Hier,
j’ai publié l’interview de ChocolatCannelle,
directrice éditoriale et responsable de la Collection
E-ros des Éditions D. Leroy. Si
vous ne l’avez pas encore lue, je vous rappelle que le lien est cité dans la
rubrique Mes éditeurs, en fin des
coordonnées de l’éditeur. Sinon, pour aller plus vite, cliquez ici pour relire l’entretien. Un détail dans ses réponses m’a
interpellé et j’ai eu envie de vous en parler.
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Le passage en question
« Les auteurs sont invités à créer une page
auteur sur le site de notre maison d'édition, avec photo, biographie,
éventuellement un lien vers un blog, une adresse de courriel... Bien entendu,
l'idéal serait que chacun dispose de son propre réseau (un blog et donc des
lecteurs attachés à ce blog, des contacts sur des réseaux sociaux), mais chacun
fait comme il l'entend et comme il le peut. Certains auteurs sont très à l'aise
avec cela, d'autres moins, d'autres pas du tout. L'investissement de l'auteur
est un choix de l'auteur, pas une obligation. » (sic)
■
Pourquoi avoir réagi à ce passage ?
Tout
simplement parce que pour une fois, je ne suis pas d’accord avec
ChocolatCannelle et elle le sait, nous en avons souvent discuté ensemble. La
communication est l’épine dorsale de votre notoriété à venir et si vous ne l’organisez
pas vous-même, personne ne viendra le faire pour vous. Par conséquent, vous n’avez
d’autres choix que de communiquer et à fond !
■
Qu’est-ce que c’est la communication ?
Je
ne suis pas professeur de marketing, loin s’en faut, par contre je peux vous
faire profiter de ma modeste expérience.
La
communication, c’est toute opération qui vise à parler de vous, en premier, et
de vos livres en second, par différents canaux dont le point commun sera
principalement internet. Pour cela, il existe plusieurs moyens dont certains
sont indispensables.
■
Le blog, l’arme fatale de l’auteur !
Si
vous ne devez utiliser qu’un média de communication, c’est bien celui-ci. Pas
moyen d’y couper, si vous écrivez, vous devez posséder un blog. Que votre
ouvrage soit publié ou sur le point de l’être, parlez de vous et de votre
ouvrage, commentez l’actualité littéraire, relayez des informations, peu
importe mais PARLEZ de vous ! Il en restera toujours quelque chose sur la
toile. Je ne rentrerai pas dans les subtilités du référencement, de la SEO, etc.
vous trouverez pléthore d’informations auprès de sociétés compétentes. Choisissez
soigneusement vos titres de pages, vos mots, soyez précis et utilisez cette
arme redoutable qu’est devenu internet.
■
Quelle plate-forme pour quel blog ?
Personnellement,
j’utilise Blogger car je n’ai pas les connaissances techniques suffisantes pour
maîtriser Wordpress, le must des blogs. L’un dans l’autre, Blogger reste
gratuit et pour quelques euros, j’ai pu acheter mon nom de domaine. À ce sujet,
ne restez pas avec les URL tarabiscotées des plates-formes, prenez
impérativement votre nom de domaine qui ne sera rien d’autre que votre nom d’auteur.
Essentiel pour le référencement, cela donnera en plus un aspect professionnel et
très sérieux à votre blog.
Pour
clore le sujet sur Blogger, je vous signale que le système appartient à Google
et, si en plus vous êtes affilié à Google Plus, vous serez prioritaire dans le
moteur de recherche. Quand je publie un article, quelques heures plus tard, il
est déjà référencé dans le moteur et figure toujours en bonne position dans les
toutes premières pages. À réfléchir...
■
Et mis à part le blog, que faire d’autre ?
Je
dirai que le blog constitue l’investissement minimum d’un auteur en devenir.
Quoique... Allez jeter un œil sur la toile et vous verrez que les grands, les
célèbres, ont aussi souscrit à ce média de communication, souvent entretenu par
les éditeurs. Si vraiment vous n’êtes pas féru d’informatique, si votre éditeur
ne vous demande rien et si... vous n’avez pas vraiment envie de faire carrière,
vous pouvez vous arrêter là. Je vous garantis d’ailleurs que vous n’irez pas
plus loin, de toute manière. Sinon, on passe rapidement à la phase 2, les
réseaux sociaux !
■
Les réseaux sociaux, lesquels, comment
et pourquoi ?
Je
dirai qu’il y en a trois principaux et je risque de vous surprendre. Passons au
détail.
1°) Facebook
L’incontournable
et pourtant celui qui risque de moins vous rapporter. C’est ainsi ! Il
faut y être présent mais si vous mesurez les retombées avec un peu d’objectivité,
vous constaterez que le résultat est bien peu en rapport avec l’investissement effectif
réalisé. Facebook est essentiellement tourné vers les jeux, les rapports
humains et très peu vous soutiendront. Cela dit, ce sera aussi pour vous un bon
moyen de voir qui est présent pour vous aider...
Pour
commencer, scindez votre profil en deux. Conservez votre partie personnelle et
ouvrez une page auteur que vous pourrez basculer en mode public et par laquelle
vous communiquerez sur votre métier, vos livres, etc. Ce sera un point positif
et vous conserverez votre mur pour un usage personnel, amical ou familial.
Ensuite,
de façon facultative, vous pourriez ouvrir une page par livre publié. Je le
fais pour tous mes titres et je vous en explique la raison. Quand les
utilisateurs de Facebook saisissent les livres qu’ils lisent, ils tombent
automatiquement sur la page du titre concerné. C’est un plus et surtout un
moyen de diffuser des informations, sans rien faire. Sur cette page, je mets
tous les renseignements qui concernent l’ouvrage ainsi que les première et quatrième
de couverture, sans oublier les liens d’achat (éditeur et Amazon).
Enfin,
le second avantage et non des moindres, c’est que la page Facebook de votre
livre sortira en bonne place dans les résultats de Google. Eh oui...
■ Fan page sur Facebook : https://www.facebook.com/GillesMiloVaceriFanPage
2°) Twitter
Le
second réseau social et certainement le plus utile pour un auteur. Vous entrez
dans un monde beaucoup plus professionnel que Facebook. Toutes les maisons d’édition
y sont, de la plus petite à la plus grande, tous les auteurs, y compris les
plus célèbres, les journalistes, les blogs littéraires, les critiques, etc.
Vous pourrez faire connaissance avec des personnes qui vous apporteront
beaucoup et à qui, ne l’oubliez pas, vous devrez rendre la pareille. Il existe
une étiquette sur Twitter, alors adoptez un comportement respectueux, apprenez
à utiliser ce réseau social et communiquez ! Il vous le rendra au centuple !
■
Mon compte Twitter : https://twitter.com/G_MiloVaceri
3°) Google Plus
C’est
le réseau social qui monte de plus en plus et pour cause, car il est propulsé
par l’un des géants de la toile. Il est impératif d’y être présent, même si son
utilisation n’est pas des plus faciles au début, vous allez vite comprendre son
utilité.
Je
vous parle souvent de Google Plus et encore plus de ses boutons G + 1 qui fleurissent
un peu partout. Grâce à ces points que vos visiteurs vous confèrent - quand ils y pensent ! - vos
articles seront mieux référencés dans Google avec une note augmentant en
fonction du nombre de G + 1 accordés.
■
Mon compte Google Plus : https://plus.google.com/+GillesMiloVacéri/
■
Comment coordonner tout cela ?
C’est
simple, même si c’est très chronophage ! Admettons que votre livre soit
publié demain. Eh bien, vous l’annoncez sur votre blog et vous en faites le
relais sur les réseaux sociaux, c’est-à-dire, votre page auteur, votre page
personnelle chez Facebook, sur votre compte Twitter et enfin, via Google Plus. C’est
une habitude à prendre mais l’information se propagera d’autant plus vite que
vous utiliserez les réseaux sociaux à bon escient et régulièrement. Répétez
cette opération à chaque fois que vous publiez sur votre blog.
■
Des astuces pour améliorer la
communication ?
-
L’identité visuelle
Un
bon dessin vaut mieux qu’un long discours ! Soyez cohérent dans votre stratégie
de communication. Votre nom d’auteur doit se retrouver partout, sur l’adresse
de votre blog comme votre compte Twitter ou celle de Google Plus. Par-dessus
tout, votre photo en portrait qui illustrera vos pages doit être la même, comme
les éléments graphiques qui participent aussi à la reconnaissance de votre
identité visuelle. On appelle cela une charte graphique et c’est votre seconde signature
après votre visage. Faites en sorte que l’ensemble soit coordonné et harmonieux
afin que vos visiteurs, où qu’ils se trouvent et d’où qu’ils puissent venir, comprennent
immédiatement qu’ils sont arrivés « chez vous ».
-
Le réducteur d’URL
C’est
un outil qui vous deviendra vite indispensable. N’oubliez pas que sur Twitter,
vos messages sont limités à 140 caractères. Si vous insérez une adresse internet
longue, vous n’aurez que peu de place pour pouvoir communiquer. Utilisez donc
un réducteur d’URL qui raccourcira l’adresse ! Personnellement, j’utilise
Bitly, très simple, gratuit et efficace. Vous entrez une adresse, il vous la
transforme en une seconde. De plus, vous bénéficiez de statistiques. Que
demander de mieux ?
-
Exemple
L’adresse
suivante, soit 40 caractères :
est
équivalente à celle-ci, mais de 15 caractères, après transformation par Bitly.
Ce qui représente un gain non négligeable, vous en conviendrez !
■
Site Bitly : https://bitly.com/
■
Les autres moyens de communication
Les
autres systèmes seront plus du ressort de votre éditeur que du vôtre, mais rien
ne vous empêche pas d’y participer et de chercher aussi de votre côté.
-
Les dédicaces
Généralement,
un éditeur possède un réseau de partenaires, librairies et autres. Vous devrez
accepter les séances qu’il organisera pour vous. J’ajoute que c’est un
excellent moyen de rencontrer de visu vos lecteurs et c’est toujours un très
bon moment à passer.
-
Presse écrite, radio et télévision
Idem,
votre éditeur pourra vous envoyer auprès de journalistes afin de bénéficier d’une
interview. C’est très sympathique, même si les premières fois sont toujours
terrifiantes !
■
L’ultime moyen de parler et de faire
parler de soi
En
y réfléchissant bien, j’aurais peut-être pu mettre ce chapitre au début de ce
billet mais, compte tenu qu’il dépend de ce qui précède, il est bien placé et
fera la plus belle des conclusions.
-
Le contact avec vos lecteurs et le
bouche-à-oreille
Soyez
certain qu’une règle d’or existe pour nous, auteurs. Sans lecteurs, un auteur n’existe
pas. La communication avec vos lecteurs est donc primordiale et passe avant
beaucoup d’autres choses.
Comprenez
bien que s’ils se décident à vous écrire, pour vous poser une question, vous
féliciter, discuter de tel détail dans votre dernier roman, faire une remarque,
ce n’est pas gratuit... Ils attendent une réponse ! Et ils seront très
heureux de recevoir une réponse personnalisée. Cela s’appelle tout bonnement le respect.
En
étant respectueux et accessible, vous allez vous constituer un lectorat fidèle
qui deviendra votre plus belle arme de communication via un bouche-à-oreille
positif et mille fois plus efficace que tous les blogs et réseaux sociaux de la
terre !
Mais
pour gagner leur confiance, encore faut-il que vous soyez sincère et humble...
Et ceci est un débat qui sort totalement du cadre de cet article ! Car vos
lecteurs, eux, ne s’y tromperont jamais !
Très
belle journée !
Amitiés
littéraires.
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