mercredi 6 avril 2022

L'appel à textes spécial Polar des Éditions du 38, une opportunité à saisir !

J’en ai parlé dans mon précédent article, mais je n’avais fait que survoler le sujet. Si vous écrivez des romans noirs, l’appel à textes lancé par les Éditions du 38 est une aubaine à saisir des deux mains. Par conséquent et pour une fois, ce billet s’adresse aux auteurs. C’est parti !

 


Petit préambule

Je tiens à préciser que je rédige ce billet en soutien à ma maison d’édition principale, que je le fais librement, sans contrainte ni promesse ni contrepartie d’aucune sorte. C’est en toute indépendance que je vous parlerai plus loin de mon expérience et de mes six années de collaboration. Quant à mon objectivité et ma sincérité, elles ne peuvent être mises en doute, car si j’y suis, c’est que je m’y sens bien, sinon, je serais parti depuis longtemps. Ceux qui me connaissent le savent, je ne mâche pas mes mots et je ne m’exprime jamais pour faire plaisir.

Dont acte ! À bon entendeur.

 

L’appel à textes spécial Polars & Thrillers

Quand une maison d’édition lance ce genre d’opération, c’est tout simplement pour étoffer son écurie existante et diversifier l’offre de son catalogue. Les Éditions du 38 vont très bien et proposent déjà une offre pléthorique répartie en plusieurs collections, que ce soit pour le polar, la SFFF, les classiques, etc.

Pour en prendre connaissance, je vous invite à suivre le lien ci-dessous. Vous trouverez toutes les informations utiles.

 

Appel à textes : https://www.editionsdu38.com/appel-à-textes/

 

Pour vous inciter à franchir ce premier pas et soumettre votre manuscrit, je vais vous parler de mon expérience personnelle dans cette maison d’édition et pourquoi j’y suis très bien.

 

Ma présentation d’auteur, pour mieux me situer

J’écris à titre professionnel depuis 2011, avec un lancement réel en 2012. Comme tout le monde, j’ai connu les échecs successifs, les pièges, les loupés, les portes claquées aux nez et autres flops de notre métier. Malgré tout, je n’ai jamais cédé aux (fausses) sirènes de l’auto-édition.

J’ai eu la volonté de continuer et croyez bien que je me suis battu pour en arriver là. Les travers du monde éditorial, je les connais par cœur. J’ai aussi eu ma dose d’escrocs, de pseudo éditeurs…

Par contre, à mes débuts, j’ai eu la chance d’apprendre mon métier avec de vraies éditrices dans de grandes maisons (HQN, Groupe Hachette, HarperCollins…). Et ma plus grande chance a été de croiser la route des Éditions du 38. C’est là que mon destin d’auteur a basculé. Pour être précis, le 29 avril 2016, Anita Berchenko, directrice des Éditions du 38, m’envoyait mon premier contrat d’édition. Le tout premier d’une longue série.

 

 

Qui est vraiment Anita Berchenko ?

C’est la fondatrice de la maison d’édition et, par conséquent, sa directrice générale. Au-delà de ce titre, elle est surtout la principale éditrice et croyez-moi, elle a un flair absolu pour détecter le bon projet et le bon auteur. C’est une véritable éditrice, avec des qualités professionnelles irréfutables, une rigueur de chaque instant et une volonté de fer pour garder le cap et mener sa société là où elle le veut. Mais pas à n’importe quel prix !

Je pourrai aussi vous parler de ses qualités humaines, de sa gentillesse, de ses conseils, cependant je préfère vous parler de son très gros point fort : le respect de l’auteur et de son travail. Et ça, si vous écrivez, vous devez savoir que ça ne court pas les rues.

Interlocutrice privilégiée de tous les auteurs maison, elle a droit de vie ou de mort sur votre projet. Si elle refuse votre manuscrit, inutile de hurler avec la meute, elle a ses raisons et vous les expliquera calmement. Si elle l’accepte, alors elle le portera avec force et conviction à sa publication et même au-delà.

 

C’est quoi les Éditions du 38 ?

C’est une structure moyenne, avec un beau catalogue et une écurie bien remplie. C’est surtout un nom devenu synonyme de sérieux et de professionnalisme dans le microcosme éditorial, avec une excellente réputation. Je peux en parler, car j’y suis depuis de nombreuses années et je la vois grandir, année après année, lentement mais sûrement.

Les deux points forts du 38 ? Son éditrice que je vous ai déjà présentée et l’infographiste maison qui signe nos premières de couvertures parmi les plus belles du marché. Non, je ne fais pas de zèle, pas de vaines flatteries non plus, c’est tout simplement une vérité indéniable. Regardez donc les pages de ce blog et examinez mes livres. Alors ? Vrai ou faux ? Et quand on sait que la couverture, c’est la toute première accroche du lecteur, vous comprenez que c’est une chance pour les auteurs du 38.

 

Une partie de l'équipe et des auteurs

Les points forts d’une collaboration avec le 38 ?

Ils sont nombreux et je ne parlerai que de mon expérience.

► Le respect du travail de l’auteur. Après l’editing, on ne modifie pas votre texte dans votre dos.

► Le respect du planning éditorial. Si Anita vous donne une date de sortie, votre livre sera publié ce jour-là. Pas un autre !

► Les libres échanges entre auteur et éditrice permettant des dialogues ouverts et constructifs. Anita donne de bons conseils et si elle vous dit que tel passage ne colle pas, vous pouvez vous fier à son avis et revoir votre copie.

► Le 38, c’est toute une équipe qui travaille dans l’ombre. L’assistante de direction, l’infographiste, la correctrice, les directeurs de collection… un staff de professionnels à l’image de la directrice. Bienveillance et professionnalisme, ça pourrait être leur devise.

► Un détail dont on a toujours du mal à parler et qui est pourtant, ô combien primordial ! Au 38, vous n’aurez jamais à réclamer votre arrêt des comptes ainsi que le versement de vos droits d’auteur. J’en vois qui sourient déjà et comme je les comprends ! J’ai connu ce problème et il n’y a rien de plus désagréable que de réclamer son dû. Avec cette maison d’édition, vous n’aurez jamais ce problème et ça, c’est un confort de l’esprit qui n’a pas de prix.

 

C’est bien joli tout ça, mais il y a forcément une contrepartie, non ?

Absolument ! Et ça tient en une phrase.

Les Éditions du 38 recherchent des auteurs, qu’ils soient confirmés ou en devenir, mais uniquement des hommes et des femmes ayant la ferme intention de s’investir avec sérieux, rigueur et un même état d’esprit.

 Autrement dit, Si pour vous l’écriture est un passe-temps comme un autre, si votre roman fait deux pages et demie, s’il vous a fallu dix ans pour écrire le premier chapitre, si vous pensez que votre texte est la septième merveille, qu’il mérite le Goncourt et que vous refusez de le retoucher… alors passez votre chemin ! Au 38, vous irez au devant d’une grande désillusion.

A contrario, si vous avez un manuscrit solide, bien écrit, si votre tête fourmille de projets, si vous faites preuve d’humilité comme de bonne volonté, et enfin, si vous avez envie d’entamer une collaboration sur le long terme, avec une maison sérieuse, alors vous serez le ou la bienvenu(e).

 

Le 38 en salon

Mes conseils pour bien répondre à cet appel à textes

Maintenant que vous êtes averti, que vous savez où vous allez mettre les pieds, je vous donne quelques bons conseils à suivre si vous tentez l’aventure. Plus haut, je vous ai indiqué le lien pour prendre connaissance de l’AT. Lisez-le plusieurs fois ! Imprégnez-vous de la demande qui a été formulée, car mine de rien, à ce stade, vous avez déjà les bonnes pistes à suivre.

Maintenant, voici quelques tuyaux et si ça va sans le dire, ça ira encore mieux en le disant !

 

► Respectez impérativement toutes les directives techniques.

► Visitez la page de la collection 38 rue du Polar. Lisez les titres, les quatrième de couverture, imprégnez-vous de l’ambiance générale et demandez-vous si votre projet colle à la ligne éditoriale. Ce sera votre premier indicateur.

► Soignez votre écriture, faites-vous relire par des proches avant l’envoi, relisez-vous plusieurs fois, n’hésitez pas à reprendre les passages qui ne vous semblent pas suffisamment fluides.

► Soignez l’orthographe, la grammaire. Prenez le temps de traquer vos doublons.

► Si votre roman est le lanceur d’une série, mettez en plus le synopsis de l’épisode suivant, vous prendrez des points en prouvant que vous êtes capable de produire la suite. Précisez aussi votre temps approximatif pour fournir le prochain texte.

► Ne racontez pas n’importe quoi dans votre biblio ou votre bio. Tout est vérifié. Faites preuve d’humilité, de motivation et de sérieux.

► Si votre projet existe depuis des lustres et s’il a déjà été refusé par d’autres maisons, c’est qu’il y a un problème dans votre texte. Inutile de le renvoyer au 38 sans l’avoir repris et complètement réécrit.

► Si vous êtes auteur confirmé, vous devez aussi maîtriser votre communication et en attester. En bas de votre bio, n’hésitez pas à ajouter toutes les adresses de vos réseaux sociaux, votre site officiel, etc. Un auteur qui ne communique pas, n’avance pas. Arrêtez de penser que la maison d’édition doit tout faire pour vous.

► Soignez votre titre ! Mine de rien, c’est un point important.

► Idem, soignez votre synopsis qui accompagnera votre projet. Pourquoi ? Pour deux raisons essentielles. La première, c’est que ce résumé va servir à l’éditrice pour jauger votre scénario. La seconde ? Compte tenu de la difficulté à rédiger un synopsis, ce sera votre capacité à présenter votre scénario intégral qui sera estimé. Prenez du temps pour l’écrire !

► Enfin, n’hésitez pas à contacter d’autres auteurs, posez des questions, il n’y a pas de honte à ne pas savoir, il y en a lorsque vous pensez tout savoir.

 


Les Éditions du 38

Une dernière piste pour bien appréhender l’esprit du 38 ? Suivez-les sur les réseaux sociaux, lisez les articles, regardez qui publie quoi, examinez les premières de couverture…

 Site officiel : https://www.editionsdu38.com/

 Page Facebook : https://www.facebook.com/editionsdu38

 Twitter : https://twitter.com/Editionsdu38

 Instgram : https://www.instagram.com/editionsdu38/

 

***

 

Conclusion

J’espère que ce billet vous aura donné envie de rejoindre cette maison et son équipe. De plus, vous devriez avoir une meilleure approche de ce que vous avez à faire pour répondre à cet appel à textes. Sur ce blog, à la page conseils, vous trouverez d’autres tuyaux sur le métier d’auteur, la technique d’écriture, alors n’hésitez pas à la visiter.

Et maintenant, à vous de jouer. Feu ! Vous avez jusqu’au 31 août pour envoyer le bon projet.

Bonne chance !

 

 

Belle journée à toute et tous !

Amitiés littéraires.

 

2 commentaires:

  1. super billet qui rejoint parfaitement ce que je pense de cette maison d'édition ;)

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