Contrairement
à ce que j’avais dit, je suis passé au Salon du livre de Paris et je n’y étais
pas seul. Avec ma compagne, nous avons arpenté les allées, fait des rencontres
magnifiques, croisé et découvert des auteurs, des illustratrices, des
blogueuses, des éditrices et je vous trace ma vision de Livre Paris, comme auteur
inconnu venu en simple visiteur, mais connaissant assez bien le petit monde de
la littérature actuelle.
Les
avantages de partager sa vie d’auteur avec une femme (très) grande lectrice
sont évidents. Quand Caroline m’a reparlé de ce salon, je n’étais pas très
chaud, puis je me suis laissé convaincre pour des raisons professionnelles évidentes
et de manière plus personnelle aussi.
Qu’on
le veuille ou non, Livre Paris reste la grand-messe du monde littéraire et que
ce soit pour rencontrer un auteur, débattre avec une maison d’édition ou avec
des acteurs importants de ce microcosme, c’est l’endroit où il faut aller, à
tort ou à raison. L’entrée est chère, me direz-vous, mais pas plus que d’autres
manifestations, les inconvénients nombreux pour la logistique, la foule
envahissante et quelquefois peu respectueuse. Bref, rien de différent avec un autre
salon, sauf qu’une fois l’an, vous avez tous vos auteurs préférés ou presque
sous la main, à portée de stylo et donc de dédicaces !
Nous
y sommes donc allés à plusieurs titres et le principal était de faire enfin
connaissance avec un couple d’amis demeurant à l’étranger. Je vous embrasse
bien fort tous les deux, en vous remerciant pour ces deux soirées inoubliables,
ces moments intenses et toutes ces franches crises de rire qui nous ont fait du
bien.
Bien
entendu, nous étions là pour voir des auteurs, acheter certains livres et pour
ma part, prendre quelques contacts professionnels. Pour simplifier la chose, je
dirais que Livre Paris se structurait en trois zones distinctes. Les petites à
moyennes maisons d’édition, puis les
ténors qui tiennent le haut du pavé et enfin, le monde de l’auto-édition, des
solutions annexes à l’écriture. Je ne vous cache pas que si nous avons arpenté
bien souvent la seconde partie, l’ambiance, les lecteurs et les sourires se situaient
réellement dans la première.
Dans
cette première partie, j’aimerais souligner la générosité comme la sympathie d’un
groupe d’auteurs qui tenait son stand avec beaucoup de professionnalisme. J’en
profite pour glisser un clin d’œil plus particulier à Sara Greem et son Viking, comme
à L.S. Ange et Didier de Vaujany, des auteurs simples, avenants et qui parlent
de leurs livres avec cette générosité de cœur qui caractérise les purs et durs.
Merci pour les nombreux cafés et les délicieux chocolats !
Du
côté des grandes maisons, les principales étaient là et tous les écrivains de
renommée l’étaient avec elles, hormis quelques-uns à l’absence remarquée. C’était
la course à la dédicace et si je pouvais exprimer un regret tout simple, ce
serait celui-ci. Pourquoi ces éditeurs ne se mettent-ils pas d’accord pour
étaler les horaires des rencontres afin que les lecteurs n’aient pas à
privilégier un écrivain au détriment d’un autre ? C’est dommage, car cela
cause obligatoirement de la frustration parmi ceux qui doivent choisir dans
quelle queue il faudra attendre souvent pendant des heures.
Quoi
qu’il en soit, nous avons pu rencontrer l’auteur qu’il ne fallait pas louper au
cours de ce salon, Michel Bussi. C’est un grand, un écrivain à la technique
parfaite, un auteur qui cisèle des intrigues avec une maestria époustouflante, mais
surtout... Il est resté lui-même, n’a pas attrapé la grosse tête malgré ses
ventes phénoménales et quand vous l’abordez, vous avez face à vous un homme
simple, au sourire vrai.
Au
chapitre des rencontres, je suis bien évidemment passé sur le stand Harlequin (HarperCollins),
où j’ai pu saluer quelques collègues et à peine eu le temps de faire une bise à
mon éditrice, Sophie L. que je salue au passage (désolé, je suis repassé dans l’après-midi, mais tu n’étais pas revenue
de ton rendez-vous).
Mais
à tout seigneur, tout honneur... J’ai eu le bonheur de croiser Karine L. dans
les allées du salon. Karine, aujourd’hui directrice éditoriale du Pôle Romance
chez HarperCollins, est l’éditrice qui m’a tout appris en technique d’écriture à
mes débuts chez HQN. C’était en 2012 et comment pourrais-je oublier tout ce que
je lui dois ? Ce fut un instant très bref, certes, mais qui m’a fait chaud
au cœur. Chère Karine, merci et ce sera toujours un réel plaisir de te revoir.
Le
hasard faisant bien les choses, j’ai pu voir des amies blogueuses, des
collègues auteur ou des éditrices que je connais bien, des lectrices aussi et
en conclusion, j’ai même eu l’occasion de faire quelques signatures à l’impromptu,
entre deux stands.
De
même, j’ai assisté à des dédicaces d’illustratrices et franchement, je suis
admiratif. Dans le même temps qu’il me faut pour rédiger quelques mots pour mes
lecteurs, ces artistes ajoutent un petit dessin incroyable et magnifique qui
ajoute une valeur certaine à la signature. Chapeau bas !
J’aimerais
souligner la grande gentillesse de grands auteurs, comme Sire Cédric, Karine
Giébel, ou encore le rappeur Oxmo Puccino (un
gros cœur au talent conforme à sa taille de géant !) et je ne peux malheureusement
pas dresser toute la liste, j’en oublierai forcément.
Finalement,
cette édition vécue de l’autre côté de la barrière m’a beaucoup appris et
permis de voir les choses différemment sur bien des points professionnels ou d’ordre
tout simplement relationnel. Livre Paris reste un incontournable dans la valse
des animations de notre petit monde et à défaut d’y participer, venir en simple
visiteur est quasiment un passage obligé.
Je
pense que je reviendrai l’année prochaine, certainement d’une manière
différente, mais je serai là. C’est promis, je n’en dirai pas plus et en
attendant, je retourne à l’écriture.
Excellente
journée !
Amitiés
littéraires.
Je suis bien d'accord avec toi, la course aux dédicaces c'etait l'enfer surtout qu'il fallait faire un choix ce qui n'était pas facile, j'ai dû quitter pas mal de files d'attente interminables pour cause de fatigue surtout sur le stand de M. Bussi dont j'avais deux livres à dédicacer et Angela Behelle mais malgré l'épuisemen, le manque de sommeil et la faim j'en suis revenue toute heureuse la magie de Noël en triple et surtout heureuse de notre rencontre inopinée très courte mais ce n'est que partie remise! Bises
RépondreSupprimerMerci Soumya !
SupprimerEh oui, c'était difficile de s'organiser...
Pas de problème, on trouvera bien le moyen de se revoir plus longuement une prochaine fois.
Grosses bises !
Dimanche j'y étais aussi ...mais pas de chasse à la dédicace pour moi, je préfère mon petit quai du polar moins de monde on peut discuter avec les auteurs :D
RépondreSupprimerJe sais bien... Mais Paris sera toujours Paris. On n'y peut rien !
SupprimerMerci d'être passée ! :))
Bonsoir, j'y étais aussi, bien dommage que nous n'ayons pas pu nous croiser, enfin peut-être que si mais je ne suis pas physionomiste. A une prochaine fois !
RépondreSupprimerC'est effectivement dommage ! Ce n'est pas grave, nous aurons bien l'occasion de nous voir. Belle soirée !
SupprimerOh, c'est dommage, j'y étais samedi mais juste derrière mon stand (juste en face de celui de L'Ivre-Book avec LS Ange) Sharon Kena durant mon temps de dédicace. Mon train avait du retard et la station de métro où je devais changer était en travaux, du coup je n'ai pas eu le temps de trop me balader... Mais le samedi, il y a un de ces mondes, c'est horrible ! Bises Gilles et je ne désespère pas un jour de pouvoir papoter de vive voix avec vous !
RépondreSupprimerBonjour Katya !
SupprimerCe n'est que partie remise, il y aura d'autres occasions. Je n'avais pas vraiment annoncé mon passage, car j'avais des visites à faire et je ne venais qu'en simple visiteur.
Ce sera pour une prochaine fois ! Et on pourra papoter sans problème.
A bientôt.
Bises et amitiés.