enchanter encore longtemps !<br /><br />mc<br /><br />Anonymousnoreply@blogger.com