jeudi 21 septembre 2017

Direction littéraire, une nouvelle page sur ce blog !



A priori, je ne devais pas le faire, mais après en avoir longuement discuté avec mon éditrice et surtout, après avoir examiné les manuscrits que nous avions reçus, c’était devenu un objectif prioritaire pour ne pas dire indispensable. C’est donc chose faite, mon site accueille une page spécifique à ma seconde activité et je vous en dis plus.


Je ne vais pas en faire des tonnes, mais je suis auteur avant tout et comme chacun de mes collègues, j’ai dû présenter mes projets et convaincre des éditeurs pour espérer décrocher un contrat. Aujourd’hui, je suis passé de l’autre côté de la barrière et en tant que directeur littéraire je suis abasourdi par le manque de professionnalisme de certains !
Envoyer un manuscrit à une maison d’édition n’est pas un acte gratuit. Il traduit votre passion pour l’écriture, votre envie d’être publié à compte d’éditeur, mais aussi que vous maîtrisez un tant soit peu les arcanes du monde éditorial et qu’à défaut de comprendre tout le processus, vous être prêt à respecter les directives imposées pour faire votre envoi.
Eh bien, non ! La majorité d’entre vous ne lit pas les prérequis et envoie des dossiers incomplets, voire farfelus, illisibles et truffés de fautes pour quelques-uns qui ne doutent de rien. Si l’on attend de votre part un projet achevé et présenté d’une certaine manière, ce n’est pas pour vous ennuyer. Derrière, il y a aussi un comité de lecture qui mérite d’être respecté. Rédiger un synopsis vous fait peur ou vous dérange, parce que l’on doit y trouver le dénouement ? Soyons clair, c’est ce document qui est la première étape de votre aventure et qui démontre votre capacité à imaginer une intrigue policière ainsi que votre faculté à savoir résumer votre récit.
Je comprends qu’une police de caractères ne change rien au sens de votre histoire, que rédiger sa bio soit rebutant ou encore qu’une biblio avec un ou deux titres n’a rien d’intéressant à vos yeux. Pourtant, toutes ces exigences sont logiques et ces documents nécessaires à l’examen de votre projet. Ils révéleront l’intérêt et la qualité du manuscrit, mais aussi votre rigueur de travail.

En conclusion, vouloir être édité impose des contraintes et beaucoup de sacrifices. Par conséquent, j’ai créé la page Direction littéraire pour que vous retrouviez facilement toutes ces prérogatives. Afin de vous aider, j’ai ajouté des conseils techniques via des billets que j’avais publiés sur ce blog, il y a quelque temps.
Soyez rigoureux, exigeant avec vous-même, sérieux, travailleur, attentif, volontaire, persévérant... mais aussi humble et prêt à vous remettre en question. L’écriture ne souffre pas l’approximatif ou le hasard et encore moins la chance. Ne gâchez pas l’opportunité qui vous est offerte d’être édité, ce serait dommage.


Au plaisir de lire prochainement vos projets.
Très belle journée !
Amitiés littéraires.

2 commentaires:

  1. Belle mise au point ! Il est vrai que l'envoi d'un manuscrit est un vrai challenge pour l'auteur et parfois certaines exigences de la ME sont difficile à comprendre, je lirais vos billets avec attention.

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    Réponses
    1. Des fois, c'est nécessaire !
      C'est un challenge de part et d'autre, alors autant faciliter les choses pour tout le monde, d'autant plus qu'il n'y a rien de spécial ni de directives trop contraignantes à respecter...
      Et on peut continuer à se tutoyer, cela dit en passant !
      Belle fin de journée ! :)

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