samedi 23 novembre 2013

La déontologie (oubliée) des critiques littéraires !



Lorsque l’on écrit et que l’on est régulièrement édité, il faut impérativement se préparer aux critiques en tous genres et je vais vous donner quelques conseils.
Un principe doit être absolument conservé à l’esprit.
Vous ne pouvez pas plaire à tout le monde et chacun a le droit d’exprimer son opinion.

Maintenant, déchiffrons les différents styles de commentaires :
Ceux qui aiment vos textes et l’expriment.
Ces commentaires font du bien et sont malheureusement très rares. En ce qui me concerne, je vois bien peu de choses écrites publiquement et je reçois énormément de messages positifs. On pardonne facilement quelqu’un qui vous a lu et qui vous envoie un message personnel pour vous le dire. Sans avoir un ego démesuré, on aime voir que nos écrits plaisent aux lecteurs et il est dommage de constater que trop peu le manifestent. C’est ainsi, il faut s’y faire.
Ceux qui n’aiment pas et le disent avec respect en donnant parfois des conseils.
C’est certainement cette frange de commentaires à laquelle j’attache le plus d’importance. N’ayant pas la science infuse, je lis toutes les critiques surtout quand elles sont négatives mais exprimées avec politesse et respect. Il y a quelquefois des vérités et l'on peut en tenir compte pour mieux faire la prochaine fois. Cela dit, ne vous arrêtez pas non plus sur ces critiques et ne fixez pas votre stratégie d’écriture sur celles-ci, vous n’en sortiriez jamais !
Ceux qui ne vous ont pas lu et vous dénigrent, à la limite de l’insulte, pour vous salir.
C’est la partie la plus amusante. Au tout début, quand on commence, on prend ces diarrhées verbales nauséabondes pour argent comptant et avec le temps, on fait avec. Pourtant, on le vit très mal.

Concernant cette troisième partie des commentaires, il faut vous préparer immédiatement et dès que vous commencez à écrire et qu’une maison sérieuse vous publie à compte d’éditeur.
Rappelez-vous – je le souligne sous ma rubrique conseils de ce blog – sur 5000 manuscrits, 3 seulement seront retenus et publiés par un éditeur professionnel. Cela veut dire 4997 frustrés potentiels à la langue bien pendue, prêts à cracher sur ceux qui ont passé le cap.
En dehors de la jalousie, vous allez vous heurter à la bêtise humaine et à toutes ses dérives. Il y a des gens qui aiment salir, comme cela, gratuitement, presque par principe allais-je dire. Que voulez-vous y faire ? Tournez les talons et oubliez, c’est la meilleure chose à faire.

De mon côté, j’ai eu droit aux attaques d’un pseudo auteur érotique, une jeune femme qui n’a jamais rien écrit de transcendant, se complaît dans la médiocrité et tente, sous un masque affable qui ne trompe plus personne, de ruiner le travail des autres. De même, une blogueuse littéraire qui m’a craché dessus dans un pamphlet de soixante lignes. Quand j’y ai retrouvé plus de trente fautes d’orthographe, son crachat avait le goût exquis de la revanche sans avoir rien à faire et encore moins à répondre. Ou encore, ce triste sire qui crée un profil sur Amazon pour ne juger que l’un de mes textes. Et même sur les réseaux sociaux littéraires, vous trouverez ce genre de pisse-vinaigre à la plume trempée dans l’acide qui essaie de démonter vos écrits et se ridiculise en prouvant noir sur blanc qu’il n’a jamais lu la moindre ligne de l’un de vos textes.

Vous verrez, il y a de tout et notre monde est à l’image de notre société. L’excellent côtoie le putride, la gentillesse est souvent effacée par la méchanceté gratuite et surtout, on se pose la question légitime de savoir pourquoi une moitié du monde est faite pour emmerder l’autre ! Pardon pour le langage fleuri mais il image au mieux la chose et décrit fort bien la seule matière qui me vient à l’esprit pour définir l’origine de ces tristes personnages.

Par conséquent, appliquez les quelques règles qui suivent et vous vivrez mieux ces grands instants de solitude ! Promis.

Lisez tout, tenez compte de peu, ne répondez jamais.
Traitez par un mépris silencieux les insultes diffamatoires.
Mettez en avant les critiques constructives et objectives, même si tout n’est pas bon. Parlez-en sur votre blog, l’auteur du commentaire sera ravi que vous en teniez compte.
Si vous lisez vous-même un livre, dites le bon en public, le moins bon en privé.
Quelle que puisse être la critique, on parle de vous, même avec les pires des mots.
Répondez systématiquement à vos lecteurs qui vous contactent en privé.
Apprenez à discerner la vraie critique de la fausse ou de celle écrite pour nuire.
Repérez de même les bons critiques et souvenez-vous de leurs noms, ce sont des références. (Samba sur Amazon, Callixta sur Blue Moon, etc.).

Pour conclure, l’art est difficile, la critique est aisée.
Et ce n’est pas demain que la déontologie de la critique sera inventée ou mise en vigueur...

Bon week-end à tous,
Amitiés littéraires.

2 commentaires:

  1. Bien vu, Gilles, et merci pour ta perspicacité! Aucun auteur n'échappe à la critique et chacun a sa propre méthode, soit pour y répondre quand elle est constructive, soit d'user de l'indifférence lorsque cela tourne à la diffamation. Tes conseils sont très utiles, surtout pour les "chroniqueurs" détecteurs de coquilles et qui s'arrêtent à l'extrait gratuit du livre. Bonne continuation!!!!

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    1. Bonjour et merci... Oui, c'est parfois difficile mais il faut faire avec, nous n'avons guère le choix. Bonne journée et à bientôt.

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