Livre Paris, c'est fini !

C’est difficile d’évoquer Livre Paris sans rédiger un billet à rallonge afin d’être à la hauteur de ces quatre journées de pure folie. Malgré tout, cet événement extraordinaire mérite qu’on s’y penche pendant quelques instants, compte tenu des résultats plus que positifs pour chacun d’entre nous et à tous les niveaux.

■ Mon salon 2018

C’était donc mon quatrième salon à Paris et certainement le plus épuisant, car j’y suis resté du début à la fin, sans aucun temps mort. Je le dis humblement et dans le but de partager ma joie avec vous, mais j’ai même battu un record personnel de signatures. Vous êtes vraiment fantastiques !

Paris restera Paris et si on peut toujours trouver matière à râler ou à pointer du doigt quelques petits défauts sans réelle importance, il n’en demeure pas moins vrai que c’est l’événement littéraire où un auteur doit être présent et à plusieurs titres. Dédicacer oui, mais pas seulement ! Il ne faut pas négliger l’aspect notoriété qui est le nerf de la guerre, les relations simples comme échanger avec un lecteur même s’il n’achète pas votre livre, conseiller des auteurs débutants, discuter avec des collègues... Les journées sont longues et bien remplies, je peux vous le certifier.

■ Mes éditeurs

J’étais donc à ce salon pour représenter mon éditeur principal, les Éditions du 38, qui produit tous mes titres avec en tête d’affiche la série complète des enquêtes du commandant Gabriel Gerfaut ainsi que mon best-seller, L’affaire Aurore S., toujours d’actualité. Eh bien, pour faire simple, avec mes collègues, nous avons pratiquement vidé les stocks ! Je n’aurais jamais pu imaginer que Gerfaut puisse obtenir un tel succès et je tiens à tous vous remercier. Les épisodes que vous avez préférés sont dans l’ordre de parution, Que son règne vienne (T1), Le semeur d’âmes (T3) et La bête du Gévaudan (T5). C’est d’ailleurs ce dernier qui a été le plus signé. J’ai même été abasourdi de voir plusieurs d’entre vous acheter la série complète après les avoir lus en numérique ! C’est génial et promis, le prochain Gerfaut arrive bientôt !

De même, j’ai eu la joie d’aller signer sur le stand des Éditions Élixyria mon dernier roman d’aventures, Africamorphose. J’y suis donc passé plusieurs fois et grâce à la bonne intelligence de mes deux éditeurs, je signais les ouvrages sur l’un ou l’autre stand, voire dans les allées, au restaurant, lors des pauses cigarette, dans les toilettes... mais non, je rigole ! Je reviendrai plus loin sur Élixyria et le 38 pour des raisons plus personnelles.

■ Ambiance de stand

Au 38, ce furent de grands moments ! En effet, j’y ai retrouvé mon éditrice, Anita Berchenko puis Sara Greem et Raf (ah, tous les deux, je vous aime !), fait la connaissance de Sandra Mézière et d’Alex Nicol. De même, c’était l’occasion de rencontrer de visu notre « Chouquette » alias l’infographiste maison qui nous signe toutes les premières de couverture si magnifiques. Bien entendu, d’autres auteurs sont passés sur le stand et quelle joie de les découvrir ou de les revoir. Julie, Céline, Julie-Anne, Nicolas, Christine... L’ambiance était professionnelle tout en étant très détendue ! Tout le monde avait le sourire et chacun a pu mener à bien ses propres objectifs dont le principal était la rencontre avec ses lecteurs.

Chez Élixyria, c’était aussi de la folie et le stand ressemblait à une ruche... bien organisée ! Il est vrai que j’y ai passé peu de temps, mais quel plaisir à chaque fois. Laetitia et Didier m’ont reçu avec beaucoup de gentillesse, comme d’habitude. Sur ce stand d’une maison relativement récente, mais au catalogue déjà bien rempli et aux nombreux auteurs de talent, il y avait très peu de place et pourtant chacun a signé ses livres dans la joie et la bonne humeur. J’ai écouté mes collègues et c’était un bonheur, car pour certaines, cette séance de dédicaces était une première fois et leur joie faisait plaisir à entendre. Chez eux aussi, la plupart des cartons sont repartis vidés !

■ Les rencontres

Oui, il y en a eu beaucoup et c’est particulièrement difficile de tous vous citer. Toutes mes excuses à celles et ceux que j’oublie, mais en quatre jours, j’ai vu des centaines de personnes défiler. Pas simple de tout retenir, d’autant plus que je suis revenu malade du salon. Bref, vous voudrez bien me pardonner.

Béatrice G. qui n’a pas hésité à venir de Charente-Maritime, rien que pour me voir... S. de Soly’s books qu’il me tardait de rencontrer pour parler de Gerfaut... Soumya pour les Étoiles des bibliothèques... Sylviane et Bertrand, venus du (grand) Nord... Mes amis de Rambouillet et des Yvelines : Fabrice et Catherine toujours aussi adorables... Géraldine B., ma partenaire accro de caféine... Aurélie H., qui a complété sa collection... Anaïs C., pour évoquer nos souvenirs de dédicaces... Anne L., de retour de New York et sa fille Morgane... Steph’ à qui j’ai à peine eu le temps de faire une bise... Sally et Cédric, pour des retrouvailles super sympa... Christine L. qui me suit de salon en salon... Eugénia et ses fameux gâteaux qui étaient délicieux...

Et il y a eu des rencontres très émouvantes pour moi, à commencer par ma tante, Sandra, que je ne vois pas suffisamment et avec qui je partage un goût prononcé pour la littérature. Merci à toi d’être venue malgré cette météo pourrie.

Je n’oublie pas Karine L., directrice HarperCollins, qui m’a fait l’honneur d’une visite surprise. C’est toujours une joie de te revoir et de discuter quelques instants. Merci ! Et comme je regrette d’avoir loupé Sophie L. qui était en rendez-vous.

Une mention spéciale pour Isabelle D., une amie d’enfance qui venait de très loin... Eh oui, de Barcelone, rien que ça ! Merci mille fois d’avoir fait le voyage et ravi de t’avoir retrouvée après toutes ces années.

Enfin, il y a eu des auteurs, comme Laetitia Reynders et Alain, les éditeurs, comme Flamant Noir, le stand juste à côté du nôtre, avec Nathalie et son équipe franchement très sympa.

Vous l’avez compris, il y a eu tellement de rencontres qu’il serait difficile de tout raconter.

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■ Les mentions spéciales

Sans certaines personnes, cette aventure n’aurait pas été possible. Je tiens à remercier Sara et Raf, en tout premier lieu. Merci à vous deux, pour tout et plus encore ! Vous nous manquez déjà et nous n’avons qu’une hâte, vous retrouver au plus vite.

Merci, ma chère Plunette pour ta présence et la garde de notre « zoo ». Ce n’était pas simple et doublement merci pour être passée nous voir alors que tu étais malade. Trop bien !

Ninis et Max, je ne vous oublie pas ! Sans vous, ce salon aurait été tout bonnement impossible. Je vous embrasse très fort.

Merci à mon éditrice, Anita Berchenko - à gauche sur la photo ci-dessus - qui a tout organisé au millimètre et fait de Livre Paris, une grande réussite pour tous ses auteurs, confirmant ainsi le sérieux de sa maison d’édition et la pérennité qui en découle naturellement.

Merci à Chouquette, notre infographiste qui réalise de très belles couvertures et qui allie une grande gentillesse à sa disponibilité. Tu as été une aide précieuse pour nous tous !

Je ne peux passer sous silence Caroline, sans qui tout aurait été bien différent. En dehors de ta présence et de ton soutien, que ce soit pour moi, au niveau du stand, de la logistique ainsi que pour mes collègues, tu m’es indispensable pour d’autres raisons qui sont plus sentimentales qu’éditoriales ! Merci d’être la femme que tu es, tu as été parfaite.

Et je terminerai pas un hommage à Laetitia, la directrice des Éditions Élixyria - à droite sur la photo ci-dessus - qui a su affronter une terrible épreuve et remporté une belle victoire sur la maladie tout en restant efficace pour préparer ce salon avec Didier, son mari. Tu te souviens ? À Mons, on s’était fixé rendez-vous à Paris. On se l’était promis et la promesse a été tenue. Alors, chapeau bas pour ton courage et ta volonté. Je te souhaite beaucoup de succès et le meilleur pour la suite.

■ Les retombées ?

Oh, elles sont multiples, importantes et certaines valent leur pensant d’or. Par conséquent, vous ne serez pas surpris si je n’en dis... rien ! Tout se décidera à l’échelon éditorial et il ne vous reste qu’une chose à faire, être patient. Cela dit, le temps fera son œuvre et vous verrez qu’une maison sérieuse progresse avec lenteur pour atteindre ses objectifs sans jamais perdre de vue l’accompagnement et la réussite de ses auteurs.

■ Conclusion

Si je devais résumer ce salon en un seul mot, ce serait « marathon », car les quatre jours ont mis à rude épreuve la résistance de chacun d’entre nous. Quand on espère que personne ne s’arrêtera à votre stand pour s’asseoir quelques minutes, aller au petit coin ou pour pouvoir enfin manger quelque chose, c’est que le but a été atteint et que le succès était au rendez-vous. Quand arrivé au moment de la fermeture du salon vous avez le cerveau vide et vous ne savez même plus ce que vous pouvez écrire comme dédicace, c’est presque rassurant !

Un marathon épuisant, mais tellement bénéfique et gratifiant, voilà ce qu’était Livre Paris. Je suis heureux pour mes collègues, mes éditeurs et, bien entendu, pour tout ce que j’y ai fait, les dédicaces, les rencontres, les partages... etc.

La phrase de conclusion... Eh bien, rendez-vous l’année prochaine ?

Belle journée !

Amitiés littéraires.