lundi 28 juillet 2014

Tendance dominatrice et ChocolatCannelle !



ChocolatCannelle est la Directrice éditoriale des Éditions D. Leroy et par conséquent, mon interlocutrice principale quand j’évoque la Collection E-ros dans laquelle j’ai publié plusieurs titres. Elle a eu la gentillesse de chroniquer Tendance dominatrice, l’une de mes dernières nouvelles publiées chez Harlequin - HQN.


Merci Steph pour cet avis très sympathique. Effectivement, tu connaissais bien ce texte dans sa première mouture, à l’époque où je te l’avais présenté et alors qu’il faisait partie de mon premier recueil érotique. Que de bons souvenirs !
J’en arrive à ta remarque justifiée sur la pilosité et ce qui, in fine, te pose un petit souci. Je partage ton avis tout en prêchant pour ma paroisse, certes, avec un peu d’humour ! Je te cite :

- Dans Tendance dominatrice, ce sont les jugements de plusieurs personnages, les moqueries, le fait de présenter un torse imberbe comme un élément de séduction qui me gênent. Rappelons aussi que l’histoire se déroule dans les années 70. L’épilation était-elle à ce point valorisé à cette époque ?

Eh bien sûr que tu as raison dans le fond ! J’avais beau être très jeune - tu remarqueras comme je glisse malicieusement l’allusion sur la proximité de ma jeunesse disparue... - je me souviens parfaitement que l’apologie du poil n’était plus à faire.
Les films pornographiques de cette époque sont même surprenants ! Tant pour le côté masculin que féminin d’une pilosité exacerbée, quelle qu’en soit la localisation corporelle par ailleurs. Aisselles et sexes, même combat, avec la profusion de toisons ressemblant à des jungles - malheureusement et obligatoirement - tropicales, fournies et broussailleuses, généralement annonciatrices de certains désastres olfactifs.

Tant et si bien qu’en dehors de la frayeur légitimement suscitée par l’apparition de gorilles à l’écran en visionnant un film X, on distinguait le sexe des hommes par une protubérance qui s’érigeait tout à coup et qui laissait à penser que les acteurs étaient dotés d’une virilité sans faille. Ecce homo n’aura jamais eu autant de sens que dans ces moments-là ! Eh oui, il fallait que l’objet du désir... hum... puisse avoir la longueur nécessaire pour s’extraire de cette forêt, plus du tout vierge mais bien épaisse, afin de s’ériger fièrement à la lumière du jour.
Cette lumière qui ne pénétrait jamais ces bois touffus et obscurs où pouvait subsister le doute compréhensible et la crainte légitime d’une hygiène quasi-médiévale, pour ne pas dire préhistorique, compte tenu de la pilosité en question. D’ailleurs cette dernière incertitude était partagée aussi bien par les courageux explorateurs de sexe féminin que masculin, cela va sans dire...
Sur le même sujet, lorsque les partenaires atteignaient la soixante-neuvième position, le débat se terminait sur l’élimination en masse de poils ayant déclaré leur indépendance du corps d’origine et qui s’ingéniaient à se faufiler sous la langue ou entre les dents. Cela laissait nos jouteurs assis, chacun à un coin du lit, se faisant rire par de subtiles grimaces et autres gymnastiques buccales des plus improbables. Souvenez-vous de ces dialogues déso-pilants...
— Attends, je l’ai sur le bout de la langue !
— Hmmm... Moi aussi !
Quant au poil rebelle, celui qui restait coincé entre la luette et l’extrémité postérieure de la langue, qui n’a pas connu les affres de sa récupération et l’horreur des doigts trifouillant au fond de la gorge ? Difficile d’être discret sauf à prétexter poliment une envie pressante et s’éloigner de la lice afin d’entamer le combat de la soirée, sans aucune gloire, dans les toilettes. Et puis ce retour en courant vers notre patiente complice, en tenant entre deux doigts l’objet du délit comme preuve de tous nos tourments et en criant « je l’ai eu ! ». Ah, il résistait bien celui-ci ! J’en vois qui rigolent... Cela vous évoque des souvenirs, vous aussi ?!

A contrario, pour les belles actrices du X, il fallait aussi de courageux partenaires, peu écologiques et enclins à la déforestation sauvage et manuelle, avant d’atteindre le temple féminin du plaisir. À cette époque, heureusement révolue, comment blâmer les hommes et leur méconnaissance proverbiale de l’anatomie féminine ? Celle-ci était proprement invisible et les cours d’éducation sexuelle ne fleurissaient pas encore, je vous le rappelle.
Il fallait se creuser un accès, une véritable tranchée nécessitant plusieurs doigts, à lutter contre les poils récalcitrants qui revenaient toujours au milieu, à croire qu’ils étaient amidonnés... Comment faire pour appréhender au mieux les plus subtils et bourgeonnants secrets de ces dames ? On aurait dû inventer le cunni-pilo-lingus, cela aurait été plus proche de la vérité et des drames vécus par ces bouches aventureuses qui essayaient bravement et qui finissaient par renoncer, en proie aux pires envahisseurs dont il fallait ensuite se débarrasser. Oui, il fallait beaucoup de courage et d’obstination jadis...

Seulement voilà, l’épilation a toujours existé et si elle emportait la majorité des suffrages lors de l’antiquité, son déclin est vite survenu tout en survivant aux différentes époques jusqu’à nos jours, où elle est redevenue un standard, partiel ou intégral, féminin et enfin, masculin ! Avez-vous remarqué qu’il y a de moins en moins de yétis sur nos plages ?
Quant aux fameuses années soixante-dix, il y avait quelques résistants qui prônaient, contre vents et marées, l’épilation. Disons que mon héroïne de Tendance dominatrice détonait, de la même façon qu’une femme dominatrice et d’autant plus, un homme soumis, étaient plus que rarissimes quand le machisme primaire avait encore ses heures de gloire et que le poil était roi.
Je me donc suis contenté de raconter une histoire au poil avec des héros, bien entendu, à poil et qui, finalement, décoiffent pas mal ! (Je sais, elle était facile, mais j’avais envie de la faire !). Quant à moi, si vous n’avez pas compris que je déteste certaines choses, ce n’est pas ma faute ! Cela fait du bien de rire, de temps en temps. En tout cas, cette chronique est arrivée pile-poil pour me mettre de bon poil !

Pour redevenir sérieux, Steph, je te remercie encore pour ta chronique qui m’a fait très plaisir. Tu sais que ton jugement est toujours important à mes yeux. Amitiés sincères.


Bonne journée !
Amitiés littéraires.

vendredi 25 juillet 2014

La bande-annonce de YEM !



Mon roman, Yem, sera publié par les Éditions VFB le 1er septembre 2014 et j’en suis ravi car ce roman n’est pas seulement un roman... C’est aussi une très belle histoire, une grande aventure et un joli souvenir qui prend ses racines dans mon passé.


Le moins que je puisse dire, c’est que mon éditeur est un homme à l’aise avec les bandes annonces ! Il réalise de véritables petits bijoux, en présentant les livres qu’il édite de la meilleure façon qui soit. Je pense que mes collègues auteurs seront pleinement d’accord avec moi.
La dernière, celle qui vient d’être mise en ligne, concerne donc YEM. Je vous invite à la visionner et vous comprendrez que ce roman sera fort en émotions et ne laissera personne indifférent.


Pendant que vous serez chez mon éditeur, pourquoi ne pas en profiter pour découvrir les trailers de mes autres titres publiés chez lui ? Lequel préférez-vous ?

■ OPÉRATION LUPO ROSSO : https://www.youtube.com/watch?v=SbTeoMkNaF4

Bonne après-midi !
Amitiés littéraires.

Marie-Gabrielle et Les Reines de la nuit !



Les Reines de la nuit ont encore frappé en la personne de Fatima, via une chronique des plus sympathiques sur ma nouvelle érotique, Marie-Gabrielle.


Tout d’abord, je vous remercie Fatima car Marie-Gabrielle, publiée chez Harlequin - HQN, est l’une de mes nouvelles fétiches en érotisme. À commencer par la période historique, la première guerre mondiale, pendant laquelle de nombreuses vies ont été fauchées mais aussi dans l’environnement social des plus chaotiques. Je souhaitais donc intégrer ce texte dans les contraintes inhérentes à ces années sombres, comme le veuvage, le manque d’hommes, tout en préservant l’aspect amoureux et fantasque des survivants, loin de la guerre. Merci pour votre chronique qui dépeint très bien cette nouvelle.
Enfin, un grand merci pour votre mention « culottesquement » délicieuse !

Blog Les Reines de la nuit : http://lesreinesdelanuit.blogspot.fr/

Pour vous procurer Marie-Gabrielle.

Très belle journée !
Amitiés littéraires.

Les défis et la revanche d'Angie, la genèse !



Est-il vraiment nécessaire que je vous présente cette série ? Oui, bien sûr, car non seulement cette saga a rencontré un vif succès et surtout parce que ce couple délicieusement infernal, Angie et Kylian, mérite que l’on parle d’eux et de leurs délires.


L’histoire
J’ai eu envie d’écrire ces petits défis qui relevaient beaucoup plus du jeu que du fantasme hors de propos et impossible à réaliser. Angie et Kylian sont très amoureux, vivent ensemble et leur sexualité est absolument épanouie. Pourtant, Kylian a envie de pimenter leur belle relation en inventant quelques défis qu’Angie devra relever... ou pas ! Si elle refuse, tant pis pour elle.

Pourquoi Les défis d’Angie et ensuite, La revanche d’Angie ?
C’est tout simple, dans le jeu imaginé par Kylian, après un tirage au sort qu’il remporte, c’est lui qui débute en imposant à Angie les quatorze premiers défis. Une fois que l’exquise Angie a remporté haut la main tous les siens, vient le temps d’échanger les rôles et pour elle, de soumettre son homme. Et Angie ne manque pas d’imagination !

Quels sont les défis ?
J’ai voulu faire une saga ludique, avec rien de trop bizarre ou d’impossible à réaliser. Bref, les vingt-huit défis sont absolument envisageables, voire faisables, par tout un chacun, avec bien entendu, un minimum d’ouverture d’esprit et de complicité. Je vous donne ci-après les thèmes de ces défis et certains vous paraîtront obscurs. Il faudra lire pour tout comprendre !

A/ LES DÉFIS D’ANGIE
1 - Tu te soumettras – Épisode lanceur de la série
2 - Plaisir glacé – Si tu aimes faire du lèche-vitrine, peut-être préféreras-tu lécher autre chose devant des spectateurs ?
3 - À fantasme, fantasme et demi – L'été est propice aux révélations et fait pour montrer sans rien montrer.
4 - Effeuillage – Même quand l'été arrive, les feuilles tombent !
5 - Baisers contraires – Savoir échanger des baisers contraires pour mieux en comprendre le sens.
6 - Good vibrations – Il faut avoir les bonnes vibrations, même pour aller faire les courses.
7 - Garder le fil – Même au téléphone, ne jamais perdre le fil et surtout bien le garder.
8 - Sous le manteau – Sous les pavés, la plage, alors sous le manteau… En trois actes.
9 - Chair qui brûle – Pierre qui roule n'amasse pas mousse… et chair qui brûle, alors ?
10 - Tu auras les boules – Tu vas déguster aujourd'hui mais… tu auras les boules !
11 - Qui s’y frotte – Qui s'y frotte s'y pique-t-il vraiment jusqu'au bout ?
12 - Mise en bouche – L'essayer, c'est l'adopter mais tout ne s'enfile pas !
13 - À table ! – Un nouveau plat japonais ? Oui, mais "sans sushis".
14 - Attachement – Au cours des treize premiers défis, Angie a pu constater que l’imagination érotique de Kylian était à peu près sans limites. Alors, à quoi doit-elle s’attendre pour son quatorzième et dernier défi ?

B/ LA REVANCHE D’ANGIE
1 – Délicieuse douleur – Épisode lanceur de la série
2 – Des hauts et des bas – La vie réserve souvent des hauts et des bas, surtout aux femmes !
3 – Garder la pose – Prendre toutes les fausses poses risque de faire un peu cliché, non ?
4 – Sois belle et tais-toi – Aujourd'hui, sois belle et tais-toi ! Soirée spéciale réservée.
5 – Mes quatre volontés – Avec un pas de quatre, attention à ne pas se mélanger les pinceaux !
6 – Mauvaise langue – Comme quoi, en ne jetant rien, on peut démontrer qu'on n'est pas mauvaise langue !
7 – Ni queue ni tête – Un pour trois ou trois pour un, un défi sans queue ni tête.
8 – Jeux de mains, jeux de vilains – Ce soir, l'effeuillage en miroir sera pour moi !
9 – Qui dit mieux ? – Il n'en restera qu'une pour ne pas faire un bid !
10 – Coup de hasard – Un coup de dé et alea jacta est ! Mais les apparences sont trompeuses...
11 – À ton service – À défaut de faire un as, tu sauras toujours servir !
12 – Question de limite – Tu vas jouer le quintuple marathonien sans jamais atteindre ton but.
13 – Mes désirs sont tes ordres – Ce soir, tout s'enchaînera et au final, l'arroseur sera arrosé !
14 – Le meilleur pour la fin – Angie a réservé une jolie fin pour sa série de défis. Kylian sera-t-il à la hauteur ?

Conclusion
Ces deux séries ont comblé des milliers de lecteurs et lectrices. J’ai été ravi de recevoir des dizaines de messages personnels et quelques-uns m’ont vraiment touché et fait sourire. Visiblement, Les défis d’Angie et la Revanche ont inspiré bien des couples. De plus, je n’ai pas oublié d’y glisser un peu d’humour, car l’amour, le sexe, le rire, cela fait partie des grands plaisirs de la vie, encore accessibles à tous !
Enfin, un dernier point sur lequel j’ai toujours insister. Il n’est pas interdit ou dangereux de réaliser un fantasme, de relever un défi ou de glisser des jeux dans votre relation intime. Mais cela nécessite le consentement, plein et entier, des deux partenaires et surtout, beaucoup, beaucoup d’amour et de compréhension.
Merci à tous.

Pour vous procurer les deux séries
Si vous ne les avez pas encore lues, il est temps de vous lancer et de profiter des vacances pour envisager une lecture à deux et, pourquoi pas, programmer vos propres défis en vous inspirant d’Angie et de Kylian...
Vous pouvez acheter chaque nouvelle individuellement sinon, je vous conseille de les lire sous forme de recueil.



Bien entendu, toutes les nouvelles et les deux recueils sont disponibles sur Amazon, Fnac, Apple et toutes vos boutiques de téléchargement préférées.

Excellente journée !
Amitiés littéraires.