La
déontologie, c’est l’ensemble des règles et des devoirs qui régissent une
profession, la conduite de ceux qui l'exercent, les rapports entre ceux-ci et
leurs clients et le public, dixit Larousse. Et, bien entendu,
cela s’applique complètement à notre petit monde de la littérature, voire même
de la paralittérature pour faire plaisir aux distingués linguistes. Pourquoi,
comment et est-ce vraiment utile ? C’est parti pour une petite visite.
Ce billet me
trottait dans l’esprit depuis longtemps et une amie et néanmoins collègue,
Valéry K. Baran, a attiré mon attention sur une chronique parue sur Babelio,
concernant notre ouvrage commun, Nouvelles do Brasil. Je vous rappelle que nous
étions 8 auteurs à signer ce livre papier, publié chez Harlequin pour le Salon
du livre de Paris. Et là, mon sang n’a fait qu’un tour... Quand j’ai lu la
phrase ci-après, j’ai songé que l’absurdité était de mise et sans limites dans
le monde de la chronique. Je cite donc la phrase ad hoc :
- « J'ai
été très déçue par cette nouvelle ! Passez votre chemin si vous aimez la
lecture érotique. » (sic)
En dehors du
fait que j’en rigole encore, c’est cette affirmation qui m’a donné envie d’écrire
- Eh oui, encore une fois ! - sur
le sujet bien sulfureux de la chronique. Je ne reviendrai pas sur le talent de
Valéry et sa plume. Elle est aujourd’hui l’un des auteurs qui représente le
paysage littéraire français en érotisme. Par contre, j’ouvre le débat sur le
mal que produit ce genre de phrase assassine et les leçons que l’on pourrait en
tirer.
■ Une réflexion sur le respect ?
On a le droit d’aimer,
de ne pas aimer et de le dire, c’est une vérité absolue et irréfutable !
Mais bon sang ! Est-ce que le mot respect vous est inconnu ? Respect
du travail, respect de l’autre, respect d’un livre, le Respect ! avec tout
ce que cela impose de correction et de courtoisie ! Soit je suis né sur
une autre planète, soit il y a des paires de baffes qui n’ont pas été
distribuées pendant l’enfance de certain(e)s. Ne rigolez pas, je le pense vraiment
quand je lis certains tissus d’inepties sur la toile, des monstruosités qui me
hérissent le poil à un point que vous ne pouvez imaginer.
■ Acheter donne-t-il tous les droits ?
Il y a peu, j’ai
lu un article très intéressant dans lequel la rédactrice affirmait que le
simple fait de payer un livre donnait tous les droits, y compris celui de vomir
sur un auteur et de crucifier son texte en place publique. Je me porte en faux
immédiatement !
Quand vous
achetez une viande avariée au supermarché du coin, vous allez faire un
scandale, vous sortez la mitrailleuse lourde et vous tirez sur tout ce qui
bouge dans le magasin ? Bien sûr que non. Nous avons des droits, mais
surtout des devoirs et sur ce second point, c’est l’amnésie générale quand on
évoque certains virtuoses de la chronique littéraire !
Pour reprendre l’exemple,
vous rapporterez simplement votre viande avariée et vous vous ferez rembourser.
Vous ferez bien attention à ce que personne ne soit témoin, vous vous
exprimerez poliment, vous ferez part de votre mécontentement et vous parlerez à
voix basse pour ne pas vous faire remarquer. Voilà, la vérité de la vie au
quotidien, tout du moins si vous êtes civilisé et si vos parents vous ont
appris la politesse comme le respect d’autrui. L’erreur est humaine...Non ?
■ Internet, anonymat et fausses libertés
Internet a été
une révolution majeure pour le monde de la communication et cela a entraîné,
ipso facto, de nombreuses libertés, de nouveaux moyens de communication, de
recherches et de savoir. Bien entendu, dès qu’un progrès touche l’humain,
celui-ci a tôt fait d’y ajouter le côté malsain et négatif qui vient
contrebalancer les effets positifs d’origine.
Ainsi, la
facilité à prendre un pseudonyme dans le plus strict anonymat a privilégié l’éclosion
des revanchards. Vous savez ? Ceux qui estiment que leur vie n’a aucun
intérêt, ceux qui ne parlent jamais en public, qui restent dans leur petit coin,
sans vie sociale et pour qui la notion d’amitié ne dépasse pas le cadre de Facebook...
Et là, internet a servi sur un plateau la facilité et le moyen unique pour
accéder à la gloire ! Imaginez... Monsieur Moins-que-rien et Madame Je-vaux-rien
peuvent enfin s’exprimer en public, dire du mal, critiquer, vomir, j’en passe
et des meilleurs, en s’adressant à la Terre entière ! (du moins, c’est ce qu’ils espèrent)
Ces aigris de la
vie, on les retrouve aussi dans notre petit monde de la littérature où tout n’est
pas rose, loin s’en faut ! L’impression de faire la pluie et le beau
temps, sous couvert d’anonymat, sans avoir à répondre de ses propos injurieux
ou diffamatoires... Quel bonheur !
Ce sont ces énergumènes que je pointe régulièrement du doigt.
■ Droits et Devoirs
Je le disais
plus haut, les seconds sont souvent écartés au profit des premiers. Et c’est
une erreur grossière qui ne peut qu’entraîner une anarchie des rapports humains
ayant pour seul résultat les dissensions, les incompréhensions et autres
guerres.
Pour ramener le
débat à la hauteur du livre, c’est pourtant simple. On a le droit
d’aimer ou pas un ouvrage. Dans la seconde hypothèse, si le livre est
vraiment détestable, on a aussi le devoir de respecter le texte et son
auteur. C’est une équation tellement simple que même un non-mathématicien comme
moi peut la comprendre ! L’un entraîne l’autre et si l’équilibre est maintenu,
le rapport entre l’auteur du livre et le rédacteur de la chronique restera
cordial. Le critique aura dit ce qu’il voulait, l’auteur aura entendu quelque
chose qui peut le faire progresser. Cela vous semble donc si compliqué ?
■ Mais il faut aussi parler du fond et de la
forme !
Le fond, c’est l’histoire
relatée, la fiction en elle-même. La forme, c’est la couverture, le style, l’écriture,
sans oublier le vocabulaire, la syntaxe, la grammaire, l’orthographe, etc.
Peut-on ou doit-on juger les deux ? Sans doute que oui à en croire certains.
Pour ma part, je suggère de privilégier le fond beaucoup plus que la forme.
Même si cette dernière est défaillante ou pas à la hauteur du récit, est-ce
utile de la faire passer au premier plan ? Je ne crois pas. Sauf, bien
entendu, quand on se retrouve face à un texte où l’on trouve une faute d’orthographe
à chaque phrase. J’y reviendrai dans le paragraphe suivant. Mais l’histoire, le
roman, ce qui a déclenché votre réflexe d’achat, n’est-il pas au-dessus de la
mêlée ? C’est une réflexion à ne pas perdre de vue quand on rédige une
chronique littéraire.
■ Quid de l’orthographe et de l’utilisation
de la langue ?
Quitte à faire
hurler au fond des chaumières, autant continuer et ne pas s’arrêter en si bon
chemin. Je suis navré de le dire mais il y a auteur et auteur. Personnellement,
je distingue trois groupes bien distincts et bien définis. Avant de me jeter l’anathème
sur la tête, merci de lire jusqu’au bout.
♦ Groupe 1 - Les auteurs auto-édités, qui
ne respectent pas les règles sociales et fiscales, qui écrivent quelques textes
incohérents dans un français approximatif et diffusent sur Amazon des livres
qui finissent par dégoûter le lecteur le plus patient. Sans correction, sans
relecture, c’est la honte de notre profession.
♦ Groupe 2 - Les auteurs auto-édités qui
agissent en véritables professionnels, respectueux des règles fiscales et
établis en personne morale, qui passent beaucoup de temps à se relire, à se
corriger et qui diffusent des textes à forte valeur ajoutée. Ces auteurs ne
diffèrent du groupe suivant que pour leur indépendance et c’est un choix
respectable. Point.
♦ Groupe 3 - Les auteurs édités par une
maison d’édition et donc publiés à compte d’éditeur.
Je ne parlerai
donc pas des premiers et uniquement des deux suivants qui constituent les deux
grandes branches parallèles de notre profession d’auteur. En règle générale, le
respect de la langue, l’orthographe ou la grammaire, bref, tout ce qui rend la
lecture agréable et facile, vous le retrouverez chez ces auteurs susdits.
Bien entendu,
une faute, une coquille, un oubli peut tout à fait échapper à la vigilance d’un
auteur auto-édité professionnel ou à celle du correcteur d’une maison d’édition,
aussi grande et prestigieuse soit-elle. Est-ce utile de la remarquer et d’en
faire tout un chapitre meurtrier dans votre chronique ? Je ne le pense
pas. Les livres des plus grands écrivains, nos dictionnaires, les ouvrages les
plus vendus, sont aussi truffés de fautes. Serait-ce à dire qu’un nom d’auteur célèbre
efface l’orthographe ou bien que notre orthographe a plus ou moins d’importance
en fonction de celui qui a commis l’erreur ? À méditer.
■ Et comment ne pas évoquer les fausses chroniques
injurieuses ?
Difficile de
faire l’impasse, c’est évident. Pourtant, ce n’est pas le but de ce billet. Ces
retours de lecture - bien que... Ceux qui
les signent n’ont souvent jamais lu une seule page du livre en question !
- n’ont pour seul but que de nuire à un auteur qui dérange. J’en ai
suffisamment parlé et je ne dirai qu’une chose. Il faut impérativement les
ignorer.
Je repousse du
bout du pied les insultes, les mensonges, les diffamations de tout poil... Cela
touche tout le monde et chaque auteur, un jour ou l’autre, devient la cible de
telles agressions gratuites et infondées. C’est le jeu, allais-je dire... Je
vous renvoie au paragraphe sur internet et l’anonymat protecteur des
pisse-vinaigre et autres jaloux qui appartiennent aussi à notre petit monde.
■ Une déontologie de la chronique, pour finir ?
Comme c’est
difficile, car si l’on parle de la déontologie de la chronique littéraire, j’aurai
tendance à commencer par celle de l’auteur. Pour espérer recevoir, il faut
savoir donner, c’est une règle de la vraie vie qui s’applique partout. Les
droits et les devoirs sont nombreux, mais si l’on reprend chacun d’eux en y
ajoutant une dose de respect et un minimum de courtoisie, comme il sied à tous
les rapports humains, je pense que rédiger une telle déontologie serait
parfaitement inutile et tout le monde en sortirait grandi.
Alors, je vais
vous donner un petit conseil à appliquer la prochaine fois que vous rédigerez
une chronique après avoir lu un livre.
« Je pose mon livre, ma liseuse, au milieu de
la table, j’installe une chaise face à moi et j’imagine que l’auteur du livre y
prend place. Je fais un effort d’imagination supplémentaire et j’essaie de
comprendre, qu’en parlant de son livre, ce serait exactement comme lui parler
de l’un de ses enfants. Je relis ma chronique et je me demande si j’affirmerais
les mêmes choses, positives comme négatives, si l’auteur du livre était vraiment
assis là, sur cette chaise devant moi. Aurais-je utilisé le même ton ? Les
mêmes mots ? Si oui, publiez. Si vous avez un doute, revoyez votre copie
et mettez-vous à la place d’un auteur qui demeure un être humain, avec un cœur et
une sensibilité qui lui est propre. Vous n’aimeriez pas vous faire lapider en
place publique ? Je vous rassure, lui non plus. Et si le livre est
vraiment mauvais, s’il mérite de recevoir toutes les foudres du ciel, ne perdez
jamais de vue qu’abaisser son prochain n’a jamais élevé personne. »
■ Conclusion
Pour finir, je
reviens à cette petite phrase assassine délivrée sur la nouvelle de ma collègue.
Oser dire « Passez votre chemin, si
vous aimez la lecture érotique » relève tout de même d’une affirmation
grandiloquente que seul un expert en littérature érotique pourrait se permettre
ou, à défaut, un auteur célèbre du même genre. Il n’en est rien, bien
évidemment ! Il n’en reste pas moins une phrase gratuite et blessante qui
ne sert à rien, sauf peut-être à retourner l’opinion du lecteur vers le
rédacteur de la chronique ou encore et pour ma part, à me faire rire un bon
moment.
Alors, je
termine sur la subjectivité de la lecture. Chacun est libre d’avoir sa propre
opinion, d’aimer ou non un texte, de le clamer haut et fort, y compris sur
internet. Seulement, il ne faut pas faire de ses goûts personnels une
généralité de bon ton et encore moins la ligne directrice imposant vos choix de lecture à autrui. Mieux, se
respecter soi-même est un bon début pour apprendre à respecter les autres. Dites
ce que vous pensez et absolument tout ce que vous avez ressenti, sans chercher
à diriger le choix des autres et en y apportant du RESPECT ! Vous verrez que l’on tiendra compte de vos avis plus
souvent et que les auteurs viendront naturellement vers vous. Ne serait-ce pas
plus constructif pour tout le monde ?
Enfin, n’oubliez
pas ceci...
MA LIBERTÉ S’ARRÊTE LÀ OÙ COMMENCE
CELLE DES AUTRES...
Et ce sera ma
phrase de conclusion.
À bon entendeur,
salut !
Amitiés
littéraires.
Très bien dit. Un billet nécessaire pour moi en tant qu'auteure (souvent), chroniqueuse (parfois) et lectrice (toujours)...
RépondreSupprimerLe respect est une valeur à ne pas perdre. Merci !
Bonjour Anne-Véronique,
SupprimerMerci pour votre passage et votre commentaire. Oui, c'est évident et justement renforcé par cet aspect que j'avais oublié d'évoquer. L'auteur est aussi un lecteur et parfois, le chroniqueur de ses collègues. Merci d'avoir apporter cette importante précision !
Belle journée,
Amicalement.
Bonjour,
RépondreSupprimerCe billet traduit assez bien tout ce que je pense des chroniques et surtout de celles et ceux qui les écrivant.
Depuis peu je fais de plus en plus attention en écrivant une chronique, m'imaginant à la place de l'auteur. Quand un livre me déçois, que ce soit au niveau du fond ou de la forme, j'essaie toujours de préciser le pourquoi j'ai été déçue. Je ne me contente pas de le balancer sauvagement dans un paragraphe... J'essaie également d'être la plus respectueuse possible, le but d'une chronique n'est pas de descendre un auteur et de faire preuve de méchanceté... Bien que parfois certains livres m'exaspèrent à un point.. Toutefois j'essaie de me contenir, développer et argumenter pour ne pas pondre une chronique infecte et injurieuse.
En lisant ce billet je pense revoir certaines chroniques, écrites il y a quelques temps et dans lesquelles je pense avoir manqué de recul !
Je comprends donc entièrement votre mécontentement contre ce manque de respect, merci pour ce billet !
Bonjour Kathleen,
SupprimerFaute avouée est à moitié pardonnée...:)) Et franchement, je vous vois mal entrer dans ce genre de rôle négatif. Cela dit, oui, il faut garder de la mesure en toute chose ! À lire votre commentaire, je n'ai pas de doute à votre sujet. Malheureusement, tout le monde ne réagit pas comme vous. Et c'est terriblement difficile pour les auteurs. Soyons sincère jusqu'au bout... Un auteur n'écrit pas que des best-sellers ! Mais quel que soit l'ouvrage, le travail qu'il y a derrière mérite un minimum d'attention et de respect. Rien de plus, rien de moins !
Merci pour votre passage,
Amicalement.
Bonsoir Gilles,
RépondreSupprimerVoilà un article rempli de vérités qui, à l'heure actuelle, doivent malheureusement trop souvent être rappelées alors qu'elle sont (pour moi du moins, mais je ne vis peut-être pas sur la même planète) une simple question de bon sens et d'éducation. Un livre est une oeuvre tellement personnelle et finalement si subjective... Il est impossible de plaire à tout le monde, mais quoi qu'il en soit, le travail déployé pour arriver au produit fini mérite le respect, que l'auteur ait réussi ou non la prouesse de toucher et/ou accrocher son lecteur! Et là encore, ce n'est pas parce que je n'ai pas apprécié qu'il en sera de même pour mon voisin.
En ce qui concerne l'orthographe, j'avoue que la multiplication de coquilles facilement détectables par le simple correcteur orthographique de Word ("ils était" par exemple) me dérange fortement. Je le mentionne alors poliment dans ma chronique, en précisant toutefois que je sais pertinemment qu'il s'agit là d'une déformation professionnelle de traductrice/correctrice. En effet, cela perturbe alors ma lecture plaisir qui devient alors une lecture "chasse à la coquille". Mais si je le mentionne, c'est qu'il y en a plusieurs de ce style tout au long du livre, car je ne sais que trop bien que nul n'est à l'abri d'en laisser passer l'une ou l'autre, fût-il ou non doté d'une vision bionique traqueuse d'erreurs en tout genre :-)
Belle soirée!
Bonsoir Caladhiel !
SupprimerToujours ravi de vous croiser ici ou là... Merci pour votre passage, en tout cas.
Oui, c'est complètement ça et je me suis borné à rappeler quelques éléments de base concernant la chronique littéraire. Loin de moi l'idée de légiférer, mais juste un clin d'oeil à celles et ceux qui comprendront le message à peine voilé.
Je suis excédé de voir un peu partout des articles parler de l'égo démesuré des auteurs qui exigent à tout bout de champ des chroniques positives. Certains nous perçoivent comme des "grosses têtes" n'admettant aucune critique. Ce qui est absolument faux. Je ne souhaite qu'un peu plus de respect dans le ton des commentaires de lecture, même s'il doit se révéler négatif... Rien d'autre !
Merci pour votre témoignage, il est rempli de bon sens, mais avec vous, comment aurait-il pu en être autrement ?
Belle journée et amitiés ! :))
Merci beaucoup Gilles, et avec plaisir :-)
SupprimerAuteur, lectrice et parfois aussi chroniqueuse, j’adhère totalement à votre propos. Si tous les écrivains étaient des avatars de Proust ou Flaubert, publierait-on autant de livres ? De plus, qui sait, il se trouverait bien encore un grincheux pour les agonir de « critiques » aussi acides que des remontées gastriques. Sachons rester humbles, dans le respect du travail de l’autre, en effet. Ainsi, lorsque j’ai aimé un livre, j’ai envie de partager mon enthousiasme. Si tel n’a pas été le cas, je m’abstiens d’en parler. Dans notre monde « ultra-connecté », tout un chacun peut, sous couvert d’anonymat, déverser sa hargne, sa rogne et sa grogne sans vergogne sur la toile et ses réseaux sociaux. N’importe quel triste sire, pourvu qu’il ait des soucis avec sa belle-mère ou son percepteur peut s’en donner à cœur joie en vomissant sur une plate-forme un venin prétentieux qui lui donne l’illusion d’être, lui, au-dessus de la mêlée en détenant LA vérité dont il se targue d’être un expert.
RépondreSupprimerDans une chronique grinçante et bourrée d’humour (les chiens ne font pas des chats !), Nicolas Bedos disait récemment : « La bouillabaisse numérique a enfanté un monstre, une société dégénérée dans laquelle les médiocres se prennent pour des génies. » N’est-ce pas là, las ! que sévissent ces détracteurs détraqués qui se permettent d’assassiner des ouvrages qu’ils n’auraient jamais pu produire ? Bien à vous, Julie-Anne
Bonjour Julie-Anne,
SupprimerEncore beaucoup de bon sens dans ce commentaire. Il est vrai que l'avènement du numérique a apporté beaucoup de positif et... autant de négatif ! Bien qu'étant un espace public, l'anonymat a facilité la chose et répandre son fiel est à la portée de tous aujourd'hui.
Au-delà, je ne réclamais qu'un effort de base pour mettre dans ces chroniques, le même ton que l'on emploierait si l'on était assis face à l'auteur, dans la "vraie" vie... Ce qui n'a pas empêché la réception de quelques réactions épidermiques à la suite de ce billet. Rires ! Ce n'est pas grave, même si toute vérité n'est pas bonne à dire, je préfère trancher dans le vif.
Merci beaucoup pour votre passage et vos mots.
Belle journée !
Amitiés.
Bonsoir, je crois que je vais devenir accro à vos billets Gilles ,merci en tout cas ils me sont très utiles.je suis une toute nouvelle chroniqueuse si je puis utiliser ce terme car je ne pense pas qu'il me qualifi vraiment . Je partage mes découvertes, mes avis, mes envies et mes coup de coeur sur ma page Fb, et je suis heureuse de constater que je mis prend bien lors de ma rédaction d'avis .Merci encore pour ce billet , il m'a éclairé sur certains points fondamentaux. Bien à vous, une lectrice parmi d'autres!
RépondreSupprimerBonjour Mélody,
SupprimerEh bien, vous m'en voyez ravi ! Cela dit, je ne prétends pas détenir toutes les vérités. Je pense que si tout le monde y mettait du sien, ajoutait un peu de courtoisie et de respect dans ses propos écrits, je suis persuadé que notre petit monde de la littérature ne s'en porterait que mieux !
Merci pour votre passage et votre commentaire.
Amitiés,