Lorsque l’on
écrit et que l’on est régulièrement édité, il faut impérativement se préparer
aux critiques en tous genres et je vais vous donner quelques conseils.
Un principe doit
être absolument conservé à l’esprit.
Vous
ne pouvez pas plaire à tout le monde et chacun a le droit d’exprimer son
opinion.
Maintenant, déchiffrons
les différents styles de commentaires :
■ Ceux qui aiment vos textes et l’expriment.
Ces commentaires
font du bien et sont malheureusement très rares. En ce qui me concerne, je vois
bien peu de choses écrites publiquement et je reçois énormément de messages
positifs. On pardonne facilement quelqu’un qui vous a lu et qui vous envoie un
message personnel pour vous le dire. Sans avoir un ego démesuré, on aime voir
que nos écrits plaisent aux lecteurs et il est dommage de constater que trop
peu le manifestent. C’est ainsi, il faut s’y faire.
■ Ceux qui n’aiment pas et le disent avec respect
en donnant parfois des conseils.
C’est
certainement cette frange de commentaires à laquelle j’attache le plus d’importance.
N’ayant pas la science infuse, je lis toutes les critiques surtout quand elles
sont négatives mais exprimées avec politesse et respect. Il y a quelquefois des
vérités et l'on peut en tenir compte pour mieux faire la prochaine fois. Cela
dit, ne vous arrêtez pas non plus sur ces critiques et ne fixez pas votre
stratégie d’écriture sur celles-ci, vous n’en sortiriez jamais !
■ Ceux qui ne vous ont pas lu et vous dénigrent,
à la limite de l’insulte, pour vous salir.
C’est la partie
la plus amusante. Au tout début, quand on commence, on prend ces diarrhées
verbales nauséabondes pour argent comptant et avec le temps, on fait avec. Pourtant,
on le vit très mal.
Concernant cette
troisième partie des commentaires, il faut vous préparer immédiatement et dès que
vous commencez à écrire et qu’une maison sérieuse vous publie à compte d’éditeur.
Rappelez-vous – je le souligne sous ma rubrique conseils de
ce blog – sur 5000 manuscrits, 3 seulement seront retenus et publiés par un
éditeur professionnel. Cela veut dire 4997 frustrés potentiels à la langue bien
pendue, prêts à cracher sur ceux qui ont passé le cap.
En dehors de la
jalousie, vous allez vous heurter à la bêtise humaine et à toutes ses dérives.
Il y a des gens qui aiment salir, comme cela, gratuitement, presque par
principe allais-je dire. Que voulez-vous y faire ? Tournez les talons et
oubliez, c’est la meilleure chose à faire.
De mon côté, j’ai
eu droit aux attaques d’un pseudo auteur érotique, une jeune femme qui n’a
jamais rien écrit de transcendant, se complaît dans la médiocrité et tente,
sous un masque affable qui ne trompe plus personne, de ruiner le travail des
autres. De même, une blogueuse littéraire qui m’a craché dessus dans un
pamphlet de soixante lignes. Quand j’y ai retrouvé plus de trente fautes d’orthographe,
son crachat avait le goût exquis de la revanche sans avoir rien à faire et
encore moins à répondre. Ou encore, ce triste sire qui crée un profil sur
Amazon pour ne juger que l’un de mes textes. Et même sur les réseaux sociaux
littéraires, vous trouverez ce genre de pisse-vinaigre à la plume trempée dans
l’acide qui essaie de démonter vos écrits et se ridiculise en prouvant noir sur
blanc qu’il n’a jamais lu la moindre ligne de l’un de vos textes.
Vous verrez, il
y a de tout et notre monde est à l’image de notre société. L’excellent côtoie
le putride, la gentillesse est souvent effacée par la méchanceté gratuite et
surtout, on se pose la question légitime de savoir pourquoi une moitié du monde est faite pour emmerder l’autre !
Pardon pour le langage fleuri mais il image au mieux la chose et décrit fort
bien la seule matière qui me vient à l’esprit pour définir l’origine de ces
tristes personnages.
Par conséquent,
appliquez les quelques règles qui suivent et vous vivrez mieux ces grands
instants de solitude ! Promis.
■
Lisez tout, tenez compte de peu, ne répondez jamais.
■
Traitez par un mépris silencieux les insultes diffamatoires.
■
Mettez en avant les critiques constructives et objectives, même si tout n’est
pas bon. Parlez-en sur votre blog, l’auteur du commentaire sera ravi que vous
en teniez compte.
■
Si vous lisez vous-même un livre, dites le bon en public, le moins bon en
privé.
■
Quelle que puisse être la critique, on parle de vous, même avec les pires des
mots.
■
Répondez systématiquement à vos lecteurs qui vous contactent en privé.
■
Apprenez à discerner la vraie critique de la fausse ou de celle écrite pour
nuire.
■
Repérez de même les bons critiques et souvenez-vous de leurs noms, ce sont des
références. (Samba sur Amazon, Callixta
sur Blue Moon, etc.).
Pour conclure, l’art
est difficile, la critique est aisée.
Et ce n’est pas
demain que la déontologie de la critique sera inventée ou mise en vigueur...
Bon week-end à
tous,
Amitiés
littéraires.
Bien vu, Gilles, et merci pour ta perspicacité! Aucun auteur n'échappe à la critique et chacun a sa propre méthode, soit pour y répondre quand elle est constructive, soit d'user de l'indifférence lorsque cela tourne à la diffamation. Tes conseils sont très utiles, surtout pour les "chroniqueurs" détecteurs de coquilles et qui s'arrêtent à l'extrait gratuit du livre. Bonne continuation!!!!
RépondreSupprimerBonjour et merci... Oui, c'est parfois difficile mais il faut faire avec, nous n'avons guère le choix. Bonne journée et à bientôt.
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